Le manoir ou doyenné (vers 1426), restauré au XIXème siècle. Ce manoir fut édifié après 1426 par Jean de Kergoal. La reine Anne de Bretagne y logea en 1505, lors d'un de ses pèlerinages. C'est, en fait, un ancien prieuré datant du XVème siècle, converti en presbytère et flanqué d'une tour et d'une tourelle. On y remarquera les portes sculptées, les fenêtres à meneaux et croisillons, les lucarnes aiguës, des corniches ornées de gargouilles, un joli pavillon d'angle et la grosse tour de l'escalier. Puis l'on finira en donnant un coup d'oeil au monument commémoratif de Mgr. Freppel, l'ancien vaillant député de cette contrée du Léon, l'éloquent panégyriste de Notre-Dame du Folgoat (ou Folgoët), au jour de son Couronnement. " Le Doyenné est l’ancien nom donné au presbytère. Il a encore été appelé l'hôtel de Notre-Dame, l'Hôtel de Charité, l'Hôtel des Pèlerins : ces deux dernières dénominations s'expliquent parce que, autrefois, les doyens devaient y tenir une hôtellerie où ils procuraient aux pèlerins le gîte et le couvert. C’est un vaste bâtiment gothique. Il fut construit, par le premier doyen, Dom Jehan de Kergoal, qui y a laissé en souvenir ses armoiries : d'azur à une fasce d'or, surmontée d'une main d'argent soutenant un oiseau de même. La reine Anne y logea lorsqu'elle fit son second pèlerinage, en 1505. La chambre qu’elle avait occupée a gardé le nom de « Chambre de la Reine », Cambr ar Rouanez. C'est aussi pour cette raison que l'habitude a été prise de désigner le bâtiment tout entier sous le nom d'Hôtel de la reine Anne. Les parties de l'édifice les plus dignes de retenir l'attention sont : les portes sculptées, les fenêtres à meneaux et croisillons, les lucarnes aiguës, un joli pavillon d’angle et la grosse tour de l'escalier " (L. Kerbiriou) ;