Bruno de Garidel

Bruno Amable Pierre
écuyer
seigneur de Villemus
Family Coat of Arms de Garidel

Parents

Family

Occupations

Notes

Bruno de Garidel-Thoron, fut reçu conseiller au parlement de Provence le  en la charge de Jean-Louis-Martin d'Arlatan de Lauris. Dans son livre de raison publié par Charles de Ribbe en 1879, il écrit ceci, à propos de sa charge : «Le dernier , j'ai été reçu en l'office de conseiller au Parlement. Ce n'est pas sans trembler que j'envisage les devoirs d'un juge. Sagacité, connoissances, droiture, intégrité, enfin tout ce qui peut tendre moralement à la perfection humaine, doit résider en la personne de ceux dont l'opinion décide de l'état et de la vie des citoyens. Tenant la place du Maître tout-puissant, ils ont besoin, pour ainsi dire, d'un rayon de ses lumières pour démesler la vérité, au milieu des formes et des mensonges dont elle est entourée.» «Telle est la carrière que je vais parcourir. Mes faibles connoissances me conduiront à tâtons dans cette voie obscure. Désirant d'en connoître les détours, je m'appliqueray à chercher tout ce qui pourra m'instruire

La révolution éclate ; Bruno de Garidel émigre sous l’impression des scènes sanglantes qui jetèrent la terreur dans la ville d’Aix et en Provence, à la fin de l’année 1790. Plus tard, rentré dans son domaine rural, il reprend la plume, pour faire connaître à ses descendants le sort de cette terrible révolution ; et, s’occupant de l’éducation du seul fils qu’il eût à cette époque, il formule en terminant un voeu qui se place bien, comme conclusion, après tant de monuments des vertus de ses pères : « Dieu veuille répandre sur lui sa sainte bénédiction et le garantir surtout de l’incrédulité ! »