"Ce mariage (celui d'Anne de la Roche-Huon) est prouvé par une sentence rendue aux plaids généraux de Guingamp le 28/6/1417. Huon de la Roche-Huon y expose que de quatre filles qu'il avait, l'une a épousé noblement et richement Alain du Dresnay (1390 †1481).
Info Jean-Yves Botrel, Justice en Trégor : « Huon de La Roche-Huon est seigneur dudit lieu en 1428 ».
Infos Hervé Le Goff, Bégard, Petit Cîteaux, p. 276 : En avril 1428, Huon de la Roche-Huon, seigneur de la Roche-Huon réclame aux religieux de Bégard de lui prêter hommage pour la terre de Kerancanavat en Saint-Laurent de sa mouvance que leur a cédé Rolland Prigent. En juillet 1429, l’abbé et son Chapitre font donc aveu à Huon de la Roche-Huon avec pour homme (inféodé) Allain Le Bervé.
Infos Hervé Torchet : Huon de la Rochehuon, écuyer, cédera un bien à la fabrique de Prat en décembre 1429 AO. Il est peut-être l'Huon de la Rochehuon qui mourra en mai 1436 et dont le rachat sera payé à la recette ducale de Guingamp, déduction faite du tiers réservé à sa veuve, Katherine Salaun AO.
Cité dans Hervé Le Goff, Saint Jean de Trévoazan, secret d’une renaissance, 1992. Hervé Le Goff cite un acte du 15/12/1429 par lequel écuyer Huon de la Roche-Huon donne à la fabrique de ND de Trégouazen « deux saillées de froment mesure de Guigamp » pour assurer « le sauvement de son âme et faire dire et célébrer chacun an deux messes en ladite église ». Il obtient la même année de la fabrique le droit de « si faire le veut d’être enterré mis et sépulturé en ladite église, en l’enterrement et sépulture de lui et de ses prédécesseurs qui est jouxte la nef près le grand autel de la dite église.. ». En 1500 la messe de Requiem pour le repos de son âme était bien célébrée « le jour du grand pardon dudit lieu ».