L'acte de mariage n'est pas filiatif.
Certains arbres en ligne lui donnent sans preuves pour parents Prigent Teven, écuyer, seigneur de Penanguer et Marguerite Le Barbier.
L'argument donné : le procès-verbal du conseil de famille, tenu après le décès d'Hervé le Scan, beau-frère de Claude Teven, qui eut lieu le 27 Août 1705, figure, à la date du 15 Octobre 1706, aux minutes de Me Boutouller, notaire à Morlaix, déposées aux Archives Départementales du Finistère précise qu'il avait épousé Catherine TEVEN qui appartenait à la famille TEVEN ou THEVEN, famille noble de la région de Ploudalmézeau.
D'autres lui donnent pour parents Prigent Teven et Marie Thomas.
Il est très peu probable que ce Christophe Teven soit le fils de Prigent Teven et Marguerite Le Barbier, car dans ce cas ses fils auraient été cités dans l'acte de réformation du 22 mai 1670. Seul René Teven, prêtre, fils de Prigent et de Marguerite Le Barbier est maintenu, et il semble donc bien qu'il soit le dernier de sa race. On n'aurait pas omis ses neveux.
D'autre part, on voit que ces Teven ne portent aucun qualificatif noble. Par conséquent, il peut s'agir au mieux d'une branche bâtarde.
Notons aussi que Morlaix est à 67 km de Ploudalmézeau, ce qui n'est pas négligeable, et que le nom Teven n'est pas particulièrement rare, dans la région.
La famille Theven de Guéléran, devenue notable, a peut-être cherché à se rattacher à une souche noble.