Jean Le Vert

Dit le baron Le Vert.

Licencié ès-lettres et en droit, diplômé de l’Ecole Libre de Sciences Politiques, breveté du Centre des hautes études administratives le 22 novembre 1947.

Reçu premier au concours de 1930, auditeur de 2e classe le 29 juillet 1930, de 1ère classe le 15 janvier 1932. Conseiller référendaire de 2e classe le 2 septembre 1936. Croix des services militaires volontaires le 14 octobre 1937, rappelé sous les drapeaux. Lieutenant de chasseurs à pied, Croix de guerre, une citation, en captivité pendant la guerre. Conseiller référendaire de 1ère classe le 17 juillet 1947. Conseiller technique au cabinet du ministre des Finances et des Affaires Economiques Maurice Petsche le 13 septembre 1948, directeur de ce cabinet le 15 juillet 1949. Directeur du cabinet du ministre de la Santé Publique et de la Population Paul Ribeyre, le 8 mars 1952, directeur du cabinet du même, ministre du Commerce le 8 janvier 1953, directeur du cabinet du même, ministre de la Santé Publique et de la Population le 11 février 1953, directeur du cabinet du même, Garde des Sceaux, ministre de la Justice le 30 juin 1953.

Conseiller maître le 8 novembre 1955, conseiller technique au cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce Paul Ribeyre le 6 novembre 1957, puis le 14 mai 1958. Rapporteur général de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, président de la section des assurances et de l’information.

Président de la Quatrième chambre le 28 juin 1968. Président de la commission de vérification des dépenses du service de documentation extérieure et du contre-espionnage, de la commission chargée d’arrêter les budgets des assemblées parlementaires. Membre du conseil d’administration de la SNCF pendant vingt-sept ans, président de la caisse de prévoyance de cette société nationale, président du conseil de gérance de la caisse des retraites et du comité de gestion de l’hôpital Foch. Honoraire le 22 août 1977.

Extrait de son éloge par le Procureur général Crépey : « (…) très vite s’affirme la personnalité de ce jeune magistrat, élégant, ayant le goût du monde et le sens de l’Etat, curieux et informé de tout, dont le brio et l’aisance ne nuisaient pas aux qualités solides et sérieuses (…) pendant neuf ans, il allait présider votre quatrième chambre, entouré du respect, mais aussi de la sympathie des ses collègues, parce que l’on le sait juste et humain, même s’il a, comme il sied à un magistrat de la Cour, l’esprit critique fort acéré, même s’il a la boutade ou la riposte vive et spirituelle qui frappe sans blesser (…). »