Il fut nommé représentant de la ville de Dôle pour en offrir les clefs au Très Saint Sacrement du Miracle lorsqu’il y fut transféré de Faverney en 1608. Il est connu sous le nom de Père François de Dôle comme auteur du « Miroir du Pêcheur », livre très rare et curieux dont un exemplaire se trouve chez M. Rabusson à Dôle et un autre chez M. Bourgon à Besançon. Il fait en 1612 son testament reçu de Me Bauquillaud, notaire et publié par devant M. de Montgenet, lieutenant général. 24 ans plus tard, on le retrouve suivant Boyvin au siège de Dôle, aidant ses concitoyens des secours de son ministère et prenant part à leurs dangers et à leurs exploits. Il meurt l’année d’après.
[1630 : gardien du couvent de Belfort, assiste au chapitre provincial de Besançon (4 janvier). Mort le 1 janvier 1634 au couvent de Dole. Les Annales de Franche-Comté le désignent comme un prédicateur très zêlé : "allant prêcher quatre ou cinq fois par jour aux villages, le matin avant jour et le soir au retour des champs avec plusieurs lumières : on le suivait partout et on allait à sa rencontre le prier de prêcher de paroisse en paroisse et à son retour si les religieux étaient au chœur, à l'office, à l'oraison, il y allait tout droit et y demeurait jusqu'à la fin. Il dormait ordinairement sur les ais. A Belfort, à Lure, à Luxeuil il prêchait en plein marché sur un théâtre, portait une croix ou une tête de mort en main. Il a été souvent disputer à Montbéliard avec les ministres, il entendait les confessions des paysans en campagne, les embrassant, et s'offrant à faire une partie de leur pénitence, lorsqu'ils avaient commis quelque gros péché..." Dominique Varry, Prosopographie des Capucins de la Province Saint-André de Bourgogne, dite de Franche-Comté]