Jean Pierre de Fournier de Loysonville

Joseph-Augustin Fournier de Loysonville (dit Joseph Daultanne) Joseph-Augustin, dit Doltan (1759-1828) – Marquis d, Oltan (Marquis d’Aultane), Baron de l’Empire (2 juillet 1808), général divisionnaire (31 décembre 1806). Né le 18 août 1759 à Valreas (Comtat Venaissin, Vaucluse) dans la famille du marquis Louis-Bruno-Marie d’Aultane (1737- ) et de son épouse Marie de Morel, en 1775 à l’âge de 15 ans il entra au service militaire comme cadet du régiment d’infanterie La Marche-Prince (Régiment de La Marche-Prince), renommé le 12 septembre 1776 en régiment d’infanterie de Conti (Régiment de Conti-infanterie) et le 1er janvier 1791 - dans le 81e régiment d’infanterie de ligne (81e Régiment) d,infanterie de ligne), en 1790 - capitaine, a participé aux campagnes de 1792-1793 dans les rangs des armées du Nord (Armee du Nord), du Sud (Armee du Midi) et de la Moselle (Armee de la Moselle), a combattu à Famars, Valmy, Neerwinden, Arlon, Bliescastel et Kaiserlautern, 21 Nivoz II (10 janvier 1794) - Adjudan-général (adjudant-général), 14 Messidors de la deuxième année (2 juillet 1794) détachés au quartier général de Sambro-Maas Armée (Armee de Sambre-et-Meuse), 14 Thermidor II (1er août 1794) - Chef de brigade, confirmé au grade de 25e Prairie de la III année (13 juin 1795), s’est distingué dans les batailles du 16e Messidor de la IVe année (4 juillet 1796) à Salzberg et 4 Fructidor de la IVe année (21 août 1796) à Amberg (Amberg). En 1798, il sert successivement dans les armées anglaises (Armee d’Angleterre) et de Mayence, 17 Pluviose VII (5 février 1799) - Général de brigade, 5 Germinal VII (25 mars 1799) affecté au quartier général de l’armée du Danube (Armee du Danube), 18 Germinal VII (7 avril 1799) - au quartier général de la 7e division de l’armée helvétique (Armee d, Helvetie), sous le commandement du général André Masséna (1757-1818) combattit 3-4 Vendémières VIII (25-26 septembre 1799) à Zurich, 12 floreal VIII (2 mai 1800) - commandant de la brigade de cavalerie de la 2e division du général Montrichard (Joseph-Helie-Desire Perruquet de Montrichard) (1760-1828) de l’armée du Rhin du général Moreau (Jean-Victor Moreau) (1763-1813), se distingua dans la bataille du 12e fleuron de la VIIIe année (3 mai 1800) à Engen (Engen), où il poursuivit l’infanterie autrichienne en retraite jusqu’à Stockach et fit de nombreux prisonniers, en tant que chef d’état-major du corps central de l’armée du Rhin, combattit à Moeskirch, Hochstedt, Memmingen et Oberhausen, et se distingua à la bataille de Hohenlinden le 12 décembre 1800. Le 8 germinal de la IXe année (29 mars 1801), il est nommé à l’état-major général (Etat-major général) et le 29 Brumaire de l’année X (20 novembre 1801) il est nommé commandant du 13e district militaire (Sarrelouis), après l’arrestation de la 25e pluviose de la XIIe année (15 février 1804), le général Moreau est démis de ses fonctions et reste sans nomination jusqu’au 14e Fructidor de la XIIIe année (1er septembre 1805), lorsqu’il prend le poste de chef d’état-major du IIIe corps, le maréchal Louis-Nicolas Davout (1770-1823) de la Grande Armée. Il participe aux campagnes de 1805, 1806 et 1807, combat à Austerlitz et à Auerstadt, et remplace temporairement le général Cezar-Ch à la bataille de Pultusk le 26 décembre 1806.arles-Etienne Gudin de la Sablonnière) (1768-1812) à la tête de la 3e division du IIIe Corps, le 31 décembre 1806 - général de division, combattit le 8 février 1807 à Eylau et le 14 juin 1807 à Friedland, après la signature du traité de Tilsit (Traite de Tilsit) le 9 juillet 1807 il est nommé gouverneur de Varsovie (Varsovie). 12 septembre 1808 - Chef d’état-major de l’Armée d’Espagne (Armée d’Espagne), a participé aux combats dans la péninsule ibérique, le 23 novembre 1808 - Chef d’état-major du V Corps du maréchal Saint-Cyr (Laurent Gouvion de Saint-Cyr) (1764-1830) de l’Armée d’Espagne, le 20 septembre 1811 - Chef d’état-major de l’Armée centrale (Armée du Centre) Maréchal Victor (Claude-Perrin Victor) (1764-1841), 3 mai 1812 - Commandant de Tolède( combat le 11 janvier 1813 à Saint-Etienne de Baigorry, le 16 juillet 1813 chef d’état-major de l’armée des Pyrénées du maréchal Jean-de-Dieu Soult (1769-1851), et se distingue à la bataille de Toulouse le 10 avril 1814. À la Première Restauration, il est l’un des inspecteurs généraux de l’armée, pendant « 100 jours restés fidèles aux Bourbons et le 8 avril 1815, au nom du duc d’Angoulême (Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême) (1775-1844) signe avec le général Jacques-Laurent Gilly (1769-1829) la Convention de La Palud sur la dissolution de l’armée royale, Le 10 avril 1815, il est convoqué à Paris, d’où, sur ordre du ministre de la Guerre, le maréchal Davout est exilé à Saint-Marcellin (Saint-Marcellin, Isère) sous la tutelle de la police, après la Seconde Restauration il dirige le 7e district militaire, le 16 juillet 1815 - commandant du 2e district militaire, le 18 octobre 1815 il prend sa retraite. Il meurt à Valréas le 7 janvier 1828, à l’âge de 68 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (11 décembre 1803), commandeur de la Légion d’honneur (14 juin 1804), haut officier de la Légion d’honneur (16 mai 1816), chevalier de Saint-Louis (13 août 1814), commandant de Saint-Louis (1819). Le nom du général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.