Il donna son nom au prix hippique Roger de Terves distribué à l'hipppodrome d'Angers.
Roger de Terves, l'héroique soldat de Castelfirado et d'Ancône, le vaillant commandant des mobiles angevions comme il est désigné dans l'annonce du mariage de sa fille. Dans l'armée pontificale il fut d'abord officier d'ordonnance du général de la Moricière, puis officier d'état - major du général Ranzlu. Il avait commencer par s'engager en Afrique dans un régiment de chasseurs, s'était laissé racheter par sa mère, puis après avoir obtenu son consentement, avait rejoint l'escadron des guides du noble comte de Bourbon - Chalus. Envoyé par les fuiyards à la fin du combat de Castelfirado et séparé du général, il l'avait en vain cherché à Lorette, puis à Porto - Recanati, où il avait appris sa marche sur Ancône. Un instant lui avait suffit pour prendre sa détermination. Laissant son cheval fourbu et blessé, il était retourné à pied sur le champ de bataille, où il avait trouvé deux braves Suisses, qui venaient de brûler leur dernière cartouche; une patrouille de lanciers était passé sans les apercevoir cachés au fond d'un fossé. Vainement au millieu de la nuit où ils avaient essayé de traverser le Musone, puis l'armée piémontaise. Le seul gué praticable était gardé par un bataillon ennemi ; ils étaient revenus à Recanati à la pointe du jour, et apprenant qu'une capitulation était inévitable, ils s'étaient emparés d'une petite barque dont le patron les avaient conduits à prix d'or à Ancône, en rasant la côte à portée de fusil des avant - postes piémontais, et sous les canons de leurs croiseurs. L'auteur dit : je crois voir encore cet intrépide jeune homme, que j'aimais depuis son enfance, arrivant en courant au palais de la Délégation, le visage rouge de bohnneur et disant ces simples mots : "Me voici, mon général, je n'ai pas voulu être prisonnier, ni séparé de vous - Comment avez - vous pu me rejoindre, mon cher Roger ? reprit le général en l'embrassant avec une vive émotion. Je vous croyais perdu! - J'ai montré à un pêcheur mon revolver et ma bourse, il a choisi ma bourse. Me voici donc à Ancône, un peu fatigué, il n'y paraîtra plus." M. de Terves fut le dernier des combatants de Castelfidardo, qui réussit à pénétrer dans Ancône.
Il servit avec distinction dans les zouaves pontificeaux.
Roger de Terves a montré dans la guerre de 70, et surtout dans la pénible campagne de l'Est, à la tête d'un bataillon et un dévouement aucquels bon nombre de ses hommes furent redevables de la vie ; aussi M. de Terves, est - il unanimement respecté et aimé de tous sans distinctions.
chevalier de Saint - Grégoire - le - Grand
Sa brillante conduite lui valut la légion d'honneur
Il montait le cheval la Chatte.
présent aux obsèques de M. Pierre Moïse du Mas.
M. Laurent Bougère dit : Si M. Roger de Terves trouve qu'il doit des remerciement au conseil général, le conseil de son côté peut remercier M. de Terves du discours qu'il a apporté à l'élevage de cheval dans le département au sein du commité de la société hippique à Paris aussi bien qu'à Nantes.
a dormi à l'hotel de Hollande à Paris en 1898.