Christophe Paulin de La Poix de Fréminville

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Lapois (Christophe-Paulin de La Poix, dit chevalier de Freminville) Christophe-Paulin, dit chevalier de Freminville (1787-1848) était un officier de marine Français, archéologue et naturaliste. Né le 24 janvier 1787 à Ivry (Ivry-sur-Seine), descendant d’une famille d’ingénieurs héréditaires de la Marine, en 1801 à l’âge de 14 ans il entra dans la marine sous le commandement de l’amiral Latouche-Tréville (Louis-René-Madelaine Le Vassor, comte de La Touche-Tréville) (1745-1804), se distingua à bord de la canonnière « Etna » en repoussant l’attaque de l’amiral Nelson (Horatio Nelson) (1758-1805) sur Boulogne, en 1802 - aspirant du navire de ligne de 74 canons « Intrepide », participe à l’expédition sur l’île de Santo Domingue, où il s’oppose fermement à la politique de terreur menée par le général Rochambeau (Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau) (1755-1813). En janvier 1803, à bord du navire de ligne Swiftsure de 74 canons, il rentre en France avec Pauline Bonaparte (1785-1825), transportant chez lui le corps de son mari, le général Leclerc (Charles-Victoire-Emmanuel Leclerc) (1772-1802), la même année il reçoit le grade de midshipman, participe à des opérations navales dans la Manche (La-Manche), est blessé au combat contre une frégate britannique. En 1806, il est affecté à bord de la frégate Sirene de 40 canons et, dans le cadre de l’escadre navale (frégate Sirene, frégate Guerriere de 38 canons et frégate Revanche de 40 canons) du capitaine Leduc (1764-1832) se rend au pôle Nord pour chasser les baleiniers britanniques, pendant la campagne, il occupe le poste d’adjudan (adjudant) de l’escadre et est engagé dans des recherches hydrographiques - par exemple, détermine les coordonnées exactes de l’île d’Enkuizen (Ile d, Enckuysen) et plusieurs points sur la côte de l’Islande, en septembre 1807, retour à la France. En 1811 il est lieutenant, après la Restauration des Bourbons il sert à bord de la flûte du Rhône en mer Baltique, puis à bord de la frégate de 32 canons Nereide en Afrique de l’Ouest et dans les Caraïbes. En 1822, chevalier de Freminville tombe amoureux sur l’île de Sante (Iles des Saintes) d’une fille créole nommée Caroline (Caroline) - les sentiments sont mutuels, mais l’histoire se termine tragiquement: lorsque « Nereide » est envoyé en mission en Martinique (Martinique) et en Guadeloupe (Guadeloupe), Carolina décide que son amant retourne en Europe pour toujours et se suicide. En 1824 il est commandant de la flûte « Bonite », en 1825 - commandant de la flûte « Adour » à la station navale d’Amérique du Nord, en 1827 - capitaine du 2e rang, en 1831 il prend sa retraite. Il meurt le 12 janvier 1848 à Brest à l’âge de 60 ans. Chevalier de Saint-Louis, Chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Auteur des ouvrages « Le Combat des Trente, poème du XIV siecle » (1819), « Antiquités de la Bretagne » (1827-1837), « Essai sur l,influence physique et morale du costume feminin, par Caroline de L » (1831), « Antiquités de la Bretagne: Sotes-du-Nord » (1837), « Notice sur des pièces d,artillerie du XVI siecle recemment retrouvees dans le port de Brest, provenant du chateau de cette ville » (1837), Voyage dans le Finistere (1836), « Mémoires sur le monument druidique de l,ile de Gavrennez et sur les carneilloux ou anciens cimetieres des Celtes armoricains » (1838), « Notice sur quelques monuments de l,ordre des Templiers dans le departement des Cotes-du-Nord » (1840), « Histoire de Bertrand du Guesclin, Connetable de France et de Castille, consideree principalement sous le rapport strategique, poliorcetique et militaire en general » (1841), « Rapport d,une tournee archeologique faite dans l,arrondissement de Lannion » (1842), « Considerations generales sur les moyurs et les habitudes des serpents » (1842), « Le Guide du voyageur dans le departement du Finistere, ou Description des monuments anciens et modernes et autres objets curieux qu, il renferme » (1844), « Mémoires du chevalier de Freminville (1787-1848), capitaine des frégates du roi » (publié en 1913), « Un certain chevalier de Freminville, 1787-1848, marin, naturaliste, antiquaire de la Bretagne, ultra legitimiste et romantique » (publié en 1870) et « Annales maritimes et coloniales: recueil de lois et ordonnances royales, reglemens et decisions ministeriels, mémoires, observations et notices particulieres, et generalement de tout ce qui peut interesser la marine et les colonies, sous les rapports militaires, administratifs, judiciaires, nautiques, consulaires et commerciaux » (1819).