Le ménage Dubern-Ducos signe « de Ducos-Dubern et Dubern » au mariage de Bernard-Henri de Laborde, coseigneur de Saint-Loubouer, avec Marie de Lartigue, le 19 août 1740. (Armorial des Landes, tome 1, page 216). Jean Dubern était lié - et allié - aux Fortisson, barons de Roquefort, aux Laborde de Saint Loubouer et aux Labernade de Mariolet, familles notables de Chalosse. Il était un ami de Jean-Baptiste de Fortisson (vers 1700 + 1780), baron de Roquefort, capitaine de cavalerie, avec lequel il chassait à tir régulièrement. Jean Dubern eut un procès le 6 septembre 1729, car il avait coutume, en se rendant à Fortisson (sic), dont il était juge et où il chassait en général « avec le seigneur du lieu, de passer sur les terres du sieur de Caplanne, suivi par six ou huit chiens courants et portant un fusil... » (le gouverneur de Guyenne lui ayant accordé le port des armes à feu). Il paya les droits du procès à St Sever le 2 mai 1730. Fortisson s’identifie à la seigneurie de Boueilh et à la baronnie de Roquefort de Tursan, situées deux lieues à l’ouest du Méracq. Jean Dubern, en se rendant de sa maison, voisine de la vieille église du Méracq, au château de Boueilh (alias de Lasque-Fortisson), résidence de son ami Fortisson, passe logiquement par Mondebat, baronnie de M. de Caplanne.
D'après un registre détérioré contenant un relevé de terres, terrier du Méracq datant de la fin du règne de Louis XV (1774), « Le sieur Dubern tient et possède une maison (...) jardin, terre labourable et chatag (...) ». Au total neuf pièces de terre contenant 70 arpents 17 lattes lui appartenaient, ainsi qu'à Arzacq, le bois appelé Lartigale (ou Lartigole ?) et un taillis qui comprenaient 3 arpents 11 lattes. La maison Dubern, au Méracq, est la plus proche de la vieille église, dans laquelle se trouvait une sépulture familiale.
« Le 6 août 1763 mourut de mort subite Me Jean Dubern notaire royal, âgé de 70 ans et fus ensevely le lendemain dans l’église du Pr. lieu auprès de ses ancêtres » (précision spécifique à cet acte).