Quoiqu'il fut le puîné, son père lui laissa la meilleure part des biens de la maison. Il avait le jugement si bon, et une si grande expérience aux affaires qu'il a toujours été l'arbitre des gentilhommes. D'où vient qu'en l'an 1621, étant survenues des notables traverses à la noblesse du Bugey, il fut député avec le comte de Grolée et le seigneur de Peysieu pour y remédier, et avait l'entière direction des intérêts de ce corps là, pour lequel et pour les affaires de la noblesse de Bresse il a aussi été souvent député à la cour.