Antoine Salichon importa les métiers à tisser dits "à la zurichoise" à Saint-Étienne. Ces métiers étaient favorisés par l'administration de l'époque et c'est ainsi qu'Antoine Salichon avait en 1771 32 métiers, l'un des premiers à constituer un atelier à son compte. Il est en effet un négociant à la réussite considérable. Néanmoins il s'attache également à cumuler les charges comme celle d'Huissier de salle de la Reine. En 1787, il brigue cependant un certificat d'infirmité l'empêchant d'exercer cette fonction alors que les échevins prirent à témoins la population pour attester de sa luxuriante santé qui lui permettait de faire des voyages et d'aller à cheval pour ses affaires. Durant la révolution il fut arrêté comme "accapareur" par Claude Javogues le 18 décembre 1793, son fils Antoine ira réclamer sa liberté.
Louise Ravel de Montagny apporte en dot notamment la seigneurie de la Porchère (qui regroupe Curnieu et Montverdun, Montravel? dans les communes de la Fouillouse et Villars). C’est ainsi qu’Antoine Salichon prête hommage pour sa femme de la rente noble de la Porchère en 1761 et 1776.