Portrait of François de Grossolles ( - 1706)

François de Grossolles

2e marquis de Flamarens (1652 - 1706)
Family Coat of Arms de Grossolles

Parents

Notes

non marié.

Fut obligé de sortir du royaume à cause d’un combat singulier ; le roi d’Espagne lui avait accordé 1 000 écus de pension, et l’avait décoré de la Clef d’Or et la reine d’Espagne, en l’absence du roi, donna ses ordres pour le faire enterrer d’une manière convenable à sa qualité afin qu’il ne manquat rien aux funérailles d’un étranger éloigné de son pays et de ceux que sa maison.

 


Portrait vers 1700

 

Participe le 22 janvier 1662 au fameux duel des deux frères La Frette/chevalier de Saint Aignan/vicomte d’Argenlieu contre le prince de Chalais/marquis d’Antin/marquis de Flamarens/marquis de Noirmoutier :

M. de La Frette aîné était au bal au Palais royal. En sortant, il poussa M. de Chalais à qui il en voulait pour une maîtresse. S'ils avaient eu des épées, il serait arrivé du désordre ; mais chacun étant habillé pour le bal, ils nouèrent la partie pour se battre le lendemain trois contre trois.

Le roi en fut averti, et envoya le chevalier de Saint-Aignan pour dire à La Frette qu'il lui défendait les voies de fait, et que s'il passait outre, il lui ferait couper le cou. Saint-Aignan, qui était son cousin germain, l'ayant trouvé, lui fit son compliment ; à quoi La Frettte répondit qu'il était trop de ses amis pour rompre une partie qui était faite, ajoutant qu'il valait bien mieux qu'il en fût lui-même, et que Chalais trouverait bien un homme à lui donner. Saint-Aignan, sans considérer qu'il venait de la part du roi, accepta la partie et l'on manda à Chalais de chercher un homme de plus.

Les huit combattants furent :

Le combat ne devint funeste qu'au marquis d'Antin, qui fut tué tout raide par Saint Aignan Le roi fut dans une furieuse colère, surtout contre le chevalier de Saint-Aignan qui était aussi plus à blâmer que les autres. Cependant, leur sort fut égal, car il fallut qu'ils songeassent tous à quitter le royaume." ..

Le prince de Chalais fut exilé en Espagne et mourut en Italie, ses comparses moururent au Portugal (Noirmoutier) et en Espagne (Flamarens) : du côté opposé, les frères La Frette purent revenir à Paris après une longue période d’exil à Rome grâce à la duchesse de Chaulnes (mais moururent sans descendance), Saint Aignan mourut en exil en Hongrie, ainsi que le vicomte d’Argenlieu.