Pierre Bodénan

Négociant en 1801 1802 1806 1807

rentier en 1812

Saint-Maurice passa aux mains d’un sieur Bodénan qui l’habita et qui devint, en 1794, membre du Comité de surveillance révolutionnaire de Clohars. Sous la Restauration encore, l’ancienne abbaye appartenait à son héritière, Ursule Bodénan. Les Bodénan conservèrent comme hôte ou locataire l’ex bernadin Launay.

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Extrait des papiers de famille, qui comporte des erreurs au début (Gardic devient Le Bihan, origine de Besançon douteuse) mais reste instructif pour la suite :  

« L'aïeul Bodénan vint de Besançon se marier en Bretagne lors de la Compagnie des Indes. Il épousé Mlle Le Bihan qui possédait les fermes de Kervenanec entre Kermelo et Larmor. Celles-ci revinrent à son fils Auguste. L'aïeul avait construit deux maisons dans la rue de la Petite Porte (rue du Lycée) qui furent également laissées à Auguste, et les trois maisons 21, 22 et 23 du cours des quais. Le 21 (les douanes) revint à Madame Roquebert. Le 22 à Madame Bréger, le 23 à Madame Laurent. Saint-Maurice sur la Laïta resta indvis entre Marie-Jacquette et Madame Bonnecarrère. Enfin, Kergastel indivis fut le lot d'Ursule et de Marie-Jacquette. Celle-ci, l'aînée, resta célibataire pour accomplir le désir de sa mère mourante afin d'élever ses frères et sœurs. De grande valeur, on la considérait comme chef de la famille. »