Né à Arzacq ou au Méracq, paroisse rurale immédiatement voisine. La petite ville d’Arzacq, située en Chalosse, faisait partie du comté de Louvigny, fief de la Maison de Gramont. Arzacq, pointe avancée française aux frontières du « royaume de Navarre » – réduit pour l’essentiel à la vicomté de Béarn –, et siège d’un marché au bétail d’importance régionale, avait la ville de Saint-Sever pour capitale administrative et judiciaire, tout en dépendant sur le plan religieux de l’évêque de Lescar, en Béarn.
Pierre Dubern (né vers 1620), jurat d'Arzacq en 1655-1657, mais aussi baile du comté de Louvigny, c'est à dire agent domanial investi des pouvoirs d'un prévôt, était au service d'Antoine III de Gramont (1604 + 1678), comte de Guiche puis duc de Gramont, maréchal de France, comte de Louvigny et seigneur d'Arzacq.
Il n'est pas exclu que ce Pierre Dubern, puisse s'identifier à Pierre Dubern (né vers 1620), notaire royal au Méracq (voir la fiche de ce Pierre Dubern, notaire, auteur d'un rameau demeuré au Méracq au XVIIIe siècle).
A la génération précédente, Pierre Dubern (né vers 1580), jurat d'Arzacq et baile du comté de Louvigny en 1620-1622, était également qualifié de "fermier du revenu du comté de Louvigny", pour Antoine II de Gramont (1572 + 1644).
Le nom de l'épouse de Pierre Dubern (né vers 1620) est incertain. Il est attribué par tradition mais, à ce jour, n'est étayé par aucun acte.