Manoir de Crenarz à Lescouët-Gouarec

manoir du Crénard

Catégorie : Monuments non religieux
État actuel : disparu
Familles associées au lieu : de Crénarz, de Quénécan, N

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La seigneurie de Crénarz (ou Crenars ou Crenard) et le manoir appartenaient, en 1411, à Olivier de Crénarz, puis il entra dans la maison de Quénécan dés 1421, époque à laquelle nous trouvons un Maurice de Quénécan, sieur de Crénarz et de Penhaër, en Saint-Tugdual. Son fils Jean vivait en 1432, et son petit-fils Lancelot de Quénécan ne mourut qu'en 1490. Louis de Quénécan, sieur de Crénarz et de Penhaër, fournit aveu en 1512, et mourut en 1525, laissant un fils, nommé aussi Louis, qui hérita des manoirs de Crénarz et de Penhaër, ainsi que le constate son aveu, daté du 9 octobre 1526. Yvon de Quénécan, fils de Louis, rendit aveu pour Crénarz en 1546, tandis que Jeanne, sa sœur, avait reçu en partage le manoir de Penhaër qu'elle porta à son mari Charles Méhaut, sieur de la Villeboury. Il est probable qu'Yvon eut une fille qui fut mariée à Jean Bobille, sieur de Campostal, puisqu'en 1566, celui-ci fait aveu à Louis de Rohan pour le manoir de Crénarz à cause duquel, dit cet aveu, « le sieur de Crénarz a et lui appartient prééminences, privilèges, tombes, enfeus et enterrements en l'église paroissiale de Lescoët, prohibitifs à tous autres, ceintures, lisières, courroy ès églises de Lescoët et Saint-Roch, justice patibulaire à trois posts.... etc. ». En 1573, le domaine de Crénarz appartenait à Jean Méhaut, sieur de la Villeboury, très probablement fils de Charles Méhaut, et à sa femme Catherine Le Maguniou. Il le possédait encore en 1593, et nous trouvons sa fille, Marguerite Méhaut, épouse de Jean de Maigné, dame de Crénarz en 1613. Le 10 novembre 1638, Marguerite Méhaut vendit cette terre à Jean de Goesbriant, et, en 1672, le fils de celui-ci, Yvon de Goesbriant (ou Goësbriant), marquis de Goesbriant et de Crénarz, et sa femme, Françoise-Gabrielle de Kergorlay, rendaient aveu pour Crénarz à maître Pierre Guepin, avocat, procureur d'Anne de Rohan, princesse de Guémené. Le manoir revint ensuite à ses premiers possesseurs en la personne d'Yvon de Quénécan, mari de Françoise de Tremereult, qui mourut en 1752 et dont hérita sa tante, Jehanne de Quénécan, dame douairière de la Villeboury et de Kerconte et propriétaire de Kerpabu, Kerprigent, etc. (M. L. Galles).