le château de la Noë-Sèche (XV-XVIIème siècle), propriété d'Isabeau de Robien (fille de Louis, capitaine de Cesson, près de Saint-Brieuc, et de Perrine de la Motte de Bossac) au XIVème siècle. Isabeau devient, au courant de 1397, la première épouse de Philippe (seigneur de Coatgoureden et de Locmaria en Ploumagoar). En 1449, cette demeure appartient à Allain de Robihan, puis devient la propriété de la famille de Kymerc'h ou Kerymerch. En 1479, Jeanne de Rostrenen est qualifiée de dame de Ranleon et de la Noë-Sèche. C'est ensuite la famille de Tinténiac qui a ce domaine par le mariage, vers 1520 de Pierre, seigneur du Porcher, avec Françoise de Kerimerch, dont il prit les armes. Elle est remplacée par la famille Budes, dont Jacques, seigneur du Tertre-Jouan (paroisse de Ploufragan), La Noë-Sèche, ... époux en 1520 de Jeanne de Callac, fille de Prégent, seigneur de Talcoëtmeur (paroisse de Plémelec) et de Jeanne de Châteautro. Le fief passe ensuite entre les mains des familles Hayes, Drouët, Guépin et Rabeil, Roquefeuil (en 1854). Les seigneurs de La Noë-Sèche possédaient des droits d'écussons et de bancs dans la chapelle Saint-Pierre de la Collégiale de Quintin, quatre tombes élevées d'un demi-pied en la susdite chapelle, et leurs armes en la grande vitre d'ycelle. Ils jouissaient de privilèges du même genre, dans l'antique église du Foeil. L'édifice est constitué de trois corps de bâtiment formant une cour intérieure. Le porche (XVème siècle), qui est flanqué d'une tour, comporte une porte charretière et une porte piétonne ornées d'arcs en accolade, de fleurons et de candélabres ;