Ancien manoir de La Boissière à Morlaix

Ancien manoir de La Boissière (Morlaix)
Catégorie : Monuments non religieux

l'ancien manoir de la Boissière (XV-XVIème siècle) en Ploujean, édifié le long d'une ancienne voie romaine conduisant à Saint Jean du Doigt. De l'ancien édifice, propriété de la famille de Kersulguen au XVème siècle, on voit encore des restes d'une tourelle avec mâchicoulis, une petite tour et une porte cintrée. A noter que Tanguy de Kersulguen était sénéchal de Morlaix en 1455. Pierre de Kersulguen et son épouse Marguerite du Perrier (dame de Bongoat) auraient accueilli en 1505 la reine Anne de Bretagne en leur manoir. En 1627, Marguerite de Kersulguen (fille de Jean et de dame Marguerite Le Bihan) épouse Jean Le Dresnec, seigneur de Penanru. Au XVIIème siècle, Jean de Kersulguen (fils de Michel de Kersulguen et de dame Philippe de Lanloup) épouse Françoise du Parc. Le domaine de La Boissière passe de la famille de Kersulguen à la famille de Lannion avant d'être cédé à la famille Stapleton (d'origine anglaise). L'entrée du manoir se faisait jadis par un portail ornait d'un blason sculpté et dont seuls demeurent les piliers verticaux. Le blason a été inséré dans un muré en 1950. Une pierre sculptée fut acquise par Aimé Vacher et transportée dans son manoir de Roch ar Vrini ("Monsieur et Madame Aimé Vacher récupérèrent au manoir de La Boissière, au cours de démolition de bâtiments, une pierre d'un mètre trente sur soixante-dix centimètres environ, sur laquelle sont sculptées les armoiries alliées de Jean de Kersulguen et de Béatrice de Keramborgne, seigneur et dame du lieu en 1480 ..... L'écusson, supporté par un aigle qui le tient dans ses serres, est gravé d'un lion, de sept annelets, d'un heaume et de trois coquilles. Il est accosté de deux figurines d'anges qui déploient deux banderoles sur lesquelles se lit, en caractères gothiques, la devise de la maison de Kersulguen : Lessez dire")[Marthe Le Clec'h]. Une statue gallo-romaine et en or, aujourd'hui au musée de Morlaix, avait été découverte en 1780 dans le jardin de la Boissière. On y trouvait jadis un pigeonnier auquel on accédait par une porte en ogive, décorée de motifs sculptés ;