http://www.infobretagne.com/lignol.html'ancien manoir du Cosquer. Le 5 mai 1394, Robin de Guernarpin rend aveu à Charles de Rohan, sire de Guémené, pour toutes les terres qu'il tient en la ville du Cosquer. En 1413, le Cosquer appartenait à Alain de Guernarpin, probablement fils de Robin, et cet Alain fournit aveu en 1414 à Charles de Rohan ; sa veuve, Péronnelle Le Tuscher, rend aveu en 1433 au nom de Louis de Guernarpin, son fils, dont elle était tutrice et nous avons deux aveux de Louis de Guernarpin datés de 1460 et 1478. Alain de Guernarpin, fils et héritier de Louis, mourut en 1503, et le manoir du Cosquer passa à Aliette, soeur d'Alain, mariée à Louis de Beaucours, fils d'Yvon de Beaucours, sieur de Kerourhin. Louis mourut en 1553, laissant les terres du Cosquer et de Kerhourhin à son fils Yvon. Celui-ci épousa Jeanne Le Vestle, qui lui apporta la terre de Kermarquer, et rendit aveu en 1540. Jeanne vivait encore en 1569 et, l'année suivante, son fils, Louis de Beaucours, possédait le Cosquer, Kerourhin et Kermarquer. Ivon de Beaucours avait eu aussi une fille, Françoise de Beaucours qui, en 1548, était mariée à Augustin Le Voyer, sieur de Barach. Louis de Beaucours eut cinq enfants : Jean, l'aîné, qui mourut sans héritiers, et dont l'héritage passa à Bertrand, son frère puîné, qui décéda en 1650. Des trois filles de Louis de Beaucours, la première, Guyonne, épousa Louis Hervé et lui porta le manoir de Kermarquer ; la seconde, Claude, était femme, en 1623, d'un sieur de Kergoët ; et la troisième, Jeanne, est seulement nommée. Nous trouvons en 1632, un Olivier de Beaucours, sieur du Cosquer, qui était peut-être le fils de Bertrand. Vers la dernière moitié du XVIIème siècle, le manoir du Cosquer était possédé par Louis Hamon, sieur de Lagonnay, et en 1728, cette terre était divisée en partie : l’une d’elles appartenait à Renée Le Corre, dame de Kerrio, et l'autre, à René-Theophile de Maupeou et sa femme, Renée-Blanche de Banneville, petite-fille de Renée Huby, dame du Diarnelez, morte en 1726, d'après leurs aveux à Hercule-Mériadec de Rohan, prince de Guémené (M. L. Galles) ;