Le domaine relevait de la chapellenie de Cayrol. En 1516, Jeanne de Rodorel, femme de Phillipe Lacam, bourgeois de Figeac, instruit son testament en son repaire de Massebaque, dont son mari est le seigneur. Le chateau a appartenu au XVIIIème siècle à la famille Farals de Baillot qui y demeurera pendant la révolution. L'édifice, soigneusement restauré, épouse le plan classique de la maison - forte quercynoise : un massif corps de bâtiment de forme rectangulaire, à trois niveaux, avec une haute tour circulaire engagée dans la façade. source de l'histoire du château de Massebaques
Un chefs de monitoire raconte des vols s'étant déroulé tout au long de l'année 1771 au Noble Louis François de Farals de Baillot, seigneur de Baillot, écuyer de sa majesté, lieutenant de cavalerie et garde du corps du roi. Il fait référence au château de Massebaque, à son pigeonnier, à sa grange et à ses greniers. Après le départ du sieur de Baillot de la ville de Gramat pour se rendre avec toute sa famille dans son château de Massebacques, près de la ville de Figeac, et dans les mois de Février ou Mars de 1771, des voleurs s'introduirent avec des fausses clefs dans le château et allèrent dans les greniers où ils dérobèrent les diverses denrées qu'il y avait laissé ou la majeure partie d'entres - elles. La même année et en plein cours du cârème, ils entreprirent de lui enlever une quantité considérable d'huile de noix, qu'il avait dans des auges de pierre, après avoir tout de même ouvert avec des fausses clefs les cadenas du château. Ils penetrèrent vers le mois de Mai de 1771 jusque dans le pigeonnier du château, et y enlevèrent tous les jeunes pigeons et les oeufs qui y étaient et que même contents de ce fait ils s'en rendirent coupable le mois de Juin suivant. Ils enlevèrent dans le cours de la même année, en l'absence du sieur de Bailllot son cachet d'argent marqué et gravé au coin de ses armes et dans les mois de Novembre et de Décembre, les mêmes personnes lui enlevèrent dans ses greniers une quantité considérable de Bled - Fromo. Ils profitaient de son absence pour entrer quand ils le voulaient dans le château et les greniers et la grange et pillaient tout ce qu'ils trouvaient à leur goûts, et ils n'épargnèrent même pas le foin. Ils portèrent leur ardièse jusqu'à introduire dans les écuries du sieur de Baillot des cheveaux pour consommer le foin qu'ils ne pouvaient pas emporter. Dans la même année, les mêmes ou d'autres personnages ont entrepris de couper furtivement dans les biens du sieur de Baillot situés dans l'étendue de la juridiction de Gramat les arbres fruitiers et d'autres espèces d'arbres. En somme, tout ceux et celles qui savent, car ils l'ont vue, entendu ou autrement quels sont les serruriers qui fournirent aux voleurs les fausses clefs avec les lesquelles ils ouvrirent les portes et les cadenas du château, de la grange , des greniers, des écuries et du pigeonnier du sieur de Baillot, ou les fauteurs, les complices et les adérents des voleurs doivent nous le dire afin de mettre ses éléments dans les révélations rapportés en la forme requise au sieur de Baillot qui aura le droit de rendre justice.
Joseph - Dominique de Cheylus, par la grâce de dieu et du siège apostolique, Évêque, Baron et comte de Cahors : À tous les fidèles de notre diocèse, salut et bénédiction. Sur la requète nous ayant été présentée par Messire Louis - François de Farals de Baillot, en conséquence de l'ordonnance qu'il nous a donné de Me. Amadieu , Lieutenant de Juge de la Barronie de Gramat, en date du 30 Janvier dernier, qui lui permet de demander monitoire. Nous permettons la publication des chefs de monitoire, énoncés dans la requète, dans notre diocèse. Nous demandons aux curés et aux vicaires qui seront sur ce requis de procéder à la publication pendant trois Dimanches consécutifs au prône de leurs messes paroisssiales et nous demandons à tout ceux et celles qui ont connaissance de l'identité des dits chefs de la révéler au plus tard dans les trois jours qui suivront la troisième publication, sous peine d'excommunication. Nous entendons néanmoins que les révélétions ne peuvent servir qu'aux intérêts civiles. Donné à Cahors le trente Mars Mille - sept - cent - soixante - douze par Mr. le Vicaire général, Calmette, Secrétaire. Ceci est un compte rendu rédigé par Gaspard de Terves du chefs de monitoire qui est originalement rédigé en français de l'époque et qui a été adapté à la langue française actuelle.
chefs de monitoire du cambriolage au chateau de Massebaque