Laurent-Auguste Pelletier de Chambure Laurent-Auguste (1789-1832) - Colonel d’état-major général (27 juillet 1831). Né le 30 mars 1789 à Vitteaux (Côte-d, Or) dans la famille du directeur des postes Pierre-Hugues-Louis-Jean Pelletier de Chambure (1757-1794) et de son épouse Marie-Elisabeth Pioret (son père le 27 Germinal II (16 avril 1794) fut traduit devant le Tribunal révolutionnaire de Paris pour « transmission d’un message du roi Louis XVI au prince de Condé » (avoir fait passer la Correspondance de Louis XVI au prince de Condé), condamné à mort par Fouquière-Quentin Fouquier-Tinville (1746-1795) et guillotiné sur la place de la Révolution le même jour, 3 Brumaire de quatorzième année (25 octobre 1805) entre à l’École militaire de Fontainebleau (Ecole speciale militaire a Fontainebleau), d’où le 10 octobre 1806, à l’âge de 17 ans, il est libéré dans l’armée comme sous-lieutenant du 34e régiment de ligne (34e régiment d, Infanterie de ligne) du colonel Jean-Antoine-Alexandre Dejean (1765-1848), participe aux campagnes de 1806-1807, sous le commandement du colonel Dumutier (Pierre Dumoustier) (1771-1831), puis du colonel Remond (Charles-François Remond, dit Remonda) (1761-1843) combat à Saalfeld, Iéna (Iena), Pułtusk (Pultusk), Ostrolenka (Ostrolenka) et Friedland (Friedland). En 1808, il a été affecté avec le régiment à l’armée d’Espagne (Armée d’Espagne), le 17 août 1809 - lieutenant, s’est distingué dans la bataille de Moron, où, accompagnant un chariot avec des munitions à la tête de 60 soldats, il a été encerclé et attaqué par un détachement espagnol (600 personnes), a reçu une blessure par balle sur le côté, mais a réussi à se frayer un chemin vers le sien, et les assaillants ont perdu jusqu’à 80 tués et blessés, 12 avril 1810 - aide de camp du gouverneur de Ciudad-Rodrigo (Gouverneur de Ciudad-Rodrigo) Général de brigade Reynaud (Benoit-Hilaire Reynaud) (1772-1855), époux de sa sœur aînée Marie-Angélique (Marie-Angélique-Elisabeth Pelletier de Chambure) (1781-), blessé au siège de Zaragosse (Saragosse), a combattu à Lucena, Arzobispo (Arzobispo), Ocagna (Ocana), Astorga (Astorga), Villagarcia (Villagarcia) et Busaco (Busaco), a acquis la réputation d’être l’un des officiers les plus courageux de l’armée Français, a acquis la réputation d’être l’un des officiers les plus courageux de l’armée Français (envoyé par le général Reynaud à Salamanque, dirigé par 800 soldats, réussit à traverser l’armée anglo-espagnole et à mener à bien la mission, mais sur le chemin du retour fut attaqué par un ennemi supérieur (1 200 sabres, 1 800 baïonnettes et quatre canons) et, repoussant les attaques continues, retourna à Salamanque, où il ne ramena que 95 hommes ; une autre fois, capturant l’une des redoutes espagnoles, il mena ses soldats à l’attaque trois fois, et quand il remarqua une hésitation parmi eux, il se précipita seul, tua le commandant ennemi, et blessa plusieurs artilleurs, que l’exploit de ses subordonnés à un assaut décisif, et lui-même reçut une grave blessure au bras). Le 5 mai 1811, il perd un cheval tué sous ses ordres et est grièvement blessé à l’épaule droite à la bataille de Fuentes d’Onoro, après quoi il prend sa retraite et retourne en France, où il agit comme auditeur au Conseil d’Etcat, puis sous-préfet de Mons (Sous-préfet de Mons), le 7 juillet 1812, il retourne au service actif avec la nomination d’aide-major principal (aide-major) de l’état-major du maréchal Augereau (Charles-Pierre-François Augereau) (1757-1816), Commandant du XIe Corps de la Grande Armée,Cantonné en Allemagne, il est promu capitaine le 8 février 1813 et affecté à l’état-major du général Jean Rapp (1771-1821), commandant du X corps d’armée à Dantzig. Il prit part à la défense de la forteresse contre le corps de siège russe du duc de Wurtemberg (Alexander Friedrich Karl von Wurttemberg) (1771-1833), commanda une compagnie de volontaires appelée « Enfer » (Compagnie franche l, Infernale) - selon le baron Marbo (Jean-Baptiste-Antoine-Marcellin de Marbot) (1782-1854): « Dans la nuit du 16 au 17 novembre 1813, l’ennemi soumit Dantzig à un bombardement particulièrement féroce, l’une des bombes transperça le toit de la caserne, tomba dans la pièce, où le capitaine Pelletier de Chambur dormait et explosait à côté de son lit. Le brave capitaine se réveilla soudainement, mais comme le roi Charles XII dans de telles circonstances, il resta absolument intrépide, prit un stylo et écrivit le message suivant au duc de Wurtemberg: « Prince, vos bombes ont perturbé mon sommeil, à la suite de quoi j’ai décidé de marcher avec mon brave jusqu’à vos batteries et de prouver à quel point il est dangereux de réveiller un lion endormi. La nuit du 16 novembre 1813, un quart d’heure avant mon départ. Auguste de Chambure » (Prince, vos bombes ont troublé mon sommeil; j,ai resolu de faire une sortie avec mes braves pour enclouer vos mortiers: l,experience vous prouvera qu,il est toujours dangereux d,eveiller le lion qui dort. Minuit, 16 novembre 1813 ; un quart d,heure avant ma sortie. Auguste de Chambure). Le capitaine rassembla alors sa compagnie, la conduisit sous le couvert de l’obscurité jusqu’au pied de la Redoute de Kabrunn et captura la fortification et la batterie dans une attaque rapide, avec plus d’une centaine de Russes tués sur place ou blessés, le reste fuyant vers la deuxième ligne. Chambur ordonna que les canons soient martelés et laissa sa lettre dans l’un des mortiers. 10 décembre 1813 - chef de bataillon, le 29 décembre 1813 capturé par les Russes et fait prisonnier de guerre à Saint-Pétersbourg, où il resta jusqu’à la première Restauration des Bourbons, le 30 mai 1814 il retourna dans son pays natal et le 26 octobre 1814 reprit son service comme aide de camp du général Reynaud, pendant les « 100 jours » il rejoignit l’empereur, le 28 avril 1815 il fut confirmé au grade de chef de bataillon et fut engagé dans la formation du corps des volontaires de Côte-d, Corps francs de la Sote-d, Or, dirigé par le général Claude-Jacques-Joseph Lecourbe (1759-1815), et combat le 30 juin à Foussemagne, le 2 juillet à Chevremont et le 8 juillet 1815 à Bavilliers. Après la Seconde Restauration, il est condamné à mort par contumace pour avoir fusillé un paysan qui refuse d’enlever la cocarde blanche, condamné à mort par contumace et contraint de fuir à Bruxelles (Bruxelles, Belgique), où, avec le philosophe Louis Gruyer (1778-1866) et l’ancien commandant du 3e régiment de jaegers à cheval, le colonel Lavostin (Anatole-Charles-Alexis de Lawoestine) (1786-1870) organise une compagnie viticole appelée « Gruyer et Cie », Le 26 juillet 1820, il reçut une grâce et retourna à Paris où, le 20 janvier 1821, il reçut une pension de 1 600 francs avec le grade de capitaine. Après la Révolution de Juillet, il reprend du service, le 2 décembre 1830, il est promu lieutenant-colonel et nommé officier d’ordonnance du maréchal Jean de Dieu Soult (1769-1851), le 24 janvier 1831 il est nommé à l’état-major (Yett-major) du ministre de la Guerre (Minis)tre de la Guerre) Le maréchal Soult et le 27 juillet de la même année a reçu le grade de colonel. Il meurt du choléra le 11 juillet 1832 à Paris à l’âge de 43 ans et est enterré au cimetière du Père Lachaise (Cimatiere du Père-Lachaise). Chevalier de la Légion d’honneur (13 octobre 1811), officier de la Légion d’honneur (27 juillet 1831), officier de l’ordre royal d’Espagne (Ordre royal d’Espagne) et de l’ordre de la Couronne de Westphalie (Orden der Westfálischen Krone). Le 1er février 1815, il épousa Helena Wilhelmina Blydestein (1794-1829) et n’eut pas d’enfants. Le nom du colonel est gravé sur l’Arc de triomphe de l’Etoile, et son portrait, exécuté en 1816 par le peintre Louis Prot (-1829), est la propriété du Musée de l’Armée (Musée de l’Armée, Armée, Paris).