Ses services en émigration sont attestés en ces termes par le Prince de Condé:
" Je certifie que le Chevalier Le Mintier, gentilhomme breton, mon escuyer, s'est conduit avec la valeur la plus brillante, la plus froide et la plus soutenue aux affaires des 2 et 8 décembre 1793, qu'il ne m'a pas quitté un seul instant quand j'ai marché à la tête de la noblesse pour attaquer le village de Bentheim, que nous avons emporté l'épée à la main et qu'il s'est conduit de manière à mériter l'estime particulière de l'armée, dont il fait partie et de celle de ses compatriotes, dont il s'est rendu digne, et de tous les braves défenseurs du Trône et de l'autel. Fait à Hagueneau le 21 décembre 1793".
Après le licenciment définitif des corps émigrés en 1801, le chevalier Le Mintier demanda à rentrer en France mais l'autorisation ne lui étant promise que sous la condition qu'il prendrait du service pour le gouvernement opposé à celui des Bourbons, il refusa et mourrut à Offenbach en 1813. Il ne fut point marié.