Portrait de Hippolyte Marie Guillaume de Rosnyvinen (1778 - 1850)

Hippolyte Marie Guillaume de Rosnyvinen

marquis de Piré
1er comte de l'Empire (1814 - )
1er baron de l'Empire (1808 - )
Blason de la famille de Rosnyvinen
  • Né le 31 mars 1778 à Rennes
  • Baptisé le 11 mai 1778 dans cette ville
  • Décédé le 21 juillet 1850 à Paris, à l'âge de 72 ans

Parents

Famille

Occupations

Distinctions

  • grand officier de l'ordre de la Légion d'honneur
  • chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Notes

Piret (Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen de Pire) Hippolyte-Marie-Guillaume (1778-1850) – Marquis de Pirais ( Marquis de Pire) fut baron de l’Empire (2 août 1808), comte d’Empire (3 avril 1814), général de division (15 octobre 1813). Né le 31 mars 1778 à Rennes (Rennes, Ille-et-Vilaine) dans la famille du comte Pierre-Marie de Ronivinen de Piré de Rosnyvinen de Pire) (1739-1802) et son épouse Hélène-Marie Eon du Vieaux-Chastel (1752-1837), sont issus d’une vieille famille aristocratique de Bretagne ( Bretagne), avec le déclenchement de la Révolution, émigre à l’étranger avec sa famille le 20 juillet 1789 et le 2 janvier 1792 à l’âge de 13 ans rejoint le Régiment des Gardes du Corps du Roi dans le cadre de l’Armée des Princes (Armee des Princes) ), le 15 mars 1794, il est affecté au régiment d’infanterie de Rohan, sous le commandement du colonel Toussaint-L eonard (Comte de La Villeon de La Villevallio) (1746-1795) participe à l’expédition des comtes de Puisay (Joseph-Geneviève de Puisaye) (1755-1827) et de Louis-Charles Le Cat d,Hervilly) (1755-1795) sur la presqu’île de Quiberon, était avec un régiment dans la division du général marquis de Sombrail (Charles-Eug e ne-Gabriel de Virot) de Sombreuil) (1770-1795) et 3 Thermidors iii (21 juillet 1795) ont reçu une blessure par balle à la poitrine dans le bcontre les républicains du général Ghosch (Louis-Lazare Hoche) (1768-1797). Après sa convalescence, il rejoint l’Armée royale et royale en Vendée en mars 1796, combat sous le commandement du comte de Puise en Bretagne, 25 Vantoise IV - La Chaboterie de Saint-Sulpice-le-Verdon est blessée d’une balle dans le bras à la bataille de La Chaboterie de Saint-Sulpice-le-Verdon, le 27 Germinal IV (19 avril 1796) il participe à la bataille de Saint-Hilaire-des-Landes, et en 1798 est mis hors la loi (hors la landes) loi) et est forcé de se cacher de la persécution. Après l’annonce d’une amnistie générale du 7e nivoz de la VIIIe année (28 décembre 1799), il dépose les armes et le 29 vantoz de la VIIIe année (20 mars 1800) rejoint le régiment de hussards, organisé le 17e vantose de la VIIIe année (8 mars 1800) de jeunes aristocrates revenant d’émigration sous le nom de hussards volontaires du Premier Consul (Hussards volontaires). du Premier consul), 1 Messidor de la huitième année (20 juin 1800) – Capitaine, 9e Freemer de la IXe Année (30 novembre 1800) sous le commandement du chef de brigade, Marin de La Baraudière ( dit de La Barbe) arriva à Ebersberg, où il rejoignit l’armée du Rhin du général Moreau (1763-1813), combattit 12 Freemer de la IXe année (3 décembre 1800) à Hohenlinden, après la conclusion des 20 pluvioses de la IXe année (9 février 1801) du traité de Lunéville (Trait e de Luneville) servi à partir de 3 germinaux IX - 24 mars 1801 dans la garnison de Metz (MetzMoselle) et après la dissolution du régiment du 20e Germinal de la IXe année (10 avril 1801) à la retraite. Le 22 septembre 1805, il retourne au service actif avec une nomination à l’état-major de la Grande Armée (Etat-major-général de la Grande Arméee), a participé aux campagnes de 1805, 1806 et 1807, a combattu 11 affranchis de la XIVe année (2 décembre 1805) à Austerlitz, le 14 octobre 1806 à Iéna et le 29 octobre 1806 à la prise de la forteresse de Stettin, le 30 décembre 1806 - chef d’escadron du 10e régiment de hussards (10 e Régiment de hussards) du colonel Breesch ( André-Louis-Elisabeth-Marie Briche) (1772-1825), du 17 mars au 25 juin 1807, il fut aide de camp du maréchal Berthier ( Louis-Alexandre Berthier) (1753-1815), combattit le 14 juin 1807 à Friedland, le 25 juin 1807 colonel, commandant du 7e régiment de chasseurs-acheval) dans le cadre de la division de cavalerie du général Lassalle (Antoine-Charles-Louis Collinet Lasalle) (1775-1809). En 1808, il accompagne le maréchal Berthier, nommé chef d’état-major de l’armée espagnole (Armee dEspagne), dans la péninsule ibérique, participe à la bataille de Somo-Sierra le 30 novembre 1808, où il effectue personnellement la reconnaissance des positions espagnoles avant l’attaque légendaire des lanciers polonais de la Garde (1er Régiment de chevau-légers). polonaise de la Garde Imperiale). Le 1er janvier 1809, il reprend le commandement du 7e régiment au sein de la division du général Bordesoul de Pommeroux (Etienne Tardif de Pommeroux, Comte Bordessoulle) (1771-1837), 10 mars 1809 - Général de brigade, 30 mars 1809 - Commandant de la 2e brigade du 8e régiment de hussards du colonel Deban de Laborde (1769-1809) et du 16e régiment de Jaegers à cheval du colonel Maupoien de Laborde Vandole (Louis-Joseph) Maupoint de Vandeul) (1766-1849), participe à la campagne d’Autriche dans les rangs de la 2e division de cavalerie du général Louis-Pierre Montbrun (1770-1812) du IIIe corps du maréchal Davout (Louis- Nicolas Davout) (1770-1823) de l’armée allemande (Armée d’Allemagne), combattit le 19 avril à Teugen-Hausen, le 21 avril à Schirling, le 22 avril à Eckmuhl, le 23 avril à Ratisbonne ( Ratisbonne), où il fut blessé et le 3 mai 1809 à Ebersberg, le 18 mai 1809 transféré avec la brigade à la 1re division de cavalerie légère du général Lassalle IV du corps d’armée du maréchal Masséna (1758-1817), combattit du 21 au 22 mai à Aspern-Essling ) et les 5 et 6 juillet 1809 à Wagram. Le 20 janvier 1810, il est commandant d’une brigade de cavalerie dans le cadre du Corps d’observation du Brabant et, le 1er mai 1810, il est transféré au Corps d’observation néerlandais (Corps d,observation de) la Hollande), 19 avril 1811 – au Corps d’Elbeobservation dElbe, le 9 janvier 1812 – commandant de la 3e brigade de cavalerie, le 1er juillet 1812 – commandant de la 4e brigade (8e régiment de hussards et 16e régiment de cavalerie) de la 1re division de la cavalerie légère du général Pierre-Joseph Bruyère (1772-1813) du Ier corps de cavalerie du général Nansouty (Etienne-Marie-Antoine-Champion Nansouty) ) (1768-1815), participe à la campagne de Russie, combat à Ostrovno, où son aide de camp, le capitaine Armand-Barth el e my-Dominique-Jacques de Castelbajac, est blessé par un coup de sabre (1787-1864), à Vitebsk, Smolensk et Borodino, où le 8e hussard perdit le colonel blessé Kötlosket (Charles-Yves-Cezar-Cyr du Coetlosquet) (1783-1837) et le capitaine Eugène-Marie-Gabriel dArgout (1787-1868 Français). - 1814, combat le 2 mai 1813 à Lutzen et le 30 août 1813 à Kulm, le 15 octobre 1813 – général divisionnaire, commandant de la 9e division de cavalerie légère du V corps de cavalerie du général Miglio (Edouard-Jean-Baptiste Milhaud) ) (1766-1833), combat du 16 au 19 octobre 1813 à Leipzig, le 27 janvier 1814 à Saint-Dizier, le 29 janvier 1814 à Brienne-le-Château, le 1er février 1814 à La Rothière ), le 3 février 1814 à Troyes, le 17 février 1814 à Mormant et le 27 février 1814 à Laferte-sur-Aube. Pendant la Première Restauration, il reste sans nomination officielle à partir du 1er novembre 1814, pendant les « 100 Jours » il rejoint l’Empereur et le 22 mars 1815 proclame à Rennes le retour de l’Empire, le 23 avril 1815 - chambellan de l’Empereur (Chambellen de lEmpereur), commandant de la 2e division de cavalerie légère du IIe corps du général Reil ( Honoré-Charles-Michel-Joseph Reille) (1775-1860) de l’Armée du Nord, participe à la campagne de Belgique, se distingue aux batailles des Quatre-Bras le 16 juin (Quatre-Bras) ), le 18 juin à Waterloo et le 1er juillet 1815 à Rocquencourt, où, sous le commandement général du général Exelmans (Remy-Joseph-Isidore Exelmans) (1775-1852), il dirige la 2e colonne du 1er régiment de chasseurs cheval) du colonel Simonneau (Pierre-Joseph-Victor Simonneau) (1775-1861) et du 6e régiment de chasseurs-à-cheval) Colonel Paul-Eug ene de Faudoas de Barbazan (1788-1844). Après la Seconde Restauration, il fut expulsé de France par ordonnance royale le 24 juillet 1815 et émigra en Russie, où il eut une liaison scandaleuse avec l’épouse de l’adjudant général Nikolaï Mikhaïlovitch Borozdine (1777-1830) Elizaveta Alexandrovna Zherebtsova (1787-1841), qui en 1818 donna naissance à son fils Vladimir (Borozdin, ayant appris la disgrâce, soumit immédiatement à Alexandre Ier (1777-1825) une demande de divorce, mais ce dernier le persuada de donner son nom à l’enfant et d’envoyer sa femme avec le nouveau-né à l’étranger, après quoi le général écrivit à sa femme tous les domaines à la condition que qu’elle ne retournera jamais en Russie). Le 26 mai 1819, il reçut la permission de rentrer en France, fut réintégré dans l’armée, mais resta sans engagement jusqu’à sa retraite définitive en juin 1848. Il meurt le 20 juillet 1850 à Paris à l’âge de 72 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (30 mars 1807), officier de la Légion d’honneur (9 août 1812), commandeur de la Légion d’honneur (10 octobre 1813), haut officier de la Légion d’honneur (5 janvier 1834), chevalier de Saint-Louis (15 février 1820). À partir du 3e Freemer de l’année X (24 novembre 1801), il épousa Marie-Pauline-Emilie Hey des Netumieres (1781-1842), avec qui il eut quatre fils : Edouard-Marie de Rosnyvinen de Pire (1802- ), Ernest ( Ernest de Rosnyvinen de Pire) (1804-1840), Alexandre-Elisabeth de Rosnyvinen de Pire (1809-1885) et Hippolyte-Victor-Marie ( Hippolyte-Victor-Marie de Rosnyvinen de Pire) (1815-1847). Le nomdu général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.Des portraits appariés du général et de sa femme ont été exécutés en 1810 par le peintre Claude-Louis Langloisdit Langlois de Sezanne) (1757-1845).