François-Louis Magallon

Chevalier de la Légion d'Honneur et de l'Empire, 14 février 1810

Armoirie : tiercé en fasce d'azur à deux chevrons versés et alaisés et entrelacés d'or, de gueules au signe des chevaliers et de sable fascé d'or de six pièces ; pour livrées : jaune, bleu, noir et blanc.

Magallon de la Morlière (Franavecois-Louis Magallon de la Morliere) François-Louis (1754-1825) – Comte de la Morlière (Avecomte de la Morliere) ), chevalier de l’Empire (14 février 1810), général divisionnaire (4 février 1795) et administrateur colonial. Il est né le 28 octobre 1754 à Isle-Adam (Val-d, Oise) dans la famille du lieutenant-général comte Alexis Magallon de la Morliere (1707-1799) et de son épouse Henriette-Louise-Catherine Sejon (Henriette-Louise-Catherine) Segent) (1728-1794), formé au Collège des prétres Joséphites (Isle-Adam, commune de Val-d, Oise, Ile-de-France), le 29 janvier 1769, à l’âge de 14 ans, il entre dans l’armée comme sous-lieutenant du régiment d’infanterie bourguignon (Regiment de Bourgogne-infanterie), en avril 1769 envoyé avec un régiment en Corse et sous le commandement du comte de Vaux (Noël Jourda, comte de Vaux) (1705-1788) participe aux combats contre les rebelles de Pasquale Paoli (Pasquale Paoli) (1725-1797), le 8 mai 1769 il se distingue à la bataille de Ponte-Novo ), en 1776 - Lieutenant, le 6 avril 1786 promu capitaine avec nomination au Royal Regiment of Foot (Royal Deux-Ponts-infanterie), renommé le 1er janvier 1791 en 99th Regiment of Line Infantry (99 e Regiment d,infanterie de ligne). À partir du 1er juin 1792, il sert comme aide de camp de son père, nommé commandant de l’armée du Rhin, participe aux attaques de la ligne d’Ettlingen (Lignes d, Ettlingen), est aux sièges de Philippsburg (Philippsbourg), Egra (Egra), Anvers (Anvers), Tournai (Tournai), Gand (Gand), Ekluf ( Eclufe), Philippeville, Nieuwport, Audenarde et Maestrich, 24 août 1792 chef de bataillon, 19 septembre 1792 adjudant-général, inspecteur de la côte du 15e district militaire (Inspecteur des <bb<b1103>1108>cotes de la 15e division) dont le siège est à Rouen (Seine-Maritime). - 26 Floreal de la première année (15 mai 1793) – Chef de brigade, 29 Prairial de la deuxième année (17 juin 1794) nommé à l’armée de Cherbourg (Armee des cotes de Cherbourg) et le lendemain nommé chef d’état-major des armées combinées de Brest et cherbourg (Armee de cotes) de Brest et de Cherbourg), participe aux combats contre les insurgés en Vendée, 17 Nivoz III (6 janvier 1795) sur recommandation du général Louis-Lazare Hoche (1768-1797) reçoit le grade de général de brigade, 16 Pluvioza III (4 février 1795) - Général de division, 3 Thermidors de la III année (21 juillet 1795) se distingua par la défaite du débarquement royaliste des comtes de Puisay (Joseph de Puisaye) (1755-1827) et d,Ervilly (Louis-Charles d, Hervilly) (1755-1795) sur la presqu’île de Quiberon. Le 17 décembre 1795, il est nommé chef d’état-major du corps expéditionnaire envoyé par le Comité de salut public au gouverneur général des Mascareignes. Anne-Joseph-Hyppolite de Maures de Malartic (1730-1800) pour la défense des colonies Français contre les attaques des Britanniques. 30 Prairial IV (18 juin 1796) avec commissaire du gouvernement Baco de la Chapelle (Rene-Gaston) Baco de la Chapelle (1751-1800) et Burnel (Etienne-Laurent-Pierre Burnel) (1762-1835) arrivent sur l’île d’Ile-de-France (Ile-de-- France), où il a annoncé le décret de la Convention (Convention nationale) du 16 Pluvioz II (4 février 1794) sur l’abolition de l’esclavage. À partir du 9 Thermidor VIII (28 juillet 1800), il dirige les forces armées Français sur les îles de France et de Bourbon, 3 Vendémières XII (26 septembre 1803) remplacée par le général de division Decain (Charles-Mathieu-Isidore Decaen) (1769-1852) et le lendemain nommé successeur de Philippe-Antoine-Jacob de Cordemoy (1735-1820) comme gouverneur des îles d’Ile de France et de Bourbon, 25 Vendémières XII - Le 18 octobre 1803 arrive sur le lieu de service à bord du navire de ligne de 74 canons « Marengo » de l’escadre du contre-amiral Linois (Charles-Alexandre-Léon Durand de Linois) (1761-1848), 9 nivoz xiv de la XIVe année (30 décembre 1805) transféré l’autorité Le général de division Nicolas Ernault de Rignac (baron des Bruslys) (1757-1809), quitte les Mascareignes le 2 février XIV (23 mars 1806) et rentre en France le 7 octobre de la même année. À partir du 11 novembre 1806, il servit comme commandant du 15e district militaire et prit sa retraite le 3 septembre 1814 à la Première Restauration. Il meurt le 31 décembre 1825 à Passy, Paris, à l’âge de 71 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (25 mars 1804), officier de la Légion d’honneur (28 septembre 1814), commandeur de la Légion d’honneur (14 février 1815), chevalier de Saint-Louis, chevalier de l’ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Ordo Equestris Sancti Sepulcri Hierosolymitani) et de l’ordre maltais de Saint-Jean de Jérusalem ( A proposde rdre de Saint-Jean de Jerusalem), Commandeur de l’Ordre belge du Lion des Pays-Bas (Orde van de Nederlandse Leeuw). De 20 pluvioses de la cinquième année (18 février 1797), il épousa Louise-Marguerite-Joséphine Merven (1780-1806), avec qui il eut trois enfants : Alexis-Joseph (Alexis-Joseph Magallon de la Morliere) (1798-), Jean-Baptiste-Henri <b<b1318>1322>Magallon de la Morliere) (1800- ) et Louise-Blanche Magallon de la Morliere (1802- ). Le portrait du général fut exécuté en 1815 par le miniaturiste Lecourt.