Chenier (Louis-Sauveur de Chenier) Louis-Saveur (1761-1823) – colonel d’état-major (adjudant-commandant) (3 avril 1793), frère aîné du poète André-Marie de Chenier (1762-1794) et dramaturge Marie-Joseph-Blaise de Chenier (1764-1811). Il est né le 27 mars 1761 à Istanbul (Turquie) dans la famille du consul Français au Maroc Louis de Chenier (1722-1795) et de son épouse Elisabeth (Elisabeth Lhomaka) ) (1729-1808), après son retour en France il étudie au Collège de Navarre, le 12 juin 1780, à l’âge de 19 ans, il entre dans l’armée comme cadet du régiment d’infanterie de Bassigny (Régiment de Bassigny-infanterie), Le 30 septembre 1780, il est sous-lieutenant, servant dans les garnisons de Brest (Brest, Finiste re), Lisieux (Lisieux, Calvados) et Metz (Metz, Moselle), en 1786 rappelé à Paris et affecté au Corps royal du génie avec promotion au grade de lieutenant. Le 12 juillet 1789, il assiste aux événements du Jardin du Palais-Royal, où Camille Desmoulins (1760-1794), indigné par la démission du Contrôleur général des finances Jacques Necker (1732-1804), réclame Parisiens aux armes : « Citoyens ! Le temps abhorre, Necker est viré; ce licenciement est comme l’alarme de la Nuit de Bartholomée pour les patriotes : ce soir tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ de Mars pour nous trancher la gorge. Nous n’avons qu’une seule issue : prendre les armes et mettre des cocardes pour nous reconnaître les uns les autres » (Citoyens ! Le temps ne dure pas, Necker est renvoye; ce renvoi est le tocsin d,une Saint-Barthelemy des patriotes: ce soir, tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous egorger. Il ne nous reste qu,une ressource, c,est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaitre). Le 13 juillet 1792, il est promu capitaine et affecté à l’état-major du maréchal du comte (maréchal de camp). Louis-Ernest-François-Joseph de Sparre, comte de Sparre, baron de Kronenberg (1738-1818) Armées de Champagne (Armee de Champagne), 14 germinals I- le 3 avril 1793 , il fut promu au grade de colonel d’état-major et nommé ministre de la Guerre. (Ministre de la Guerre) par le général Pierre de Ruel (marquis de Beurnonville) (1752-1821) adjudant-général de l’armée du Nord du général Custine (Adam-Philippe de Custine) (1742-1793), en 1793 suspendu de ses fonctions et installé à Beauvais (Oise) où, par arrêté du Commissaire de la Convention, André Dumont (1764-1838) fut arrêté et transféré à la Prison de Conciergerie, d’où il ne fut libéré qu’après le coup d’État du 9 Thermidor II (27 juillet 1794) et la chute de Maximilien Robespierre (1758-1794). 19 Thermidor II (6 août 1794) restauré en grade et a servi au quartier général de l’Armée de l’Intérieur (Arme de l,Interieur) sous le commandement des généraux Menou (Jacques-Franavecois de Menou) (1750-1810), Bonaparte et Marbaud (Jean-Antoine Marbot) (1754-1800), 7 Thermidor V (25 juillet 1797) a dirigé le département d’ingénierie (division du génie) dans le ministère du général Scherer (Barthelemy-Louis-Joseph Scherer) (1747-1804), 3 vantoz VII- Le 21 février 1799, il est détaché au quartier général de l’armée d’Helvetie (1758-1817) du général André Masséna et est au combat. 14 Prairie vii (2 juin 1799) et 3-4 Vendémières VIII (25-26 septembre 1799) à Zurich, en 1800 chef d’état-major de l’armée du Rhin (Arme du Rhin) du général Moreau (Jean-Victor Moreau) (1763-1813), participa aux batailles du 14e-15e fleuron de la VIIIe année (4-5 mai 1800) à Moeskirch, 19 floreal viii (9 mai 1800) année) à Biberach, 16 prairial viii (5 juin 1800) au Kirchberg, 8 messidors de la huitième année (27 juin 1800) à Neubourg et 12 Affranchi de la IXe année (3 décembre 1800) à Hohenlinden. 5 Brumaire XII (28 octobre 1803) affecté au quartier général de l’armée de Hollande Marmont (Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont) (1774-1852), en 1806 prikomanil est affecté au quartier général de l’armée italienne (Armee d’Italie). À partir du 1er septembre 1808, il est attaché au quartier général de l’armée catalane (Armée de Catalogne), participe aux campagnes de 1809-1811 dans la péninsule ibérique, le 11 mai 1811 il rentre en France, où il prend le poste de sous-inspecteur aux revues à Bordeaux ( Bordeaux, Gironde). À la Première Restauration, il conserva son poste et, à la suggestion du commandant du 11e district militaire, le général Charles-Mathieu-Isidore Decaen (1769-1852), fut décoré de l’Ordre de Saint-Louis et, en 1817, il prit sa retraite. Il meurt le 14 décembre 1823 à Paris à l’âge de 62 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (17 janvier 1805), chevalier de Saint-Louis (21 août 1814), auteur de Lettre a M. De Mirabeau sur les dispositions naturelles, ntcessaires et indubitables des officiers et des soldats francais et etrangers » (1789) et « Pitces justificatives oublites dans le compte rendu d, Andrt Dumont, dediees au corps electoral de France » (1794). Le portrait de l’officier, exécuté en 1780 par le peintre Jacques-Nicolas Cazes-fils (1705-), fait partie de l’exposition du Musée des Beaux-arts de Carcassonne (Muse e des Beaux-arts de Carcassonne). Son fils Louis-Joseph-Gabriel de Ch e nier (1800-1880), écrivain et avocat, auteur d’un nombre considérable d’ouvrages sur la jurisprudence et l’histoire, dont « Histoire de la vie militaire, politique et administrative du maréchal Davout, duc d’Auerstadt, prince d’Eckmühl (selon documents officiels) » (Histoire de la vie militaire, politique et administrative du marechal Davoust, duc d,Auerstaedt, prince d,Eckmuhl (d,apr es les documents officiels ) (1866) et « Éloge historique du maréchal Monsei, suivi de notes et de pièces justificatives, ouvrage qui remporta le prix de l’éloquence lors d’un concours organisé par l’Académie de Besançon, le 24 août 1847 » (Eloge historique du marechal Moncey, suivi de notes et de pieces justificatives, ouvrage qui a remporte le prix d,e loquence au concours propose par l,Acad emie de Besanavecon, le 24 aout 1847) (1848).