Portrait de Jean Pierre Lacombe Saint-Michel (1753 - 1812)
  • Né le 5 mars 1753 à Saint-Michel-de-Vax
  • Décédé en 1812 dans cette ville, à l'âge d'environ 58 ans

Parents

Famille

Occupations

Notes

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Jean-Pierre Lacombe de Saint-Michel (1751-1812) est un général de division (13 février 1798). Il est né le 5 mars 1751 à Saint-Michel-de-Vax, Tarn, fils d’un officier de garde à la retraite, Eugène Lacombe (1720-1795) et de son épouse Marie-Antoinette-Narcisse de Bancalis de Pruines (1729- ), le 18 mai 1765 à l’âge de 14 ans il entre dans l’armée comme apprenti surnuméraire dans l’artillerie (eleve sunumeraire d,artillerie), en 1767 lieutenant du régiment d’artillerie de Toula (régiment de Toul-artillerie), en 1779 - capitaine du 7e régiment d’artillerie (7e régiment d’artillerie), en 1786 - commandant de la compagnie de bombardiers (bombardiers), au moment de la convocation des États généraux (Etats generaux) il vivait avec le régiment dans les environs de Paris, le 14 juillet 1789 il a participé à la prise de la prison royale de la Bastille (Bastille), après quoi, par ordre du maréchal Broglie (Victor-François de Broglie) (1718-1804) a été envoyé au Tarn (Tarn). Le 28 août 1791, il est élu député de l’Assemblée législative du Tarn, le 2 septembre 1791 il est réélu du département du Nord, étant un partisan convaincu des idées nouvelles, fait une proposition d’installer dans la salle de réunion des bustes de Rousseau (Jean-Jacques Rousseau) (1712-1778) et Mirabeau (Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau) (1749-1791), sculptés dans les pierres de la Bastille,est membre du Comité militaire (Comite militaire), a initié une augmentation du nombre d’artillerie à cheval à 9 compagnies, a insisté sur l’inclusion de régiments coloniaux dans l’armée de ligne et a exigé la peine de mort pour tout officier qui se rendrait aux fortifications contrairement aux règlements militaires. Le 31 mai 1792, il est commandant de la 2e compagnie d’artillerie à cheval, le 10 août 1792, il est nommé commissaire de l’armée du Midi et, avec Thomas-Augustin de Gasparin (1754-1793) et Jean-Pascal Rouyer (1761-1819), envoyé au camp militaire de Soissons pour « calmer les esprits et réconcilier les cœurs » à la suite de la perte de droits par le roi Louis XVI. Le 3 septembre 1792 il est député de la Convention nationale pour le département du Tarn, le 27 septembre 1792 il est membre du Comité militaire, avec Gasparin et Dubois-Crance (Edmond-Louis-Alexis Dubois de Crance) (1747-1814) il est envoyé en Savoie pour exécuter le décret de la Convention du 23 septembre sur la destitution du général Montesquieu-Fezensac (Anne-Pierre Montesquiou-Fezensac) (1739-1798) du poste de commandant de l’Armée alpine (Armée des Alpes), le 1er novembre 1792 - chef du bataillon, le commandant adjoint de l’artillerie à Couliur (Couliour, Languedoc-Roussillon), le 15 janvier 1793, vota pour l’exécution du roi sans s’adresser au peuple et sans délai. Le 5 février 1793, il est envoyé en mission en Corse et doté de pouvoirs illimités, le 6 avril 1793 il débarque à Calvi, rassemble un corps de gardes nationaux, de gendarmes et de marins prêts au combat, à la tête duquel il opère avec succès dans la région du Cap de Corse (Car Corse) contre les troupes du général Pascal Paoli (1725-1807), reçoit une blessure par balle à la jambe lors de la bataille de Farinole (Farinole), après l’invasion de l’île par le corps expéditionnaire britannique (12 000 baïonnettes), il se retire avec des batailles à Saint-Florent et se fortifie à Bastia, d’où, faute de nourriture, il est contraint d’évacuer vers Gênes. (Genes), transférant le commandement de la Corse au général Antoine (Antonio) Gentili (1743-1798), le 17 novembre 1793 - général de brigade (confirmé au grade du 20 mai 1795). Après son retour à Paris, il est élu 1 Messidor de la deuxième année (19 juin 1794) Secrétaire de la Convention et à partir du 9 Messidor (27 juin) il effectue une mission dans l’Armée du Nord (Armee du Nord), en février 1795 il retourne dans la capitale et du 3 février au 3 juin 1795 est membre du Comité de salut public, soutient la ratification du traité de paix avec la Toscane, Le 7 mars de la troisième année (27 mars 1795), il propose de nommer le général Bonaparte commandant de l’artillerie de l’armée de l’Ouest, 24 messidors de la troisième année (12 juillet 1795) - inspecteur du 11e district d’artillerie. 22 vendémière iii (14 octobre 1795) – Membre du Conseil des Anciens du Tarn, soutient le coup d’État du 18 Fructidor V (4 septembre 1797), 1 Brumaire vi (22 octobre 1797) – Président du Conseil des Anciens, 25 pluviosa de la VI année (13 février 1798) – général divisionnaire. Le 26 de la sixième année (14 juin 1798), il fut nommé envoyé Français à Naples, mais bientôt, en raison de vues républicaines radicales et d’un comportement peu diplomatique, il fut envoyé en France - sur le chemin son navire fut capturé par des corsaires barbaresques et emmené en Tunisie (Tunis), où, sur ordre de dey de Tunis, le général fut libéré. En janvier 1799, il retourna dans son pays natal et le 20 mai de la même année fut nommé inspecteur général de l’artillerie, en décembre 1799 - commandant du parc d’artillerie de l’armée du Rhin (Armee du Rhin), le 7 juillet 1800 - commandant du Piémont (Piémont), le 28 avril 1801 - commandant de l’artillerie de l’armée italienne (Armée d’Italie), du 7 juillet 1801 au 22 décembre 1805, il servit comme commandant de l’artillerie de l’armée de la République italienne (République italienne). Le 6 septembre 1805, il dirige l’artillerie de l’armée italienne du maréchal André Masséna (1758-1817) et participe à la campagne d’Autriche, le 22 décembre 1805 il est blessé à la bataille d’Adige, le 12 septembre 1806 il est envoyé pour organiser la défense de l’île de Wesel, le 17 octobre 1806 il dirige l’artillerie du VIIIe corps de la Grande Armée (Grande Armée) et participe aux campagnes de 1806-1807 à Hanovre (Hanovre) et en Poméranie suédoise (Pomeranie suedoise). 16 juin 1808 - commandant du 10e district militaire (Perpignan), en 1809 nommé à l’armée de Catalogne (Armee de Catalogne), 20 février 1810 - gouverneur de Barcelone (Barcelone), agit activement contre les partisans en Aragon (Aragon), le 13 mai 1810 il dirige la prise du fort Hostalrich (fort Hostalrich), le 5 septembre 1810 pour des raisons de santé il prend sa retraite, ayant 47 ans de service continu, 22 campagnes militaires et 4 blessés. Il meurt le 27 janvier 1812 à Saint-Michel de Vax, à l’âge de 60 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (11 décembre 1803), commandeur de la Légion d’honneur (14 juin 1804), haut officier de la Légion d’honneur (27 juillet 1808), chevalier de Saint-Louis (29 mai 1791), chevalier de l’ordre de la Couronne de fer (1809), membre de l’Académie de Milan. Il se maria deux fois : d’abord en 1781 avec Marianne Hasselaer de Verdelhan (1757-1790), avec qui il eut un fils Eugène-Maurice-Henri Lacombe de Saint-Michel (1783- ); second mariage avec Adélaïde Micou.