Guillaume Poulpiquet

écuyer
seigneur du Halgouët et de La Rochedurant
Blason de la famille de Poulpiquet
De peu, assez
  • Décédé vers 1626

Parents

Famille

Lieu d'habitation

Occupations

  • homme d'armes portant salade en 1585
  • militaire servant dans la garnison de Brest restée fidèle à Henri IV pendant la ligue sous les ordres de René de Rieux, marquis de Sourdéac, en 1595

Notes

Ecuyer, seigneur du Halegoët, de la Roc'hdurant, Poulpiquet, Keranhor, Hanfust, Lesvignan, Kerhoeb, etc... Il était sous la tutelle de son père en 1571 et 1576, et fut émancipé avant le 20 octobre 1584.Guillaume était sous la tutelle de Prigent son père, lors des deux baux passés par celui-ci les 29 décembre 1571 et 12 avril 1576. (Originaux).
Il a acquis la seigneurie de la Rochedurand, transaction du 16 mai 1615.
Il servait en 1595 dans la garnison de Brest (Restée fidèle à Henri IV pendant la ligue) sous les ordres de René de Rieux, marquis de Sourdéac.

Il obtint en qualité de seul fils unique, héritier universel principal et noble de défunte demoiselle Isabelle Mol, femme de feu Prigent de Poulpiquet, seigneur du Halgouët, une sentence de la cour royale de Saint-Renan le 20 octobre 1584, qui lui accorda mainlevée de la succession de feue demoiselle Jaquette Mol, Dame de Kerléan et Rochedurant décédée sans haire, sa tante, soeur de ladite Isabelle sa mère. (Original en parchemin signé Mesascogne).

Guillaume, fils aîné et principal héritier de noble homme Prigent Poulpiquet assista au contrat de mariage de damoiselle Françoise Poulpiquet, sa soeur consanguine, avec écuyer François de Launay, seigneur de Langoulieu, passér au manoir du Ménée le 14 juin 1601, devant Leguen et Boudic notaires royaux de la cour royale de Lesneven, par lequel, après que lesdites fiancés eurent reconnu leur gouvernement noble et avantageux de tout temps immémorial avoir été observé en la maison du Halegouët, le dit Guillaume transporta à ladite Françoise, sa soeur juvéigneuse 20 livres de rentes. (Grosse en parchemin signé de Launay et desdits passeurs).

Guillaume, écuyer, seigneur de Halegoët, épousa par contrat du 27 novembre 1584 demoiselle Marie Penmarch, fille aînée de noble homme Alain Penmarch, seigneur de Coetennes, et de Mademoiselle Marie de Kerbrice son épouse ; ladite dame future épouse fut assistée de ladite dame sa mère, Dame de Poncelin, de noble homme Guillaume Penmarch, seigneur de Coetennes, son frère aîné et de haut et puissant Claude seigneur de Penmarch, Colombière etc. Chevalier de l'ordre du roi, son curateur, et de plusieurs autres parents. (Minute originale en papier signé des parties contractantes et de leurs parents).

Guillaume et son épouse Marie Penmarch, seigneur et dame du Hallegoët, Rochedurant etc. demeurant en leur manoir du Hallegoët en la paroisse de Ploesane, transigèrent par acte passé le 16 mai 1615 devant R. Gillart et Mesnoalet, notaires de la juridiction de Saint-Renan et Brest ; avec Mademoiselle Barbe Kerlech, dame douairière de Coetennes, mère et curatrice de noble homme Jean de Penmarch, seigneur dudit lieu de Coetennes etc. frère aîné de ladite dame du Halgouët, et héritier principal et noble de feu noble et puissant Alain de Penmarch et de feu Marie de Kerbrice son épouse, aussi seigneur et dame du dit lieu de Coetennes, au sujet du supplément du droit naturel demandé par la même dame du Halgouët dans la succession mobilière de ses dits père et mère comme fille aînée ; par cette transaction après que les parties furent demeurées d'accord du gouvernement noble et avantageux de ladite succession, le dit seigneur de Coetennes abandonna à ladite dame du Hallegouët sa tante, la somme de 165 livres tournois de rente annuelle. (Grosse en parchemins signés desdits notaires).

Guillaume et son épouse Marie sont rappelés dans le partage noble donné le 9 septembre 1627 par Hervé de Poulpiquet leur fils aîné héritier principal et noble. (Grosse).

Guillaume et son épouse assistèrent aux articles de mariage de Hervé Poulpiquet, leur fils aîné, héritier principal et présomptif le 14 février 1606. (Grosse).

Guillaume et rappelé dans un aveu donné le 23 septembre 1626 par Hervé Poulpiquet, son fils. (Grosse).