Portrait de Louis Marie Céleste d'Aumont (1762 - 1831)

Louis Marie Céleste d'Aumont

8e duc d'Aumont (1814 - 1831)
2e duc de Villequier (1814 - 1831)
duc de Piennes
Blason de la famille d'Aumont
  • Né le 7 septembre 1762 à Paris
  • Décédé le 9 juillet 1831, à l'âge de 68 ans

Parents

Famille

Occupations

Distinctions

  • chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (1820)
  • chevalier de l'ordre de Saint-Michel
  • commandeur de l'ordre de Saint-Louis
  • décoration du Lys
  • Svärdsorden (1810)

Notes

1774 : à l'âge de 14 ans, entre au service militaire comme sous-lieutenant du régiment du Roi-infanterie
1777 : capitaine
24 décembre 1785 : premier gentilhomme de la Chambre du Roi
1786 : gouverneur de Staples (Nord)
1787 : colonel en second du régiment de Durfort-dragons
17 mars 1788 : colonel du régiment des chasseurs de Franche-Comté

Avec le déclenchement de la Révolution, se retire du service
1790 : commande le « bataillon des enfants de la ville de Verneuil » dans le cadre de la Garde nationale de Paris
28 février 1791 : prend part aux événements connus sous le nom de « Conspiration des chevaliers du poignard » et est blessé par deux coups de baïonnette au palais des Tuileries
Avril 1791 : émigre à Coblence et rejoint l'armée de Condé
1792 : participe à la campagne de 1792 contre les Républicains en Champagne
1793 : se retire en Espagne et se porte volontaire pour la Légion Royale des Pyrénées
1794-1795 : participe avec le grade de capitaine aux opérations de combat de la guerre du Roussillon, à la bataille de Yargenzu (Yargenzu) dans la vallée de Bastan, est blessé d'une balle à la joue droite et pour distinction récompensé par le grade de colonel, nommé commandant du régiment des Volontaires espagnols dans la garnison de Madrid
1797 : avec son père, rejoint le comte de Provence, futur Louis XVIII à Mitau et, sur ordre de ce dernier, accompagne la reine Marie-Joséphine-Louise de Savoie lors de ses voyages en Allemagne
21 octobre 1800 : maréchal de camp
1805 : se rend à Stockholm, à la cour du roi Gustav IV et avec le soutien du comte de Fersen est accepté au service de la Suède, commandant dans le Mecklembourg
1806 : forme un régiment d'émigrants français, appelé le Royal suédois
1807 : participe à la campagne dans la Poméranie suédoise
1808 : participe à la campagne contre les Russes dans les îles Aland

Lors de la première Restauration, revient en France, où il reprend les fonctions de premier gentilhomme

24 novembre 1814 : lieutenant-général, commandant du 14e arrondissement militaire (Calvados, Manche et Orne)

Pendant les Cent jours : envoyé par le Roi à Portsmouth, et de là, en tant que commissaire extraordinaire, envoyé en Normandie pour organiser le corps des Volontaires Royaux, qui se rend à l'île de Jersey. Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1815, en compagnie d'un détachement de volontaires (130 baïonnettes), appareille de l'île à bord de la corvette de 10 canons Bermuda et débarque près d'Aromanche-les-Bains, où il est légèrement blessé au combat contre la garnison française, puis s'installe à Bayeux, où certains de ses associés sont capturés par l'avant-garde des troupes du commandant de la 14e circonscription militaire (Cherbourg), le général de division comte Vedel

8 juillet 1815 : entre à Caen, où il est rejoint par de nouveaux volontaires et des unités de la Garde nationale du Calvados. À la deuxième Restauration revient au commandement de la 14e circonscription militaire
17 août 1815 : pair de France. Au procès du maréchal Ney (Michel Ney) (1769-1815) vote l'exécution à mort
17 février 1819 : commandant du 8e arrondissement militaire.

Après avoir démissionné, exerce les fonctions de régisseur du Théâtre Feydeau, à Paris