Portrait de Charles de Borne d'Altier (1770 - 1812)

Charles de Borne d'Altier

Charles Victor Elisabeth
marquis de Borne d'Altier
Blason de la famille de Borne d'Altier
  • Né le 9 juillet 1770 à Paris
  • Décédé le 2 août 1812 à Altier, à l'âge de 42 ans

Parents

Occupations

  • émigré durant la Révolution française
  • capitaine de dragons

Notes

Charles-Michel-Elisabeth de Borne d, Altier Charles-Michel-Elisabeth (1770-1812) - Marquis de Borne d, Altier, capitaine de dragons (1788). Il est né le 9 juillet 1770 à Paris (Paris, Seine) dans la famille de Charles-Jean-Baptiste-Victor, comte de Borne d, Altier (1745-1794) et de son épouse Anne-Elisabeth-Françoise de Saint-Georges, en juillet 1785 à l’âge de 15 ans il entre dans l’armée comme sous-lieutenant du régiment d’infanterie Conti (Régiment de Conti-infanterie), en mai 1786 transféré au régiment de dragons conti (Regiment de Conti-dragons), en décembre 1788, il prit sa retraite avec une promotion au grade de capitaine. Le 13 septembre 1791, il émigre à Coblence et rejoint l’armée du prince de Condé (Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de Condé) (1756-1830) avec une nomination dans une compagnie de cavalerie formée des officiers de son ancien régiment, le 25 août 1795 il est affecté au régiment de cavalerie des chevaliers de la Couronne, le 8 novembre 1796 - sergent (marechal-des-logis), en septembre 1797 transféré au régiment de cavalerie du duc de Berry (Regiment noble-a cheval-du duc du duc du duc Berry) dans le cadre du Corps du Prince de Condé au service de la Russie (son père, frère du vicomte de Born d’Altier (Félix-Jean-Baptiste-Basile de Borne d, Altier) (1752-1828), est resté en France et le 25 juillet 1791 a reçu le grade de maréchal de camp (maréchal de camp); pendant la Terreur (Grande Terreur) arrêté et emprisonné à la prison de Luxembourg (Prison du Luxembourg), 10 Brumaire de la deuxième année (31 octobre 1793) a comparu devant le Tribunal révolutionnaire (Tribunal révolutionnaire) avec 50 autres prisonniers, déclaré « Ennemis du peuple qui conspirait contre la liberté, la sécurité du peuple, provoquant la rébellion des prisons, le meurtre, cherchant par tous les moyens possibles à dissoudre la représentation populaire, à restaurer l’autorité royale et toute autre tyrannie » (Ennemis du peuple en conspirant contre la liberté, la surete du peuple, provoquant par la révolte des prisons, l,assassinant et par tous les moyens possibles la dissolution de la représentation nationale, le retablissement de la royaute et tout autre pouvoir tyrannique), fut condamné à mort et guillotiné à Paris le 21 Messidors de la deuxième année (9 juillet 1794) avec son fils cadet Gabriel-Hercule-Victor de Borne d, Altier (1774-1794), sous-lieutenant de cavalerie). Avec le transfert de l’armée de condé en 1800 au service britannique, il est affecté à la 10e compagnie du 5e escadron du régiment de cavalerie du duc d’Angoulême (régiment noble-à-cheval du duc d’Angleme) au grade de sergent principal (marechal-des-logis-chef), après l’entrée en vigueur de l’acte du consulat sur l’amnistie pour les émigrants, rentré en 1803 dans son pays natal, mais ne participe pas à la vie publique. Il meurt le 2 août 1812 au château du Champ (commune du Champ, commune d’Altier, Lozer) à l’âge de 42 ans. Chevalier de Saint-Louis (1792). Un portrait miniature de l’officier a été exécuté en 1797 par le peintre François-Joseph Desvernois (François-Joseph Desvernois) (1768-1810).