Maxime Dubern

Maxime Louis
  • Né le 4 mars 1848 à L'Aigle
  • Décédé le 4 novembre 1907 à Versailles, à l'âge de 59 ans

Parents

Famille

Occupations

  • officier de cavalerie, démissionnaire (1869 - 1880)
  • propriétaire rentier

Distinctions

  • chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur (1871)

Notes

Maxime Dubern fut pensionnaire au collège jésuite de Sainte Marie, à Caen jusqu'en 1865, année de son baccalauréat, puis rue des Postes en 1866. Son père lui écrivait souvent. Adolescent, Maxime reçut en particulier de lui un poème intitulé "A Maxime, révolté contre ses maîtres", pastiche de Victor Hugo débutant ainsi : "Enfant quand tu naquis, la révolte grondait, Dans les rues de Paris, qu'un prince abandonnait."

Maxime entra à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1867 et en sortit sous-lieutenant de cavalerie en 1869. Il y eut comme instructeur le capitaine de La Gournerie, devenu son beau-frère en 1868. En 1870 il était sous-lieutenant au 6ème régiment de cuirassiers et s'illustra à la bataille de Mouzon. Au cours d'une charge héroïque tentée en avant de Sedan, les 5ème et 6ème cuirassiers subirent des pertes cruelles. Maxime Dubern eut lui-même son cheval tué, atteint par un éclat d'obus. Il fut fait prisonnier. A sa rentrée de captivité, il fut décoré de la légion d'honneur le 3 juin 1871.

Le 26 juillet 1875, par partage anticipé (Beautier, notaire à Laigle), il reçut de sa mère : la ferme des parcs Tuboeuf, à St Sulpice-sur-Rille (Orne), une sapaie à Laigle (estimée 215.800 francs),  la ferme de la Coltière, à Rugles (Eure), un pré à Almenèches et deux maisons à Laigle (82 et 92 rue du Gru). Pour une raison non précisée, Maxime, bien qu'aîné, ne choisit pas de recevoir dans sa part le château de Champgueffier (Seine et Marne), propriété de son père et auparavant des Boislandry, et le laissa à son cadet, Charles.

En 1877, Maxime Dubern était en garnison à Senlis, dans le même régiment de cuirassiers que son frère cadet Charles. Il fut promu capitaine de cavalerie le 18 décembre 1877. En 1880, il était capitaine en second au 18ème régiment de dragons à Lunéville. Ayant peu après démissionné de la cavalerie il habitait à Paris, 23, rue de la Pépinière (VIIIème) et le manoir de la Herpinière, à Laigle. En juin 1887, après la mort de sa mère, il reçut en partage 100.000 francs or de capitaux (actions et obligations).