Il serait né en 1770
Padron de Gijon 1787 : aux Indes
20 octobre 1794 : Expediente de solicitud de licencia de embarque de José Matías de Aceval, natural de San Pedro de Gijón, en Asturias, y residente y del comercio de La Habana, soltero, hijo de José Aceval Laviada y María de Suaces, para regresar a su domicilio (1794-10-10).
3 novembre 1794 : Expediente de información y licencia de pasajero a Indias de José Matías de Aceval. A La Habana.
15 février 1796 : Il obtient une licence pour quitter Cadiz à bord de la frégate La Victoria Expediente à destination de La Havane (de información y licencia de pasajero a Indias de José Matías de Acebal, a La Habana en la fragata La Victoria) - Archivo general de indias http://pares.mcu.es/ParesBusquedas20/catalogo/description/3325603?nm
Négociant et armateur à La Havane, il commerce avec l'Afrique en participant à la traite négrière pour les plantations de Cuba, et avec l'Europe pour les soieries de Paris et de Lyon. Il est l'un des premiers commerçants à s'être installé dans la rue O'Reilly.
Les extraits suivant sont extraits d'une traduction d'un article de Andrew Walker : Illegal Under the Laws of All Nations? The Courts of Haiti and the Suppression of the Atlantic Trade in African Captives Volume 37 , numéro 2 Mai 2019 , p. 539-569
https://www.cambridge.org/core/journals/law-and-history-review/article/illegal-under-the-laws-of-all-nations-the-courts-of-haiti-and-the-suppression-of-the-atlantic-trade-in-african-captives/2C82082E1955FB87E6BBAD20D6A32509
En 1816, l'équipage majoritairement américain du San Francisco de Paula en provenance de Cuba armé par José Matias Acebal a organisé une mutinerie avant d'atteindre l'Afrique de l'Ouest, puis a navigué (sans cargaison captive) vers la république anti-esclavagiste d'Haïti. Leur voyage a abouti à une affaire de prix remarquable devant le tribunal d'amirauté de Port-au-Prince. Les marins se sont indignés de la traite des esclaves «diaboliques», espérant tirer des bénéfices de la condamnation du navire et éviter de futures poursuites pour s’être engagé dans un voyage d’esclavage illégal en vertu de la loi fédérale américaine. Les procureurs haïtiens ont invoqué les accords du Congrès de Vienne, arguant que le commerce avait été interdit par les lois des nations. Il incombait au tribunal d'amirauté de concilier ces revendications ambitieuses avec la lutte continue d'Haïti pour la survie politique. Le voyage du brick entre les États-Unis, Cuba, la Floride espagnole, le Cap-Vert et enfin Haïti révèle la manière dont les marchands d'esclaves ont calculé les risques relatifs de sanctions légales contre les gains potentiels du commerce. Les dossiers de l'arbitrage de l'affaire montrent comment les responsables haïtiens ont développé leurs propres stratégies juridiques pour la répression du commerce, jetant les bases d'une campagne de plus en plus intense pour contrôler l'esclavage du trafic hors de leurs côtes.
Selon Acebal, «vers la fin de 1816», le San Francisco de Paula avait quitté La Havane pour une «expédition commerciale» sur la côte africaine sous le commandement de Serafín de Cobo y Landeras (l'ancien propriétaire du navire qui l'avait vendu à Acebal en juin 1816). Aucun incident notable n'a eu lieu jusqu'à ce que l'équipage soit en vue de "l'Afrique de l'Ouest" au "début de 1817", moment auquel ils se sont levés "perfidement", ont arrêté Cobo et plusieurs de ses subalternes et les ont placés dans un canot de sauvetage. «Les rebelles se sont ainsi rendus maîtres dudit navire», écrit Acebal, «et se précipitant de crime en crime, ils se sont voués à la piraterie… jusqu'à ce qu'ils arrivent par hasard sur l'île de Saint-Domingue».
Au début de 1808, un nouveau facteur est venu déstabiliser davantage la situation politique à Cuba: la menace d'une attaque britannique. Le danger d'une expédition anglaise se dirigeant contre la côte cubaine est devenu un véritable problème, au-delà des intentions authentiques des Britanniques. Le risque d'attaque est devenu un argument de poids avancé par le capitaine général pour mettre toute l'île en état de défense, avec la collaboration du consulat royal, de la mairie, du commandement de la marine et de divers conseils de l'île, en particulier La Havane et Santiago de Cuba. Dans ces préparatifs, l'incapacité des vétérans a été révélée, ainsi que la grande importance des milices.
Le capitaine José Matias Aceba commande alors la seconde division des volontaire espagnols, celles des natifs des Asturies.
02 04 1813 : José Matías de Acebal, vecino de La Habana, solicita que, en virtud de los documentos que presenta, se le manden satisfacer por las cajas de Veracruz 19.243 pesos que pagó en La Habana a los emigrados de Santo Domingo (1813-1814)
27 02 1816 : José Matias Acebal, comerciante de La Habana, solicita se le vayan abonando en descuentos de los derechos de aduana que hubiera de pagar los 8.318 pesos que suplio a los buques de aquel apostadero en Portobelo (1815-1816)
1819 : Cruz de Caballero de la Orden de Isabel la Católica
mariés après 1794