Portrait de Louis Desaix (1768 - 1800)

Louis Desaix

Louis Charles Antoine

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Notes

Louis-Charles-Antoine Desaix de Veygoux Louis-Charles-Antoine (1768-1800) – Chevalier de Veygoux, général de division (20 octobre 1793). Il est né le 17 août 1768 au château de Saint-Hilaire (Gilbert-Antoine Desaix Beaufranchet d,Ayat de Bouchol, seigneur de Veygoux) (1716-1783) et son épouse Amable de Beaufranchet d,Ayat de Bouchol, seigneur de Veygoux) et son épouse Amable de Beaufranchet d,Ayat (1734-1802), issu d’une vieille famille noble connue depuis 1287, il fit ses études à l’École royale militaire d’Effiat, d’où le 18 octobre 1783, à l’âge de 15 ans, il fut libéré comme sous-lieutenant du régiment d’infanterie bretonne (Régiment de Bretagne-infanterie) du comte de Crillon (Louis-Alexandre-Pierre Nolasque des Balbes de Bertons, comte de Crillon) (1742-1806), servit dans les garnisons de Grenoble et de Briançon, en 1790 - commandant de la 6e compagnie du 2e bataillon Le régiment breton, rebaptisé 46e régiment d’infanterie de ligne le 1er janvier 1791, est adjudant du colonel Guillaume-Mathieu Dumas (1753-1837) à Strasbourg, et lieutenant le 24 novembre 1791. - 23 mai 1792 – Capitaine, aide de camp du général Charles-Louis-Victor de Broglie (1756-1794), chef d’état-major de l’armée du Rhin (Armée du Rhin) Maréchal Luckner (Nicolaus (Nicolaus von Luckner) Luckner (1722-1794), le 3 août 1792 il se distingua dans les batailles de la retraite de Landau, s’opposa à la déposition du roi Louis XVI (1754-1793), à la suite de laquelle il fut arrêté par ordre des représentants du peuple et resta en 46 jours dans le prison d’Epinal (Prison d,Epinal). Le 4 Brumaires de la Première Année (25 octobre 1792), il est libéré par ordre du ministre de la Guerre, le général Carnot (Lazare-Nicolas-Marguerite Carnot) (1753-1823) et reprend du service avec une promotion au grade d’adjudant-général, se distingue à la bataille du 3e Fructidor de la Première Année (20 août 1793) à Lauterbourg, où il reçoit une blessure par balle aux joues et, incapable de parler, conduit son bataillon avec des gestes, 4 Frücktidors de la première année (21 août 1793) - Général de brigade, en septembre-octobre 1793 devenu célèbre pour sa bravoure et son énergie dans les batailles contre les Autrichiens dans la forêt de Bienwald (Foret de Bienwald), 29 Vendémière II (20 octobre 1793) - général de division, 23 Brumaire II (13 novembre 1793) suspendu du service pour des déclarations dures contre la Terreur (Grande Terreur), mais les commissaires de la Convention nationale ne purent arrêter Desaix, qui était protégé par les baïonnettes de ses soldats, après quoi le général fut rétabli à son poste sur ordre personnel de Saint-Just (Louis-Antoine-Léon de Saint-Just) (1767-1794). Il combattit le 12 Freemer de la deuxième année (2 décembre 1793) à Bersheim, où il fut blessé par une balle dans le talon et perdit un cheval tué sous lui par un boulet de canon, le 7 Nivoz de la deuxième année (27 décembre 1793) occupa Lautenburg, puis Speyer (Spire) et Mannheim, le 16 Frücktidor II (2 septembre 1794) fut confirmé comme général de division, en 1794-1795 il combattit dans les rangs de l’armée Sambro-Meuse (Armee de Sambre-et-Meuse) du général Jourdan (Jean-Baptiste Jourdan) (1762-1833), commande cinq divisions en Haute-Alsace et 4 Nivoz IV (25 décembre) 1795) signe une trêve avec le maréchal Clerfay (François-Sébastien-Karl-Josef von Clerfayt) (1733-1798). En janvier 1796, il remplace temporairement le général Moreau (Jean-Victor Moreau) (1763-1813) comme commandant de l’armée du Rhin-Moselle (Armee du Rhin-Moselle), 6 Messidors de la IV année (24 juin 1796) occupent Kehl, puis traversent le Rhin (Rhin) et remportent des victoires à Radstadt et à Ettlingen, retardant de plusieurs mois l’invasion des troupes de l’archiduc Charles (Erzhergog Karl Ludwig Johann Joseph Laurentius von Osterreich) (1771-1847) en Italie. Le 1er Floreal de la Cinquième Année (20 avril 1797), il fut blessé d’une balle dans la cuisse à la bataille de Diersheim et emmené à Strasbourg pour être guéri, où il resta trois mois, après quoi le 1er Thermidor de la Cinquième Année (19 juillet 1797) il se rendit en Italie pour saluer le général Bonaparte, qu’il rencontra le 10 Fructidor de la Cinquième Année (27 août 1797) au quartier général de l’Armée italienne (Armee d, Italie) à Passeriano – les généraux avaient un profond respect mutuel les uns pour les autres et sont devenus plus tard des amis proches; Bonaparte admirait le « personnage antique » de Desaix (caracteré a l,antique), qui écrivait dans son journal : « J’ai enfin rencontré un grand homme... On ne peut même pas avoir une idée de son caractère, de son esprit et de son génie » (J,ai enfin rencontre un grand homme... Vous ne pouvez avoir une idee de son caractere, de son esprit, de son genie). Le 16 Frücktidor V (2 septembre 1797), il quitte le quartier général de l’armée italienne, accompagné du chirurgien Dominique-Jean Larrey (1766-1842) et, après être passé par Trente, Innsbruck, Munich et Stuttgart, rejoint son armée à Hoffenburg le 29 vendémières (20 octobre 1797). En 1798, il est nommé adjoint du général Bonaparte, commandant de l’armée britannique (Armée d’Angleterre), rebaptisée 15 vantose vi (5 mars 1798) à l’armée de l’Est (Armee de l’Orient), sur ordre du commandant et accompagné de son chef d’état-major, le chef de brigade Donzelot (1764-Xavier Donzelot) (1764-1843), les adjudants Savary (Anne-Jean-Marie-Ren Savary) (1774-1833) et Rapp (1773-1821) arrivent sur 13 germinaux de la VIe année (2 avril 1798) à Rome. où il était activement engagé dans la préparation de l’expédition égyptienne, y compris la sélection d’unités d’infanterie et de cavalerie appropriées pour cette entreprise, le 7e périal de la VIe année (26 mai 1798) à bord de la frégate de 32 canons « La Courageuse » a navigué de Civita-Vecchia (Civita-Vecchia) dans le cadre d’un convoi expéditionnaire de 60 navires, le 23e prairial de la VI année (10 juin 1798) a participé à l’assaut sur l’île de Malte (Malte) et a accepté la reddition du fort Rohan (fort Rohan), Le 13 Messidor de la sixième année (1er juillet 1798) débarque à la tête de la 2e division sur la plage de Marabou (Plage du Marabout) près d’Alexandrie, occupe la ville, après quoi avec la 1re brigade du général Belliard (Auguste-Daniel Belliard) (1769-1832), la 2e brigade du général Friant (1758-1829) et trois régiments de cavalerie se déplacent à travers le désert vers Damanhour et Ramanieh. 3 Thermidors de la VIe année (21 juillet 1798) combattirent aux Pyramides, puis poursuivirent Mourad-bey (1750-1801) en Haute-Égypte (Haute-Égypte), vainquirent les Mamelouks le 16 Vendémières vii (7 octobre 1798) à Sediman, 17 Vendémières VII (8 octobre 1798) à Médine-El Fayoun (Medineh el Fayoun) et occupa Siout, où il établit son quartier général, le 2 Pluvioz vii (21 janvier 1799) remporta une victoire à Samanhout et poursuivit Murad Bey vers le sud jusqu’à Denderah, le 14 pluviose de la septième année (2 février 1799) entra dans Assouan, capturant ainsi toute la Haute-Égypte. Le 27 Pluvioz VII (15 février 1799), il retourna à Esneh, et de là à Siut, où il reçut l’ordre du commandant en chef de s’emparer du port de Koseir sur la mer Rouge (Mer Rouge), où les navires britanniques livraient des armes et des fournitures en échange de blé, le 13 Germinals de la septième année (2 avril 1799) vainquirent les Mamelouks à la souillure de Byr el Bar et le 10 Prairial VII (29 mai 1799) par un détachement (500 sabres) du général Auguste-Daniel Belliard (1769-1832) s’empare de Koseir, où il laisse le chef de brigade, François-Xavier Donzelot (1764-1843), avec deux compagnies de la 21e brigade légère (21e demi-brigade legere) pour fermer l’accès des Mamelouks à la mer. Le 17 Vendémières de la huitième année (9 octobre 1799) il remporta une victoire sur le canal de Yousef, après quoi il entra en négociations avec Murad Bey, qui jura allégeance au général de l’amitié et de la loyauté, le 9e Brumaire de la huitième année (31 octobre 1799) fut rappelé par le nouveau commandant, le général Jean-Baptiste Kléber (1753-1800) au Caire (Caire) pour contrer le débarquement turc à Damiette, Le 21 nivoz de la huitième année (11 janvier 1800), il s’embarqua pour El Arich pour négocier une trêve et le 12 de la huitième année (3 mars 1800), sur ordre du général Kleber, navigua avec le général Louis-Nicolas Davout (1770-1823) à bord d’un navire marchand à destination de la France pour présenter au gouvernement la Convention d’El-Arish (Convention d’El Arich). Au large des côtes d’Ières (Hyères, Côte-d, Or), le navire fut capturé par les navires de l’escadre britannique de l’amiral Keith (Sir George Keith Elphinstone) (1746-1823), et les officiers furent faits prisonniers de guerre à Livourne, le 9e fleuron de la huitième année (29 avril 1800) fut libéré et retourna à Toulon, d’où, après quarantaine, il partit le 18 février de la huitième année (7 juin 1800) en Italie, Le 22 Prairie VIII (11 juin 1800), il rejoint l’armée de réserve du général Bonaparte à Stradella et dirige le lendemain un corps des divisions des généraux Boudet (1769-1809) et Jean-Charles Monnier (1758-1816), envoyé à Novi pour renforcer le regroupement du général Louis-Gabriel Suchet (1770-1826) de l’armée italienne (Armée d,Italie) du général André Masséna (1758-1817). Sur la 25e prairie de la huitième année (14 juin 1800), sur la route de Gênes (Genes), le général écouta une canonnade lointaine, après quoi il arrêta le mouvement de ses colonnes, déploya des troupes et rejoignit le général Bonaparte à Marengo vers 17 heures, déclarant : « Cette bataille est perdue. Cependant, nous avons encore le temps d’en gagner un autre » (Cette bataille est perdue. Cependant, nous avons encore le temps d,en remporter une autre). Dézé envoie la division du général Boudet dans une attaque frontale sur la colonne centrale autrichienne à Saint-Julien, la brigade du général Louis-Charles de Guénand (1755-1803) contournant la position ennemie par le nord, et il mène l’attaque de la 9e semi-brigade légère (9e demi-brigade legere) du chef de la brigade de La Bassee (Mathieu de La Bassee, dit Delabassee) (1764-1830) de la brigade d’avant-garde du général Munier (Louis-François)- Félix Musnier de la Converserie) (1766-1837) et Vigna Santa a été tué d’une balle dans le cœur à l’âge de 31 ans. Dans la nuit de la 26e Prairie de la HUITIÈME Année (15 juin 1800), le chef de la brigade Savary (Anne-Jean-Marie-René Savary) (1774-1833) avec une escorte des rangers à cheval du 12e Régiment (12e Régiment de chasseurs-à-cheval) remit le corps du général au monastère saint-Ange (Сouvent de San-Angelo) à Milan (Milan), d’où en 1805 les cendres furent transportées en Suisse (Suisse) et le 29 Prairial XIII (18 juin 1805) enterré dans la chapelle de l’hospice Saint-Bernard (Hospice Grand du Saint-Bernard) en présence du ministre de la Guerre Maréchal Louis-Alexandre Berthier (1753-1815), représentant de l’Empereur. Napoléon Ier considère Desaix comme l’un des meilleurs et des plus prometteurs généraux de France : « Il est rare et difficile de combiner toutes les qualités nécessaires à un grand général. Desaix possédait la plus haute valeur de l’équilibre entre l’esprit ou le talent et le caractère ou le courage » (Il est rare et difficile de reunir toutes les qualites necessaires a un grand gäneral. Desaix possedait a un degre superieur cet quilibre precieux entre l,esprit ou le talent et le caractere ou le courage). Il est marié à Marie-Anne-Adélaïde Farjondes (1773-1835), avec qui il a un fils, Louis-Jean Desaix (1790-1845). Le nom du général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.