Pierre Vaysset

Pierre Sylvain
  • Né le 16 janvier 1843 à Cahors
  • Décédé le 16 janvier 1887 à Cayenne, à l'âge de 44 ans

Parents

Famille

Occupations

  • médecin auxiliaire de 1ère classe de la Marine à Nouméa (1871 - )
  • directeur de l'hôpital militaire du camp Saint-Denis (1885 - 1887)
  • docteur en médecine de l'Université de Montpellier (1874 - )
  • géographe

Lien

Notes

Description d'une espèce découverte en 1881 :

H. Vaysseti E. Marie

Journal de Conchyliologie t. XIX, p. 325, d'octobre 1871, et t. XXII, pl. XII, fig. 2, de 1874.

Cette espèce se trouve dans les montagnes, au cap Colnett (côte est de la Nouvelle-Calédonie), où elle a été découverte par M. Vaysset, médecin de la marine, auquel elle a été dédiée.

Coquille pourvue d'un ombilic ouvert très large, subdiscoïde, planorbiforme, également concave des deux côtés, assez mince, à test subdiaphane, munie de stries longitudinales, assez fortes. et régulières, flexueuses, un peu obliques et très élégantes, et ornées, sur un fond corné, de taches d'un brun rougeâtre, assez grandes et régulièrement espacées. La spire est excessivement déprimée, concave, infundibuliforme et profondément enfoncée, par conséquent, à sa partie médiane. Ses tours, au nombre de 8 1/2, sont étroits, presque plans, et visibles seulement en dessus et en dessous, par suite de l'enfoncement de la spire. Les deux premiers (tours embryonnaires), sont lisses et d'un blanc corné ; les suivants, séparés entre eux par une suture profondément marquée et surmontés d'une carène crénelée, bordée en dehors et en dedans ; le dernier, légèrement descendant près de l'ouverture et enveloppant les autres, est fortement caréné et régulièrement taché de brun-rouge de chaque côté, fortement convexe et marqué de brun disposé en chevrons irréguliers. Ouverture très oblique, subauriforme, étroite, resserrée de la suture à la partie médiane, un peu plus large à la base ; péristome simple, flexueux, rosé, à bords réunis par un dépôt calleux mince, large et dépassant très sensiblement l'aplomb du bord droit ; bord basal un peu dilaté, subréfléchi ; bord externe, d'abord large et subréfléchi également, puis se recourbant vers la partie médiane, où il devient subanguleux et continue à rétrécir l'ouverture jusqu'à son insertion.

L'H. Vaysseti diffère de l'H. Mariei en ce qu'elle n'est pas brillante, ses stries sont, en outre, plus régulières ; elle possède un tour et demi environ de plus ; sa suture est plus marquée, ses taches sont plus apparentes sur le dernier tour et plus franchement dessinées ; son ouverture ne possède pas de lamelle pariétale et est moins auriforme, son péristome est rosé, sa dimension plus grande la distingue aussi, mais la convexité de son dernier tour est la différence la plus saillante.

Elle diffère de l'H. Cabriti en ce qu'elle est moins profondément ombiliquée et moins profondément concave, mais ceci trouve naturellement son explication dans sa hauteur beaucoup inférieure, ses stries sont aussi plus régulières et plus fortes, le nombre de ses tours est moindre ; son dernier tour est un peu plus descendant et plus convexe, ses taches sur le dernier tour mieux marquées, la suture est plus marquée aussi ; son péristome est un peu plus flexueux et réfléchi. Son diamètre plus petit et sa hauteur, proportionnellement beaucoup moindre, la séparent, au premier coup d'œil, de l'H. Cabriti (E. Marie) Nous ajouterons aux caractères indiqués par M. Marie, comme distinguant le Diplomphalus Vaysseti du Mariei, dont il se rapproche beaucoup, que le double ombilic est à la fois plus largement ouvert et moins abrupt, et que le dernier tour est plus arrondi et ne paraît pas aussi visiblement crénelé, de chaque côté, dans la première espèce, que dans la seconde. Nous signalerons aussi, entre les deux espèces, une différence assez notable dans la forme de l'ouverture, plus large et moins auriforme chez le D. Vaysseti que chez le Mariei.

(Note de M. Crosse)