Portrait de Alexandre Apuril de Lourmaye (1775 - 1854)

Alexandre Apuril de Lourmaye

seigneur de la Ponsinais et de la Mesvraie
  • Né le 16 avril 1775 à Rennes
  • Décédé le 5 février 1854, à l'âge de 78 ans

Parents

Famille

Occupations

  • capitaine d'infanterie
  • lieutenant-colonel des armées vendéennes

Notes

Né à Rennes le 16 avril 1776, volontaire en 1793 à l'Etat-major de l'Armée royale de Bretagne, sous-lieutenant dans la compagnie des chevaliers catholiques en 1795, adjudant puis chef du canton de Maure, avec le grade de lieutenant-Colonel de l'armée royale en 1796 et chargé de traiter le 16 juin de cette année, avec le Général Travot, au nom de la division de la Tribonnière dont le canton de Maure faisait partie: chevalier de St Louis en 1796, épousa en 1798 Marie Françoise de Rorthays de Girondor, en 1811 à Guifry Armande Le Chauff de Léhellec, mariage béni dans la chapelle du Tertre-Lambert (Pipriac).

Il vécut ensuite retiré dans ses terres en Carentoir (La Poupinaye) jusqu'à la fin de l'Empire. Chef de bataillon dans l'Armée Royale du Morbihan pendant les Cent jours, il fut maintenu capitainelors de la revision des grades en 1816. Nommé chevalier de la légion d'honneur en 1821, il rentra alors dans ses foyers où il s'occupa beaucoup de mécanique agricole. Longtemps maire du Carentoir, il fut amené durant son mandat à la réalisation de la route reliant Carentoir à Guer. On lui doit le premier modèle de la machine à battre mue par un seul homne, pour laquelle il prit un brevet en 1835 et qui fut utilisée par M. Bodiu à l'Ecole d'Agriculture à Rennes. Il fut nommé en 1833 membre correspondant et en 1835 membre titulaire de la Société d'Agriculture d'Ile et Vilaine.

Il a laissé un ouvrage sur les Guerres de Chouannerie chargé par le Conseil Supérieur des anciens officiers de l'Armée Royale de Bretagne d'écrire l'histoire de la division de la Tribonnière dont il avait fait partie. Il redirigea en 1843 un mémoire qui fut réuni à tout ce que centralisait M Henri de Boisliaury du Chateau de Monchoixprès de Plancoet, et communiqué à M Crétèneau.