Portrait de Brigitte Epron (1952 - 2023)

Brigitte Epron

Brigitte Jeanine
  • Née le 12 août 1952 à Périgné
  • Décédée le 13 juillet 2023 à Niort, à l'âge de 70 ans
  • Sépulture le 20 juillet 2023 à Périgné

Parents

Famille

Notes

Plus que de marques de souvenirs ou d'ostentation des vivants, mes recherches généalogiques participent aussi toutefois de cette intention. Par essence, elles n'ont jamais de fin. Peut-être y reviendrais-je un jour afin d'étendre cet arbre presque exclusivement consacré à nos ascendants directs en y intégrant leurs fratries. Ou bien alors depuis l'étranger (la France ne le permettant pas encore) par l'approfondissement de ces recherches grâce à des analyses ADN dédiées. Elles seraient de précieuses informations pour corroborer quelques supputations, même si j'ai nourri de solides efforts par le sérieux que j'y ai mis, fidèle à mon père Philippe CONTRÉ qui était très appliqué dans cette science dite auxiliaire de l'histoire, héritage culturel qu'il tenait de la famille de sa grand-mère Léonie CAILLOUËL.
Sans doute ces recherches pourraient-elles m’emmener alors avec plus d’assurance vers le croissant fertile, à la croisée des chemins et des croisades...

Familles LAMIRAULT & CAILLOUËL (Protestants à la révocation de l'édit de Nantes) - Noblesse Orléanaise & Bourgeoisie Rouennaise.
Lignée illégitime des AGUE de la VOÛTE : d'AUTHON - de TORSAY - HORRIC : Seigneurs de CONTRÉ.
Paysanneries du POITOU et de SAINTONGE, de NORMANDIE, du BÉARN, du SAULNOIS et HAUT-RHIN.

Samuel CONTRÉ alias Isaac TUSCQ  - Fils de Philippe CONTRÉ et Brigitte EPRON - (Décembre 2023)



CAILLOUÈ - CAILLOUET - CAILLOUËL

J’aurais grand intérêt à continuer mes recherches, en particulier vers la famille de mon arrière-grand-mère
Léonie CAILLOUËL :

CALCULUS. De là le fr. caillou, le patois norm. Caillouet, petit caillou.

Jean Caillouè, imprimeur à Rouen, avait pour marque un noyer contre lequel des enfants jetaient des pierres, avec cette devise:  Je suis toujours Caillouè t (lapidé).
Il était persécuté comme protestant.
Cayeux a la même racine et signifie une très-petite moule qui se confond avec les galets, les cailloux.

En effet, les Caillouè étaient de bons libraires de Rouen et zélés protestants. Plusieurs s'étaient réfugiés à l'étranger en 1685, mais Pierre Caillouè,
mari de Anne Le Febvre, était resté à Rouen, où il mourut en 1678. Sa veuve avait continué le commerce de la librairie.

La veuve Cailloué, de Rouen, mourut à la Bastille. Elle était impliquée dans l’affaire
« SCARRON APARU A MADAME DE MAINTENON et les Reproches qu'il lui fait, sur ses amours avec Louis le Grand »

Anne Le Febvre, veuve de Pierre Cailloué, imprimeur-libraire de 1679 à 1683, libraire de 1684 à 1694.

Aussi, beaucoup de choses restent à chercher, consulter, étudier du côté de cette famille, en particulier à ROUEN, mais également vers LONDRES:

Caillouel family - Date 1540-1720
Description: Title deeds, leases and other papers of Caillouel and allied families, 1540-1686. Notarial instruments, etc, 1586-1685.
Papers concerning export from Rouen to London, 1674-1677.
Correspondence of Isaac Caillouel, senior, in England, 1686-1694. Isaac Caillouel, junior, as executor of his father.
Business accounts of Isaac Caillouel, junior. Letters to Isaac Caillouel, junior. Other papers of Isaac Caillouel, junior.
Extent 5 boxes and 1 volume 
Isaac Caillouel, senoir, was a merchant in Rouen until he left for London in November 1686, followed shortly by his wife. His family had had a thriving business, including trade in cloth with London, and based first in the Rue du Figuier, and then the Rue St. Etienne des Tonneliers. He brought with him to his new address in Quaker Street, Spitalfields, over six hundred deeds and papers relating in the main to properties owned or leased in Rouen or the neighbourhood.
He died in September 1694 leaving a son and a daughter.
Isaac Caillouel, junior, his son, continued his father's business, forming a partnership with his cousins Abraham and Louis Dugard in 1698. There are a number of letters from Gideon Vincent of Rouen who appears to have acted as agent for Caillouel there. A small account book dated 1707 records transactions with the Sword Blade Company, and there is a draft prospectus of a company for improving the cultivation of hemp.

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DESSEZ… PADOU, LAHM, BECK, SCHMIDT, von ELTER/d’AUTEL :

Beaucoup de choses sont à éclaircir sur cette ascendance et notamment la validité de l'union avec Margareta von ELTER
qui semble être reprise par bien des généalogistes amateurs sur les sites web dédiés à la généalogie, car une autre union d'Anton Andreas SCHIMDT est proposée avec la personne de Maria Margareta BUNDSCHUH.

Mariée le 14 mai 1430 (vendredi), Schleswig-Holstein- Deutschland, avec Anton Andreas SCHMIDT 1405-1435/ dont

Katharina Margarita Elisabet SCHMIDT 1435-1495

Une piste de premier mariage est à envisager pour Anton Andreas SCHMIDT :
à Schleswig-Holstein, Deutschland avec Christina Magdalena Jürs (Née vers 1405)

J’ai amassé quelques notes un peu désorganisées… l’ascendance n’est peut-être pas invraisemblable, à voir.

Fort de tout ça, ce qui suit après Margareta von ELTER est à prendre avec prudence.

Il est cependant possible alors que :

Juliette DESSEZ & René CONTRÉ, mes grands-parents paternels, soient tous deux descendants de
La maison de BRIENNE.

D’ailleurs, c’est là que j’ai fixé la limite des entrées dans la généalogie, n’allant pas au-delà de :

Engelbert Ier de BRIENNE (né vers 875 - † après 968) premier comte de BRIENNE.

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Sur la famille DESSEZ, j’ai eu un échange instructif sur un site de généalogie avec une personne dont la belle famille est descendante DESSEZ, et qui m’a écrit:

Le frère d'Albert, Louis Martin Dessez a convolé en justes noces en Algérie (suite à migration ou service militaire ? je n'ai pas encore éclairci le sujet). Cette branche a ensuite prospéré localement dans le milieu de la vigne jusqu'à la période des "évènements" puis l'indépendance. Retour dans le sud de la France pour la plupart des descendants et notamment un certain Albert Dessez, célibataire qui avait acquis le Chateau de Rouëre à Quarante dans le Bitterrois. Les éléments figurant plus en amont de Philippe Dessez dans mon arbre n'ont pas fait l'objet de vérification de ma part pour le moment. Je suis à la recherche bien entendu d'élément sur le lieu et les causes de son décès. Il semblerait qu'il soit parti aux USA.

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AGUE de la Vôute de Saint-Coutant
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Chose que mon père ignorait, Louise ROY (ma quadrisaïeul), épouse de François CONTRÉ né le 4 janvier 1799 à
Saint-Génard (79500) m’a permis de raccorder par ascendance directe une branche nobiliaire en les seigneurs de la Voûte.

Jeanne de la Voûte: Enfant adultérin, elle est la fille du seigneur local, Louis AGUE Né en 1575, et décédé en 1639 à l'âge de 64 ans,
Chevalier Seigneur de LA VOÛTE (Saint Coutant-79).
Son fils, Jacques AGUE de LA VOÛTE (1612-1672), écuyer et seigneur de La Voûte est le parrain du fils de Jeanne,
Jacques MARCHÉ.
Côté mère, par Louise de CHÉMERAULT, l'ascendance est passionnante, notamment par la famille d'AUTHON.
C’est elle qui nous relie aux Seigneurs de CONTRÉ, près d’AULNAY de SAINTONGE, la famille HORRIC.
Pour le reste, mis à part cette curiosité par la concordance du patronyme qui n’est certainement pas un hasard, l’ascendance est vertigineuse…
voir mes notes sur les individus Marguerite de MELLE et Marguerite de LEZAY.

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TUSCQ, FRANCEZ, CAPDEVIELLE

Mon arrière-grand-mère Anne TUSCQ (ANNA), venait d’une famille du BÉARN allant de NAVAILLES-ANGOS au nord de PAU jusqu’à PONTACQ à son sud-est,
en limite des HAUTES-PYRÉNÉES.

Elle était au service du baron Edmond James de ROTHSCHILD et de la cantatrice Alice COCÉA.

Issue de la famille CAPDEVIELLE, famille des Jurats (échevin, comme les LAMIRAULT) de PONTACQ, elle était assurément éduquée, et c’est ce qui explique ce haut standing dans son travail et ses fonctions évolutives du service à dame de compagnie.

On retrouve sa trace d’arrivée au début de la deuxième guerre mondiale (1939) à ELLIS ISLAND, NEW-YORK,
lieu d’arrivée des immigrés européens.

C’est à PARIS qu’elle a rencontré mon arrière-grand-père HENRI CONTRÉ qui était un des tout premiers pilotes d’avion de France (brevet en 1911). Leur fils René CONTRÉ nait dans cette dernière ville, il y rencontra plus tard ma grand-mère Juliette DESSEZ.

Ainsi, les CONTRÉ ne doivent leur émancipation génétique et culturelle hors des Deux-Sèvres qu’au déplacement géographique de HENRI CONTRÉ.

Issu d’une famille de laboureurs, paysans et meuniers du POITOU et de SAINTONGE, cette richesse génétique et culturelle il l’octroie donc aussi par les événements de la guerre de cent ans au travers la lignée illégitime de la famille AGUE, des écossais dont l’ascendance est de prestigieuse noblesse.

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EPRON, PAILLÉ

Du côté de ma mère Brigitte EPRON, il n’y avait aucun véritable héritage culturel de traditions généalogiques ou de conservation de documents anciens.

Aussi, une omerta régnait du côté de son père Jean EPRON, où l’on était tenu par les injonctions de sa mère Marthe GIRET de ne pas mentionner l’existence du père. Il m’a donc fallu faire toutes les démarches afin de lever ce secret imposé, mon propre père Philippe CONTRÉ n’ayant fait que des recherches peu approfondies du côté de
Brigitte EPRON son épouse.

Mon grand-père Jean EPRON est originaire essentiellement du Partenaisien, Azay-sur-Thouet, le Tallud etc.

Du côté de ma grand-mère Yvette EPRON, née PAILLÉ, j’ai découvert que les PAILLÉ avaient des origines en HAUTE-VIENNE, par Jeanne de la BARAUDERIE.
Ils étaient une famille de maçons.
La Barauderie est un lieu-dit sur la commune de Saint-Bonnet-de-Bellac, 87300.
Aucun élément de m’a permis d’associer la Barauderie à une quelconque seigneurerie.

De même que du côté de la grand-mère paternelle de Jean EPRON, aucun élément ne m’a permis de raccorder la famille de Lucie Antoinette CLISSON aux seigneurs d’AZAY et échevins de NIORT ou même encore les CLISSON ROHAN. Il s’agit là d’une famille faite essentiellement d’artisans, de journaliers, de meuniers et de paysans.

Du côté de Laure SAMSON mon arrière-grand-mère, femme de Gaston PAILLÉ, il s’agit du même profil culturel et social avec des meuniers, des journaliers, des laboureurs etc. On y trouve de fortes racines dans le Briouxais, et le Mellois.

La plus grande curiosité réside dans l’ascendance SAMSON - IZIDORE – SOULISSE – DAZELLE - VIVIER, car l’on y trouve deux cousins connus comme écrivains. L’un est descendant de Vincent DAZELLE: François SOLESMES, de son vrai nom Gérard GIRAUDIN, qui naît le 4 janvier 1927 à Saint-Pompain, Deux-Sèvres et l’autre est Louis PERCEAU, descendant de Pierre VIVIER ancêtre des DAZELLE, né le 22 septembre 1883 à  COULON, dans les Deux-Sèvres.

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COUSIN.E.S

Par Louise ROY, Jacques GUITON est notre ancêtre commun avec Jean Nocher, de son vrai nom Gaston Charon, né le 27 septembre 1908 à Poitiers et mort le 24 juin 1967 à Bougival, journaliste et polémiste français.

Par Angélique DUVAL, Jean Charles DURUY est notre ancêtre commun avec Victor Duruy, homme politique et historien français né le 10 septembre 1811 à Paris où il est mort le 25 novembre 1894. Il a été ministre de l'Instruction publique sous le Second Empire, de 1863 à 1869.

Par Françoise QUILLET, Richard VICQ est notre ancêtre commun avec Félix Vicq d’Azyr, né le 23 avril 1748 à Valognes et mort le 20 juin 1794 à Paris, sous les toits du palais du Louvre où il résidait. C'est un médecin, anatomiste et naturaliste français. Il est considéré comme le fondateur de l'anatomie comparée et à l'origine de la théorie de l'homologie en biologie. Il est célèbre pour avoir été le médecin de la reine Marie-Antoinette.

Par Marie-Louise CHAGRIN, Michel GOBILLON est notre ancêtre commun avec René VEILLON, né le 29 février 1864 à Mortagne-au-Perche et mort le 18 avril 1920 à Val-et-Châtillon, peintre français.

Dans l'ascendance LAMIRAULT: Olga GEORGES-PICOT (Actrice), Isabelle CARRÉ (Actrice), Daphné MARIN de MONTMARIN (présentatrice TV), Gonzagues SAINT-BRIS (écrivain), Philippe CHAFFANJON (Journaliste, grand reporter, directeur de radio France), Sosthene de la ROCHEFOUCAULD (Militaire, homme politique), Nicolas Félix DESPORTES de BLINVAL et de MONTMARTRE (premier maire de MONTMARTRE, Baron de l'empire, Préfet du HAUT-RHIN, Diplomate) il est le neveu de Claude Catherine LAMIRAULT, mère de Jean-Baptiste CAILLOUËL.

Par DESSEZ/SABOTIER, Claude HANS est notre ancêtre commun avec François Edmond Valentin ABOUT, né le 14 février 1828 à Dieuze (Moselle) et mort le 16 janvier 1885 à Paris 9e, écrivain, journaliste et critique d'art français, membre de l’Académie française.

Par TUSCQ/FRANCEZ, Isaac FRANCEZ est notre ancêtre commun avec Philippe DARRIULAT, né le 31 janvier 1958 à Neuilly-sur-Seine, historien français, spécialiste du xixe siècle, et professeur à Sciences Po Lille.



AMYRAUT - LAMIRAULT

Ces mois derniers j'ai travaillé de manière éparse mais non moins productive à la résolution d'une énigme consistant à raccorder la branche LAMIRAULT du Rouennais dont est originaire ma famille, à celle de l'Orléanais, prestigieuse lignée s'il en est.

Partant de la possession d'un sceau ayant été fait reproduit par mon quadrisaïeul Jean-Baptiste CAILLOUËL (HUSSARD), et auquel tenait beaucoup mon père, j'en veux pour preuve la focale mise sur cette ascendance dans ses propres recherches généalogiques et ce malgré les ressources moins confortables et riches qu'il avait à sa disposition pour ses investigations (internet avant 1995), il était assurément au courant de la souche unique du patronyme puisque n'ayant pas fait de véritable lien avec Moise AMYRAULT, il avait pris la peine de faire une macro-photographie de ce sceau en y mentionnant sa parenté jusqu'à son dernier ancêtre connu en la personne de Jean-Baptiste LAMIRAULT, suivi d'une flèche indiquant, je cite :
"famille de Moïse AMYRAUT, disciple de Calvin, à l'origine de l'établissement du protestantisme en FRANCE" (papa avait grande considération à l'égard de la religion réformée)

Il me restait donc alors à trouver le lien véritable avec ce Moïse originaire de Bourgueil...

Je me procurai d'abord en 3 tomes les recherches de Jacques Amirault auprès du Centre Généalogique de Touraine. La manière distraite dont je les parcouru ne m'amena à rien de probant, aussi je me fendais d'un coup de téléphone auprès du généalogiste en question, un vieux monsieur si passionné qu'il en avait lancé des analyses génétiques au Québec. C'était il y a 15 ans... 
Malheureusement, les noms mentionnés de ma part, à savoir Claude Catherine LAMIRAULT et son père Jean-Baptiste, mon ancêtre à la neuvième génération, ne lui dirent rien.
Je dépouillais ensuite d'HOZIER, mais toujours rien.
Il me restait alors internet et ses sites spécialisés... il y avait bien un Jean Baptiste André LAMIRAULT, Né le 15 juillet 1696 et Décédé en 1740 à Rouen à l'âge de 44 ans qui était Mousquetaire du Roi, mais celui-ci est issu de la Branche du Soissonnois, Seigneurs de La Lande, de Cerny, de Noircourt et d'Étréaupont. Des données sur généanet me donnaient mes premières informations pertinentes.
elles venaient d'un descendant de Marie Magdeleine Barbe LAMIRAULT, soeur de Claude Catherine, mentionnée dans un petit carnet de velin, plus anciennes écritures manuscrites de la famille CAILLOUËL en ma possession, marchands libraires de Rouen. Cette soeur, mère de Nicolas Desportes (à qui j'ai consacré une publication) et dont l'ascendance était donné par la famille FANNIERE jusqu'à l'arrière-grand-père
Jacques LAMIRAULT x Claude ADÉE, vérifiée aux registres.
Une fois cette nouvelle génération connue, je ne puis trouver de nouvelles informations sur la toile malgré mes insistances et la diversité de sources explorées, que je me replongeais dans les tomes de Jacques AMIRAULT, voulant vérifier que rien ne m'avait échappé. il me fallu pas moins de 3 lectures pour tomber sur ce qui allait me permettre de comprendre la présence de cette famille à Rouen et ainsi faire le rapprochement de la souche Orléannaise.


Antoine LAMIRAULT
Fils de Etienne et de Jeanne de BRIE. Né vers 1590. Il demeurait à Rouen et épousa Isabelle FOUGEU, Fille de Jacques FOUGEU et de Marguerite CHERON (Réf. Chanoine Robert Hubert)
Il s'agit là du père de ce Jacques mentionné dans la généalogie de FANNIERE-REURE descendant à la neuvième génération du Baron de BLINVAL, nostre cousin.

Voici l'ascendance que je peux produire assez sereinement à présent :

Jacquet LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) ca 1323-

Ce personnage ne se trouve mentionné que dans la généalogie dressée par
Hubert, qui le donne comme étant fils de Boniface. Or, il n'est nullement mentionné
dans l'épitaphe érigée en 1578, et d'Hozier ne le prend pas très explicitement dans
son Armorial Général de France, sinon pour essayer d'expliquer la filiation proposée
par Hervé LAMIRAULT, trésorier général de France à Orléans en 1587, ou ses descendants,
qui fournirent à d'Hozier des documents assez douteux, notamment le contrat de mariage
d'Etienne LAMIRAULT avec Marie CARDINET du dimanche dernier jour de mai 1579,
le testament dudit Etienne daté du jour de Sainte-Croix 1604, et un
Mémoire domestique dressé vers l'an 1648. A la lecture de ces documents, nous avons
tout de même trouvé inhabituel d'y voir mentionnés tous les ascendants du marié sur
plus de huit ou neuf générations ! Ces documents produits à d'Hozier vers les années
1743 ou 1744 ont été plus ou moins falsifiés dans le but de pouvoir prétendre descendre
de ce fameux Boniface LAMIRAULT.
En calculant d'une façon simple les dates approximatives de naissance,
mariage et décès de chacun des membres de la famille, nous avons pu établir que
Jacquet LAMIRAULT, bourgeois d'Orléans en 1370, et mort en 1392
(Réf. Hubert - généalogies orléanaises, Mss 610) pouvait être né vers l'an 1323.
Et alors, il ne peut être que le frère de Boniface, mais sûrement pas son fils !
Par contre, il est le père de Boniface LAMIRAULT, sieur de la Touche,
mort en 1410 et enterré dans l'église Saint-Paul à Orléans.
Toujours d'après Hubert, il aurait eu deux enfants :
1 — Boniface LAMIRAULT . Né vers 1360. Mort en 1410. Sieur de la Touche,
en Sologne. Elu pour le Roi à Orléans sur le fait des aides ordonnées pour la guerre
de 1389, et eut aussi le gouvernement et capitainerie du Pont de Cé après son aïeul.
Il épousa Gillon FLEURY, fils de Jean FLEURY, dont postérité.
2 - Gillon LAMIRAULT . Née vers 1360. Morte vers 1430. Elle épousa Jehan
de LESQUOY, maître du guet à Orléans vivant en 1392.

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La famille AMIRAULT ou L'AMIRAULT est connue à Orléans, dès le XIIIème
siècle, où se situe l'origine du nom patronymique en la personne de
Laurent li AMIRAULT
Ancien serf affranchi en mars 1224 par Franco, abbé de Saint-Mesmin de Micy à Orléans. Cette charte est la CLXXVème du Cartulaire de Saint-Mesmin de Micy qui donne la liberté à plusieurs serfs de l'un et l'autre sexe (Réf. Armorial Général de d'Hozier).
Au sujet de cette charte, d'Hozier écrit : " On n'en a qu'une simple note, faite vers l'an 1740 sur 1" erigiaal même du Cartulaire, par un bénédictin, bibliothécaire de l'abbaye de Bonne-Nouvelle à Orléans ".
Cet affranchissement de serfs était ordonné par le Roi de France, alors Louis IX dit Saint-Louis, comme le rapporte d'ailleurs l'abbé Franco, dans la charte : " de voluntate et assensu karissimi Domini nostri Ludovici Francorum Regis illustris ".
A la date de son affranchissement, Laurent L AMIRAULT n'était sans doute pas un tout jeune homme, et nous pouvons supposer qu'il était alors âgé d'une cinquantaine d'années. Ce qui placerait sa naissance vers l'an 1170.
La question que nous pouvons nous poser est celle de l'origine arabe de son nom. En effet, le nom est pratiquement toujours resté le même depuis plus de huit cents ans, et sa consonnance n'a pas varié au cours du temps. Ce Laurent était-il un descendant d'Arabe fait prisonnier au temps des batailles livrées au sud de la Loire par Charles Martel, ou bien fut-il l'un de ces sarrazins venus en France à la suite du repli de l'Ordre du Temple après la défaite de Casal Robert et le désastre de la butte d'Hattin, le 14 juillet 1187, qui consacra la victoire
de Saladin et la reddition de Jérusalem ?

Quatre-vingt-quinze membres du Prieuré de Sion revinrent aussi en
France. Soixante-deux d'entre eux se fixèrent au Grand Prieuré de Saint-Samson
d'Orléans, qui leur fut offert par le Roi de France, Louis VII. Sept autres déci-
dèrent de s'intégrer à l'Ordre du Temple. Les vingt-six derniers s'établirent au
Petit Prieuré du Mont-de-Sion, à Saint-Jean-le-Blanc, alors faubourg d'Orléans.
En 1188, Gérard de Ridefort fut destitué de sa charge élective de
Grand Maître du Prieuré de Sion, en raison de sa responsabilité quant à la chute
de Jérusalem et de son attitude suspecte à l'égard de Saladin, et mourut bravement
en 1189 au siège de Saint-Jean-d'Acre.
La destitution de Gérard de Ridefort fut à l'origine de la séparation
du Prieuré de Sion et de l'Ordre du Temple (Réf. Rennes-le-Château, capitale se-
crète de l'histoire de France, par J.P. Deloux et Jacques Brétigny; Ed. Atlas,
s.a. Paris 1982, pages 46 et 47).
D'ailleurs beaucoup de templiers avaient épousé qui une Syrienne,
qui une Arménienne ou même une Sarrazine. Ils avaient créé le corps des Turcopoles,
dont les hommes et les officiers subalternes étaient des "sarrazins". Plusieurs
Grands Maîtres ont eu des musulmans pour secrétaires. Parfois même, ils armaient
chevaliers des nobles du camp adverse.
Il est donc fort plausible que ce Laurent li AMIRAULT ait pu être
un de ces personnages amené à Orléans durant ces événements.
Parmi les titres des Lamirault classés par d'Hozier, réf. Carré d'Hozier n°366 page 254,
il nous faut mentionner les annotations suivantes, écrites
de la main du généalogiste, en haut et à droite, ceci : " cette note m'a été en-
voyée par le Père Verninac qui l'a écrite de sa main. Ce bénédictin, bibliothé-
caire du monastère de Bonne-Nouvelle à Orléans, est fort au fait des anciennes
écritures et très entendu dans les matières généalogiques ". Et, à gauche, ceci :
" voici ce que m'écrit Dom Verninac à l'occasion de cette charte si vous jugez
à propos de faire usage de cet extrait, je vous supplie de ne pas parler de l'affranchissement
de Laurent li AMIRAULT ".
Comme l'on voit par cette note d'Hozier, les LAMIRAULT qui eurent
par la suite, à fournir à d'Hozier, juge d'armes, leurs titres prouvant leur noblesse,
ne tenaient pas du tout à ce que semblable ascendance soit mentionnée dans
l'Armorial Général de France. Ils auraient, bien sûr, préféré avoir pour ancêtre
un authentique chevalier. D'Hozier, sans s'arrêter à cette supplique, mentionna
tout de même cette charte avec son contenu.
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Nous avons ensuite un personnage mentionné par d'Hozier dans son
Armorial Général de France
Jean dit LAMIRAUT
Mari d'Eremburge fille de Marie LA SANINIERE, qui confirma au mois de
novembre 1239 une vente par Marie. Cette charte se trouve au f£° 55 du Cartulaire
de l'abbaye de Saint-Euverte d'Orléans, suivant une simple note qu'en a eu d'Hozier,
faite sur l'original du même Cartulaire vers l'an 1740, par un bénédictin, bibliothéquaire
(sic) de l'abbaye de Bonne-Nouvelle à Orléans (Réf. Armorial Général de France, de d'Hozier).
Nous pouvons placer la naissance de Jean LAMIRAUT vers l'an 1200.

NOTES:
Ces deux personnages ont été également mentionnés dans la généalogie des LAMIRAULT
de NOIRCOURT, et des LAMIRAULT de CERNY, parue en 1893, dans le Bulletin de ia Société Archéologique de Vervins (Aisne), et dressée par M. le comte de LAMIRAULT de
CERNY, conservateur des Eaux et Forêts, demeurant à Lay-Saint-Christophe (Meurthe-et-Moselle), mais en leur attribuant la charge d'argentier du chapitre de l'église
Saint-Gatien-de-Tours (Indre-et-Loire), en l'an 1213 pour Laurent, et en l'an 1235 pour Jean. Il nous faut bien convenir que ces assertions sont fausses et relèvent
de la pure fantaisie, car nous n'avons jamais pu en avoir de preuves, et la présence à Tours de ces deux personnages est absolument impossible.

Pierre AMIRAULT
Né vers 1290 et mort avant 1338.
Ce personnage sur lequel nous ne savons rien, est mentionné dans le
Cartulaire de Cormery (Indre-et-Loire) à l'occasion de la fondation de la chapelle
Sainte-Anne, dédiée à Marie, au monastère de Cormery, en l'an 1338, texte en latin :
",..cannabetum deffundi Petri AMIRAUT, ex alia, in crastino festi Omnium Sanctorum'.
(Réf. Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, vol. 12-13 (mélanges), p.
214, chapitre CXXIT).

Boniface LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) 1360-ca 1410
Portrait

Fils de Jacquet LAMIRAULT et de N.., bourgeois d'Orléans, serait né
vers l'an 1360 à Orléans. Il est dit Sieur de La Touche en Sologne, commissaire du
Roi à Orléans sur les faits des aides ordonnées pour la guerre de 1389, succéda à son
aïeul dans le gouvernement et capitainerie du Pont-de~Cé. Il épousa Gillon FLEURY et
mourut en 1410 (Réf. Hubert, tome III, ms 457 bis de la Bibliothèque publique d'Orléans)

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Contrairement à ce que dit Hubert, nous ne croyons pas qu'il succéda
à son aïeul dans le gouvernement et capitainerie du Pont-de-Cé, car étant fils de
Jacquet LAMIRAULT, ce dernier, né vers 1323, ne peut être fils d'autre Boniface, mais
serait plutôt son frère. (Ref Jacques Amirault)

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(REMARQUES de Jacques Amirault)

Il semble exister une confusion concernant la personnalité de Boniface
AMIRAULT, quant à son origine d'une part, et la date de sa mort d'autre part, et
également quant à ses qualifications contradictoires.
N'y aurait-il pas lieu d'envisager la possibilité de deux Boniface
le père et le fils (ou neveu) ?
Reprenons la question de son origine. D'Hozier, on le voit, s'insurge
sur le fait qu'il soit originaire de Suisse ou d'Allemagne, car, dit-il, on trouve
des Lamirault à Orléans dès l'an 1224, et c'est vrai. Mais un Boniface Lamirault
a bien pu faire partie des troupes suisses ou allemandes. D'autre part, le prénom
de Boniface est bien donné dans les régions de l'Est (1), et le château de Nogent-
en-Bassigny est situé en Haute-Marne ! Et les armes de Boniface sont bien surmon-
tées d'un heaume couronné à l'allemande ! Donc, il paraît bien y avoir une certaine
relation entre toutes ces données qui, recueillies de sources différentes, influe-
raient vers l'acceptation de cette thèse qui confirmerait une tradition bien établie dans la famille.
Quant à la date de sa mort, 1390 ou 1410, selon que l'on adopte l'une
ou l'autre version de l'épitaphe de l'église Saint-Paul, il y a lieu d'envisager
trois hypothèses, à savoir :
1°) l'existence d'un même Boniface;
2°) l'existence d'un Boniface père;
3°) l'existence d'un Boniface fils (ou bien neveu).
Dans la première hypothèse, Boniface, pour avoir été fait châtelain
du château de Nogent-en-Bassigny en 1353 n'était certainement pas un tout jeune
homme, mais plutôt un homme qui aurait été âgé, à cette époque, d'environ quarante
ans, ce qui donnerait comme année de sa naissance, environ 1313 et avec une longévité
de 70 à 75 ans maximum, serait donc bien mort en 1390, mais sûrement pas en
1410.
La deuxième hypothèse ne peut être envisagée que si l'on considère
une troisième hypothèse d'un Boniface fils (ou même neveu).
Or, la troisième hypothèse peut être basée sur les faits suivants :
d'abord en prenant comme première preuve, le jugement des années 1426 à 1436 dans
le rapport duquel il est bien prouvé qu'Etienne LAMIRAULT était en 1427 fils de
feu Boniface seul élu à Orléans, marié depuis trente ans à Marguerite BRUN. Donc,
Etienne s'est marié en 1397 probablement à un âge situé entre 25 et 30 ans, et
serait donc né vers 1367 ou 1372, fils d'un Boniface qui, s'il s'est marié, lui
aussi vers les 25 ou 30 ans, serait né vers 1342 ou 1347, lequel Boniface n'aurait
pas pu être châtelain du château de Nogent-en-Bassigny en 1353, mais qui aurait
très bien pu décéder en 1410, date de l'épitaphe selon Hubert et Poluche !
D'où alors, l'existence de Boniface père, qui serait né vers l'an
1320, châtelain du château de Nogent-en-Bassigny en 1353 et mort en 1390, et qui
ne serait pas forcément celui qui fut visiteur général des Greniers à sel, ce der-
nier étant plutôt un fils ou un neveu. Ou bien alors, Boniface père est resté
vivre au Pont-de-Cé près d'Angers, et c'est Boniface LAMIRAULT, sieur de la Touche,
élu pour le Roi à Orléans et époux de Gillon FLEURY, mort en 1410, qui fut enterré
à Saint-Paul, et pour lequel fut composée l'épitaphe en question.
D'ailleurs :
les neuf personnes représentées agenouillées sur le tombeau sont toutes les descendants
directs de Boniface LAMIRAULT, sieur de la Touche, en Sologne, commissaire du roi
à Orléans, sur le fait des aides ordonnées pour la guerre de 1389, et mort en 1410,
et ce Boniface n'est pas un fils de Boniface, mais de Jacques LAMIRAULT, sieur de
la Touche, et bourgeois d'Orléans en 1370, comme l'indique Hubert. Mais, il y a
bien des invraisemblances et des filiations incompatibles dans cette généalogie
dressée par Hubert, surtout en ce qui concerne les premiers degrés.

Les armes portées par Boniface AMIRAULT (1320-1390) et retenues par
d'Hozier dans son Armorial de France sont : d'or à une rose de gueules au chef
de même.
D'Hozier dit (page 278) : "ces armes sont vraies. Elles paraissent en effet sur les sceaux
de plusieurs quittances, produites en original, soit
de Boniface, soit d'Etienne, son fils, des années 1361, 1362, 1396, 1404 et 1405.
Cependant sur tous ces sceaux, l'écu est droit et non penché".
Puis : "au-dessus de l'épitaphe du tombeau de Boniface AMIRAULT
enterré dans le choeur de l'église Saint-Paul à Orléans, se trouve
une espèce de tableau en pierre représentant neuf personnes à genoux au pied d'un
crucifix. Ce sont les descendants de Boniface dont il est parlé dans l'épitaphe.
Le tableau est surmonté des armes du deffunt, savoir une fasce en chef et une
rose épanouie en pointe, l'écu est penché; deux lions pour supports; une couronne
radiale à fleurons, et pour cimier une nymphe tenant à la main droite une rose".
Avant tout, nous devons vous rappeler que l'usage des armoiries s'introduisit en Europe au XIème siècle,
à l'époque des premières croisades; il fut emprunté au monde arabo-persan.


L'explication de ces armes nous a été donnée dans l'ouvrage de
Hiérosime de Bara : " Le Blason des Armoiries ", imprimé à Lyon par Barthélemy
Vincent en 1581, dont nous tirons les indications suivantes.

DE L'OR - Le premier lieu, et toute prééminence a été de tout temps donnée à l'or
pur et fin, étant seul ordonné (par les Anciens) pour les nobles, et n'était
permis à aucun de porter or, de dorure s'il n'était noble ou chevalier. Ce que
les Romains ont longtemps observé depuis. Et ce pour autant qu'il est le plus
noble et le meilleur de tous les métaux.
En blason d'armoiries, des Vertus, il signifie foi, force et confiance
Et était anciennement pris pour marque de noblesse, richesse, bon vouloir, récon-
fort, hautesse, pureté et perfection. Et à dire vérité l'or est un corps doué de
toute perfection, composé de substances d'égale vertu conformées proportionnelle-
ment, mélange compris sous un tempérament égal, recevant l'union et l'admirable
texture des premières vertus, tant supérieures que inférieures, auquel nul mixte
peut être comparé, bref pour tenir le premier rang des choses créées.
Des sept planètes, il représente le Soleil, le plus beau et noble luminaire, auquel sont comparés les justes, persévérant en la Loi et Crainte de Dieu.
Des douze signes, le Lion.
Des douze mois, Juillet.
Des jours de la semaine, le Dimanche.
Des pierres précieuses, le Chrysolithe dit Topaze.
Des äges, l'Adolescence.
Des fleurs, le Souci, dit des Anciens, Héliotrope, l'Oeillet d'Inde et autres.
Des nombres, Un, Trois, Sept.
Des métaux, Soi-Même.
DE GUEULES - Par lois expresses était ordonné des Anciens, que nul ne portait de gueulles en ses armes, s'il n'était prince, ou noble, ou par eux permis et octroyé, En blason d'armes, des Vertus signifie Charité. Et pour marque de hau- tesse, magnanimité, vaillance et hardiesse.
Des sept planètes, Mars.
Des douze signes, le Mouton et le Scorpion.
Des douze mois, Mars et Octobre.
Des jours de la semaine, le Mardi.
Des pierres précieuses, l'Escarboucle (dite des Anciens Piropus, le Rubis, le Corail et autres.)
Des quatre éléments, le Feu.
Des quatre saisons, l'Automne.
Des quatre complexions, la Colère.
Des âges, la Virilité.
Des fleurs, le Girofle, ou Oeillet et Roses rouges.
Des nombres, Trois, Dix.
Des métaux, le Fer duquel temps des anciens Romains, se faisaient anneaux, desquels on honorait les vaillants soldats et encore se fait de lui le crocum ferri qui est beau rouge.
C'est la couleur rouge. Le nom vient du mot persan "GUL" qui désigne
la ROSE.
LA ROSE - Cette figure héraldique a une profonde signification qui nous oblige à une longue explication du symbole qu'elle représente et a représenté à travers toutes les époques.
La Rose est le symbole riant de l'éclosion printanière et est un symbole cosmique. .
La légende d'Adonis issu du corps-arbre de Myrrha. Adolescent, Adonis devint un grand chasseur. Vénus s'éprit de lui et le suivit dans sa quête du gibier noble sur les pentes boisées du mont Liban. Mais Mars, son époux, rendu furieux par la jalousie, se métamorphosa en sanglier, s'élança sur le jeune veneur et lui fit à la cuisse une blessure mortelle. Vénus, accourue trop tard, prit le corps d'Ado- nis dans ses bras et pleura longtemps. Puis, du sang qui s'écoulait par la blessure, elle fit surgir le premier rosier.
Ausone, poète latin qui vécut en Gaule, au IVème siècle de notre ère, raconte que Vénus, en souvenir d'Adonis, châtiait son fils Eros en le frappant avec une rose.
La rose symbolise la souffrance infligée au Dieu de l'Amour. C'est pourquoi, quand elle est rouge, elle est restée l'emblème de la passion, aux deux sens de ce mot : Amour et Souffrance.
Ainsi les Musulmans racontent que le Lotus était à l'origine de la reine des fleurs mais dormait toute la nuit. Les fleurs s'en plaignirent à Allah qui ‘leur donna pour reine la rose blanche née de la sueur de son prophète Mahomet. Le rossi- gnol s'éprit de la rose blanche, mais celle-ci le piqua de ses épines. Il mourut pendant la nuit en chantant, teignant de son sang les pétales de la rose. C'est pourquoi la poésie arabo-persane associe toujours la rose au rossignol.
Sur le plan cosmique, la Croix engendre la Rose. Poser la Rose (des vents) sur la Croix (des saisons) c'est donc incarner ce qui était la forme pure (l'espace et le temps) dans la matière (les quatre éléments ; croix à quatre bran- ches égales).
Avec le christianisme, les symboles de la rose et de la croix subissent tous deux une transposition, mais celle-ci n'altère nullement leur signification profonde. " La Rose est l'image du sang, ou plutôt le sang même du Seigneur ".
Ainsi s'exprime déjà saint Ambroise (340-397). Plus tard, saint Bernard de Clairvaux (1091-1153) qui patronna la création de l'Ordre du Temple écrit lui- même : " Contemplez cette divine rose, la passion et l'amour se disputent pour lui donner son vif éclat et sa couleur pourprée. Celle-ci lui vient sans nul doute du sang qui coule des plaies du Sauveur. Autant de plaies sur le corps du Seigneur, autant de roses. Contemplez surtout la place de son coeur entrouvert : ici, plus encore, c'est la couleur de la rose à cause de l'eau qui coule avec le sang quand la lance a percé son côté ".
Selon certains symbolistes chrétiens du XVème siècle, les cinq pétales de la rose héraldique provenaient des cinq plaies du Christ.
Quant à la petite généalogie de Jésus, celle qui part de Jessé, père de David, elle est aussi représentée par un arbuste appelé " arbre de Jessé " très souvent figuré dans nos cathédrales, et qui n'est autre qu'un rosier.
Au Moyen Age, des hommes pleins d'audace ne cessèrent jamais de chercher des voies nouvelles. Ils étaient poètes, philosophes, alchimistes, réformateurs religieux, etc. et étaient sans cesse exposés aux terribles accusations d'hérésie ou de magie qui menaient tout droit au bûcher. Ils travaillaient en secret et ne s'exprimaient qu'à mots couverts. Ils se réunissaient clandestinement ou, comme ils disaient : sub rosa, sous la rose.
La rose était le signe de ralliement de ces compagnons du savoir secret. Rares sont les textes ésotériques qui connaissaient un grand succès, sauf le Roman de la Rose, qui fut composé par deux auteurs séparés par un demi-siècle : Guillaume de Lorris qui écrivit vers 1230, et Jehan de Meung, qui écrivit vers 1277. Nous ne savons rien du premier auteur, sinon qu'il avait une connaissance approfondie du symbolisme. Le deuxième auteur, Jean Clopinel dit Jehan de Meung, né à Meung sur les bords de la Loire, avait mené, comme il le dit lui-même, une folle jeunesse. il fut étudiant à l'Université de Paris et se fit aussi connaître comme traducteur d'ouvrages scientifiques. Le Roman de la Rose renferme un système complet de philosophie et cette dernière est déjà émancipée de la théologie. Dans ce roman, la rose figure la Dame qui, dans le langage conventionnel créé à cette époque par les troubadours, désignait l'Eglise cathare.
Guillaume de Lorris et Jehan de Meung étaient deux adeptes du catharisme et pendant qu'ils écrivaient le Roman de la Rose, on brûlait à Montségur, le 16 mars 1244, 215 adeptes.
Notre explication sur la signification symbolique et ésotérique de la rose n'est pas pour nous lancer dans une thèse philosophique trop ardue, mais pour essayer de comprendre pourquoi Boniface AMIRAULT a pris cet emblème pour composer son blason.
Boniface a-t-il été au courant de ses origines arabes pour adopter la Rose ? Etait-il un initié des premiers temps des thèses cathares dont Guillaume de Lorris et Jehan de Meung n'ont pas manqué de marquer leur région d'origine, la même que la sienne ? Il est également à remarquer que dans les lettres de provisions données à Boniface par le Roi en 1370, le terme de "bien-aimé" est tout à fait dans le langage symbolique utilisé par les adeptes secrets des réformateurs de l'époque.

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Boniface AMIRAULT (LAMIRAULT)
Né vers 1320. Mort en 1390.
Ce personnage a excité l'intérêt qu'avaient, aux XVIIème et XVIIIème
siècles, certains membres de la famille LAMIRAULT d'Orléans, ainsi que des AMIRAULT,
descendants des rameaux d'Anjou, pour en faire leur aieul, car Boniface AMIRAULT
semble être le premier de la lignée à avoir eu quelque fortune, de par sa position
sociale.
Cet intérêt a développé des confusions gênantes dans les généalogies
établies au XVIIème siècle, notamment celle établie par Robert Hubert, chantre de
Saint-Agnan d'Orléans (Manuserit n°610, £°151 à 156, Archives du Loiret). Voici
ce qu'il écrit : " L'opinion commune est que cette famille est originaire de
Suisse du pais des Grisons et qu'elle vint s'établir à Orléans en 1345 où elle a
depuis toujours demeuré. L'estoc est : Boniface Lamirault lequel vivoit en 1345
et vint du pais de Suisse, le Roy Philippe VI qui establit la gabelle en France
pour augmenter ses finances et subvenir aux frais de guerres fréquentes qu'il avoit
à soustenir contre les ennemis de son estat preposa Boniface Lamirault en 1347
pour estre visiteur général de tous ses greniers à sel qui sont ez villes situées
sur la rivière de Loyre et autres fleuves y descendants, aux gages de 30 livres.
Le Roy Charles V le fit capitaine du Pont de Cé par ses lettres d'aoust 1370".
Il a pour armes : d'argent à une rose de gueules, au chef de même. Support : deux
lions. Le heaume couronné à l'allemande. Cimier : une pucelle qui tient une rose
entre un avol.
Dans l'Armorial Général de France, d'Hozier a décrit les armes de
Boniface AMIRAULT qui surmontaient l'épitaphe gravée et adossée contre le second
pilier à droite en entrant dans le choeur de l'église Saint-Paul à Orléans, comme
suit : " au-dessus de cette épitaphe est une espèce de tableau en pierre représentant
neuf personnes à genoux au pied d'un crucifix. Ce sont les descendants de Boniface,
dont il est parlé dans l'épitaphe même. Le tableau est surmonté des
armes du defunt, scavoir une fasce en chef & une rose épanouie en pointe, l'écu
panché; deux lions pour supports, une couronne radiale à fleurons, et pour cimier
une nymphe tenant à la main droite une rose. Mais sur tout ceci il y a plus d'une
observation à faire. Premièrement les armes sont vraies. Elles paraissent en effet
sur les sceaux de plusieurs quittances, produites en original, soit de Boniface
Lamirault, soit d'Etienne son fils, des années 1361, 1362, 1396, 1404 et 1405.
Cependant sur tous ces sceaux l'écu est droit et non panché'. P P
Dans une notice sur la Maison de Lamirault, parue dans le Chartrier
Francais du 15 avril 1872 (Manuscrit Français n°33111), pages 287 et suivantes,
nous avons relevé en note (7) de cette notice : " Ce Boniface Lamirault était d'origine
allemande servant dans les troupes du Roi de France et mourut à Orléans où il fut inhumé
à Saint-Paul, étant qualifié chevalier et maître des lansquenets'.
Une première controverse remontant à l'an 1740, au sujet de l'épitaphe
qui indiquait que Boniface mourut en 1390 selon M. Alleaume, curé de la paroisse
Saint-Paul, en 1410 selon M.M. Hubert et Polluche. Mais d'Hozier a retenu la date
de 1390, et c'est également celle que nous retenons car elle est la plus vraisemblable.
Cette différence de date est évidemment très importante pour situer
avec exactitude le personnage, étant donné que, d'après les généalogies étudiées,
plusieurs membres de la famille ont porté le même prénom.
EN 1353, selon les sources étudiées, il s'ensuit que ledit Boniface AMIRAULT
a été qualifié "écuyer" dans un acte daté du 21 février 1353 (en latin) par lequel
le Roi Jean le nomme au gouvernement et à la garde du château de Nogent-en-Bassigny
(Haute-Marne). Cet acte a été produit à d'Hozier en copie seulement et il le souligne dans sa note :
"cet acte est le seul où Boniface Lamirault soit qualifié "écuyer";
et on ne l'a vu que par copie. Les actes originaux qui le concernent (au
moins ceux qu'on a vus) ne lui donnent pas cette qualité".
Voici le texte intégral de cet acte, tiré du Carré d'Hozier n°366,
page 256 : "Du 21 février 1353- Lettres en latin données à Paris le 21 février
1353 par lesquelles Sa Majesté se confiant en la fidélité et capacité de son aimé
Boniface Lamyrault, écuyer, elle lui donne l'office de la garde du Chasteau de
Nogent-en-Bassigny et l'institue Châtelain dudit chasteau et châtellenie aux gages
et émoluments accoutumés, et ce pour le temps qu'il plaira à Sa Majesté. - Ces
lettres signées par le Roi, Me N. Braque - présent, Verrière et Scellées, furent
vidimées sur l'original le lundi 21 février de laditte année 1353 par Guillaume
Fraize, Garde de la Prévosté de Paris. Ce vidimus scellé au scel de laditte Prévosté et signé Michel Le Féron"'.
Sur la copie qu'on lui a soumise, d'Hozier écrit, en haut : "copie
en papier non signée et tout nouvellement écrite”. Et dans la partie gauche :
"cette copie de lettres m'a esté communiquée par Me Daniel Polluche connu par plusieurs écrits
et qui l'avait copiée d'après les mémoires manuscrits de feu M. Robert Hubert, Chantre de Saint-Agnan d'Orléans
qui l'avoit tiré de la Chambre des Comptes". EN 1361 ET 1362 Peut-être même bien avant ces années,
Boniface est pourvu de la charge de visiteur général des Greniers à sel ordonnés sur la Loire et les rivières descendantes
et chéantes en icelle. Dans le Nouveau d'Hozier n°201, Dossier n°4486 page 4 v°, se trouve
la pièce suivante : " Quittance dudit Boniface AMIRAULT de l'année 1361 (du 42
janvier) signée et scellée de ses armes, de la somme de 35 francs d'or du coing du
Roy, reçue des élus de la ville d'Orléans, en qualité de "Visiteur général pour le
Roy" sur la rivière de Loire ". En face du nom, un astérisque nous renvoyant à une
remarque très importante de d'Hozier, qui écrit : " on a ainsi que plus haut ajouté dans l'original une
L et une apostrophe pour faire de ce nom AMIRAULT celui de
LAMIRAULT ".
Dans son Armorial Général, d'Hozier écrit " on a une quittance qu'il
donna le 4 mai 1362 de la somme de 30 royaux d'or pour raison de ses gages de grénetier pour le Roi au Grenier à sel d'Orléans
(voyez la figure de ces deux sceaux, planche VI° des Sceaux à la fin du second volume de ce III° registre, n°XXXI et XXXII de ses
armes, ainsi qu'une autre quittance du 12 janvier 1361 (1362) dont on vient de faire mention ",
EN 1368 Dans les Inventaires imprimés du département du Loiret, série B - Hôtel-Dieu - Archives hospitalières, page 9, liasse B 46, il est rapporté ceci :
Paroisse de Saint-Laurent des Orgerils - Vente par Jean-François et sa femme à
Boniface LAMIRAULT, bourgeois d'Orléans, d'une place où souloit avoir maison faisant le coin de la rue Bardon, moyennant 2 francs d'or.
En 1368 également, dans son Armorial Général, d'Hozier rapporte l'existence d'une quittance du 24 janvier 1368 (1369) (Réf. Carré d'Hozier n°366,
page 259).
EN 1370 Provisions du 26 mai 1370 octroyées par le Roi Charles à Boniface
AMIRAULT (ainsi dans l'original) pour le gouvernement du Pont-de-Cé (Maine-etLoire)
Réf. Nouveau d'Hozier n°201, dossier n°4486 page 4 v° - Armorial Général,
Carré n°366 page 260 (copie avec comme nom Boniface LADMIRAULT). Le Nouveau d'
Hozier fait également mention de la remarque au sujet de la correction apportée
sur l'original au nom AMIRAULT auquel furent ajoutés un L et une apostrophe.
Mais la copie de ces provisions du 26 mai 1370 a été faite comme suit :
Titre de Lamyrault - Du 26 may 1370 - Original en parchemin, page 260 -
Lettres données à Paris le 26 may 1370 par lesquelles Sa Majesté mande au receveur à Angers (Maine-et-Loire) sur le fait des aydes pour la guerre qu'ayant par d'autres lettres commis, ordonné et établi son bien aimé Boniface LADMIRAULT
(AMIRAULT) à la garde et gouvernement du Pont de Sée pour obvier à plusieurs fraudes qui s'étoient commises au fait du sel passant sous ledit pont et l'ayant aussi commis pour faire plusieurs mises nécessaires pour la réfection, habillement et ordonnance audit Pont pour mieux pourvoir auxdittes fraudes ils ayent à lui délivrer des deniers de sa recette tout ce qu'il lui demandera pour faire lesdittes mises et réfections. Ces lettres signées par le Roy, dannoy et scellées
sur simple queue de parchemin. Les lettres du 16 août 1370 sont sur le même sujet, mais d'Hozier dans son Armorial, fait remarquer que le nom est orthographié LAMIRAL. EN 1390 " Boniface AMIRAULT mourut en 1390 et enterré dans le choeur de l'église Saint-Paul à Orléans selon son épitaphe qui est adossée contre le second pilier à droite en entrant, " écrit d'Hozier dans son Armorial Général, d'après une copie de cette épitaphe certifiée véritable le 30 octobre 1638 par le sieur Alleaume, curé de Saint-Paul d'Orléans et un procès-verbal de cette épitaphe dressé en 1667.
Or, la même épitaphe certifiée véritable par Hubert et Polluche indique comme date de décès, 1410.
A noter que cette épitaphe n'est pas celle qui fut faite à la mort de Boniface, mais celle qui fut refaite en 1578 après que les troubles des guerres de religion eurent détruit la première.
La discussion reste ouverte en ce qui concerne la date exacte de la
mort de Boniface Lamirault, 1390 ou 1410. Réf. Armorial Général de d'Hozier;
Antiquités de Saint-Paul d'Orléans, par Amicis de Foulques de Villaret, Herluison
éditeur à Orléans, 1884.
Dans une parution du Chartrier Français du 15 avril 1872, il est écrit :
Ce Boniface Lamirault...mourut à Orléans où il fut inhumé à Saint-Paul...", sans indication de date.


Etienne LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT)

Etienne LAMIRAULT, sieur de la Touche, sieur de Vezennes
Fils de Boniface et de Gillon FLEURY, serait né vers l'an 1390, et
mort vers l'an 1458. Il fut élu sur le fait des aides de la guerre, ordonnées par le
Roi (Réf. Hubert) dans le diocèse d'Orléans.
En 1442, il est nommé comme censitaire dans les Censíves d'Olivet, dues
à Monseigneur d'Orléans (Réf. Arch. du Loiret, série A, tome II, Apanage d'Orléans,
liasse 1-1888, inventaires page 21).
En 1447, Etienne LAMIRAULT, élu à Orléans, rendit aveu pour le fief
et la haute justice de Vezennes, en la paroisse de Lailly (vassaux de la seigneurie
de Beaugency) (Réf. Armorial général de France, de d'Hozier).

En 1450, il est nommé parmi les redevanciers de droits domaniaux
(ouances) (Réf. Arch. du Loiret, série A, tome II, Apanage d'Orléans, liasse A~1968,
inventaires page 34).
En 1451, le 15 septembre, il acheta de Guy Le Prunellé, écuyer, sei-
gneur de La Porte, et de Huguet Le Prunellé, son fils, la moitié par indivis des
quint et quart du Grand Moulin de Courcelles, situé dans la paroisse de Saint-Père~
de-Méréville, qualifié sur cet acte, "d'honnorable homme et sage Etienne ADMIRAULT
(sic), élu à Orléans sur le fait des aides ordonnées pour la guerre, par le Roi".
(Réf. Armorial général de France, d'Hozier).
En 1458, le 5 avril après Pâques, Etienne LAMIRAULT, en son vivant
bourgeois d'Orléans, avait fait par son testament, une fondation dans l'église pa-
roissiale Saint-Paul d'Orléans (Réf. d'Hozier).

Jehan LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) ca 1415 - Sieur de la Touche

Etienne LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) 1450 - Échevin d'Orléans 1509-1510

Hervé LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) 1490 - Sieur de la Touche, Marchand Bourgeois d'Orléans, Echevin 1527-1528

Jean LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) ca 1520 - Sieur de la Touche, Marchand Bourgeois, Echevin 1574-1575, Avocat à la cour du parlement de Paris en 1577

Étienne LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) ca 1555 - Sieur du Bourgneuf, Bourgeois et Marchand dOrléans

Antoine LAMIRAULT (L'AMIRAULT, LAMIRAL, LADMIRAULT, LAMYRAULT) ca 1590 - Marchand Bourgeois

Jacques LAMIRAULT x Claude ADÉE

Jean-Baptiste LAMIRAULT
Portrait

Claude Catherine LAMIRAULT †1763
Portrait

Jean Baptiste, Clair CAILLOUËL 1750-1804

Jean Baptiste, François, Romain CAILLOUËL 1778-1854
Portrait

Romain, Alexandre, Jules CAILLOUËL 1837-1922
Portrait

Léonie, Eugénie, Marie CAILLOUËL 1864-1939
Portrait

Juliette, Emilie, Léonie DESSEZ 1900-1958
Portrait

Philippe, Michel CONTRÉ 1935-1996
Portrait

Portrait


On trouve l'épitaphe détaillé de Boniface LAMIRAULT dans le livre Les antiquités de Saint-Paul d'Orléans - d'Amicie DE FOULQUES DE VILLARET - 1884 ed: SEJOURNÉ / HERLUISON


Samuel CONTRÉ alias Isaac TUSCQ - Décembre 2023