Portrait de Jean-Baptiste de Buchère

Jean-Baptiste de Buchère

Jean-Baptiste Ernest
chevalier
seigneur de L'Épinois
Blason de la famille de Buchère de L'Epinois
Fidelis ad mortem

Parents

Famille

Occupations

  • flibustier
  • corsaire
  • sous-lieutenant du régiment de la Reine dragons

Notes

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Jean-Baptiste-Ernest Buchere de l, Epinois Jean-Baptiste-Ernest (1751-1794) était un célèbre Français filibuster (flibustier) et figure révolutionnaire. Né en mai 1751 à Amiens (Somme) dans une famille bourgeoise, il reçoit une excellente éducation à l’École des Ponts et Chaussées, mais en 1766 à l’âge de 15 ans, il entre dans l’armée contre la volonté de ses parents comme soldat du 6e Régiment de dragons de la Reine. En 1768 il est sergent (maréchal-de-logis), en septembre 1770, à la suggestion du colonel Emmanuel-François de Grossolles, comte de Flamarens (1735-1782), promu sous-lieutenant, à l’automne 1774 il est rattaché au comte d’Artois (Charles-Philippe de Bourbon, comte d’Artois) (1758-1836) comme arquebusier (Porte-Arquebuse), à la fin de 1779 il est contraint de quitter le service militaire en raison d’une querelle avec le capitaine de la compagnie des Gardes du Corps (Gardes du Corps) Prince d, - Charles-Alexandre (Prince d,Henin, sieur d,Alsace de Boussut de Chimay) (1748-1794). Après cela, il décide de « déclarer la guerre aux tyrans » et se rend sur l’île de Santo Domingue (Saint-Domingue) pour faire le commerce de la piraterie. Il navigue dans le golfe du Mexique à partir de sa base sur l’île de Tortuga (île de la Tortue) et, remportant des prix d’un montant de 300 000#, achète son propre navire « La Bombarde ». À partir de 1788, il navigue dans l’océan Atlantique, en 1790, il retourne au Havre, d’où il se rend au Mesnil (Le Mesnil-Saint-Denis, canton de Versailles, département de la Seine-et-Oise), en proie à des troubles révolutionnaires. Le 1er août 1790, il est élu major de la Garde nationale, en novembre 1790 il retourne à Saint-Domingue, mais le jour de l’insurrection des négres le 23 août 1791, il perd toute fortune et, sur ordre du gouverneur du vicomte de Blanchelande (Philibert-François Rouxel-Blanchelande) (1735-1793), il commence à renforcer le camp militaire du Haut-Du Cap, après quoi il reçoit l’autorisation de retourner en France. Le 14 septembre 1791, il quitte la colonie à bord du navire Prospere, débarque à Nantes et arrive au Menil le 3 octobre 1791, où il se consacre à l’agriculture. En juillet 1792 - Lieutenant de la 1ère Compagnie de la Garde nationale, le 28 octobre 1792 - capitaine, tenta sans succès d’entrer dans l’armée, profitant de la protection de l’inspecteur des Mines du célèbre chimiste Assantraz (Jean-Henri Hassenfratz) (1755-1827), en décembre 1792 il s’installa à Paris (Paris), où il entra au poste de dessinateur et rejoignit activement la lutte politique. À la fin de mai 1793, il est arrêté sur rapport de l’administrateur du département de police, qui déclare avoir des documents compromettant Boucher. Détenu à la prison de la Conciergerie, il fut traduit le 24 juillet 1793 devant le Tribunal révolutionnaire présidé par Montana (Jacques-Bernard-Marie Montane) (1751-1805) et le 21 Germinal II (10 avril 1794) condamné à mort « comme auteur d’un complot contre la liberté, la sécurité et la souveraineté du peuple ». Le 24 germinal de la deuxième année (13 avril 1794), il est guillotiné sur la place de la Révolution à l’âge de 42 ans, inhumé au cimetière d’Herrancy (Cimitiere des Errancis). Il était marié à Marie-Alexandrine Obilliard (Marie-Alexandrine Aubilliard). Auteur des ouvrages « Projets et sujetions », « Les Champs-Elysées », « Tuilleries, châteaux et jardins », « Quai de la Ferraille ou de la Megisserie », « Place de la Révolution », « Montmartre » et « Quai de la Vallée ou des Grands-Augustins ».