Portrait de Ferdinand Mathorel (1856 - 1931)

Ferdinand Mathorel

Ferdinand Charles Marie
  • Né le 28 février 1856 à Sarzeau
  • Décédé en 1931, à l'âge d'environ 74 ans

Parents

Occupations

  • prêtre (chanoine, aumônier des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel)
  • vicaire de Campenehac
  • professeur à l'école libre Saint François-Xavier à Vannes

Notes

- 1882 .... 1889 : M° Ferdinand Mathorel. Né à Sarzeau en 1858, ordonné en 1880. Il fut d’abord précepteur, puis vicaire à Campénéac. Plein d’entrain, il captiva les jeunes. Le souvenir de ses décorations à l’Eglise et de ses magnifiques crèches et reposoirs est resté profond dans la mémoire des gens. Quand l’école des Frères fut laïcisée, il fut la cheville ouvrière dans les constructions de l’école libre des petits garçons. De son côté, il est resté très attaché à sa première paroisse. De Campénéac il fut nommé aumônier des Frères de Ploërmel, puis Recteur de Trédion en enfin curé doyen de la Trinité- Porhoët.

https://broceliande.brecilien.org/IMG/pdf/notes_recueillies_par_le_recteur_david.pdf

 

ordonné prêtre le 21 Février 1880 Professeur à St François Xavier Vicaire à Campénéac en 1882 Aumonier des frères à Ploërmel en 1889 Recteur de Trédion en 1904 Curé de la Trinité Porhoët en 1910, 1913 Chanoine Honoraire en 1917

aumônier de la Maison-Mère du 28 septembre 1889 jusqu'à la dispersion. Il montra, dans ses délicates et importantes fonctions, un profond attachement à la Congrégation. Il fut notaire de la cause du vénéré Père de La Mennais, fondateur de la Congrégation.

Le dimanche 25 mars 1903, l'abbé Ferdinand Mathorel , premier aumônier de la Maison-Mère, avait, pour la dernière fois, lu en chaire une touchante allocution pour préparer les frères à leur inévitable dispersion. Il les exhortait à rester fermes dans la tempête et à garder espoir dans des jours meilleurs et dans les desseins de la divine Providence. Ces paroles arrivaient à propos car, au cours des semaines suivantes, la vaste maison se viderait.

Le 24 avril 1903, huit frères partaient pour l'Irlande, deux autres les y rejoindront un peu plus tard. Ils étaient confiés au Supérieur général des Christian Brothers, le f. J. M. Moylan, pour leur faciliter l'apprentissage de la langue anglaise. Quelques-uns devaient constituer le premier groupe promis au provincial des Jésuites de la mission des Montagnes Rocheuses. Le 10 juin, le scolasticat suspendit ses cours et les jeunes furent remis à leurs familles pour y préparer l'examen du Brevet Elémentaire. A partir du 5 mai et pendant près de trois mois, s'échelonnèrent les départs des groupes de novices, de scolastiques et de profès plus âgés, à destination du Canada. De généreux bienfaiteurs sollicités surtout par l'abbé Mathorel contribuèrent au financement de ces traversées.