Charles-Emmanuel Le Couteulx de Canteleu (1789-1844) – Baron Le Couteulx de Canteleu, colonel du Corps royal d’état-major (5 mai) 1821). Il est né le 18 août 1789 à Versailles, Yvelines, fils du comte Jean-Barthélemy Le Couteulx de Canteleu (1746-1818) et de son épouse Catherine-Alexandrine-Charlotte de Catherine-Alexandrine-Charlotte de Formont de Cleronde de Sermentot (1760-1803), en novembre 1807, entre à l’École militaire de Saint-Cyr, d’où elle sort le 31 juillet 1808 à l’âge de 18 ans. Promu au service militaire comme sous-lieutenant du 5e régiment d’infanterie du colonel Jean-Louis Dubreton (1773-1855), transféré au 7e régiment le 19 septembre 1808 Régiment du colonel Zeron (7e Régiment de dragons) (Denis-Etienne Seron) (1775-1812) avec lieutenants . 27 octobre 1808 – aide de camp du maréchal Jean Lannes (1769-1809), participe à la campagne d’Autriche de 1809 dans les rangs du IIe corps de l’armée allemande (Armée d’Allemagne), combat le 19 avril à Staffenhofen, le 21 avril 1809 légèrement blessé d’une balle dans le genou droit lors d’une escarmouche à Enling (Enling) ), mais ne laissant aucune formation, combattit le 23 avril à Ratisbonne, le 16 mai à Amstetten et le 6 juillet 1809 à Wagram, et le 19 juillet 1809 nommé adjudant du maréchal Louis-Alexandre Berthier (1753-1815). Pendant la campagne de Russie de 1812 il est attaché à l’état-major général de la Grande Armée, participe aux batailles de Smolensk et de Borodino, le 17 octobre 1812 - capitaine, lors de la retraite de l’armée il est blessé le 22 octobre par un coup de sabre dans la bataille près de Vitebsk - des Mémoires du général baron de Marbot » (1891): « Lors d’une des reconnaissances, lorsque Napoléon s’est approché du front de la ligne ennemie, il a failli être capturé par les Russes! Il y avait un épais brouillard... Soudain, il y eut des cris de « Hourra! Hourra », et une masse de Cosaques sauta hors de la forêt située près de la route, et traversa cette route à 20 pas de l’Empereur, renversant et détruisant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Mais le général Rapp, se précipitant à l’attaque à la tête de deux escadrons de jaegers montés et de grenadiers montés de la garde, accompagnant constamment l’empereur, transforma l’ennemi en fuite. C’est dans cette bataille que M. Le Koutels, mon ancien camarade d’état-major du maréchal Lannes, devenu adjudant du prince Berthier, armé de la lance d’un cosaque qu’il venait de tuer, a commis une négligence en se précipitant en revenant, brandissant cette arme. Cette insouciance s’avéra d’autant plus dangereuse qu’il portait un manteau de cavalerie et un chapeau de fourrure. Un grenadier monté de la Garde impériale l’a pris pour un officier cosaque et, voyant que Le Koutels se dirigeait vers l’empereur, a commencé à le poursuivre et l’a frappé obliquement avec son énorme épée! Malgré cette terrible blessure, M. Le Koutels, logé dans l’un des wagons appartenant à l’Empereur, endure le froid et les épreuves de la retraite et réussit à rentrer en France » (Pendant une des reconnaissances qu,il faisait sur le front des ennemis, Napoleon fut sur le point d,etre enleve par eux! Le brouillard etait epais... Tout a coup les cris de « Hourra! Hourra! » se font entendre; de nombreux cosaques sortent d,un bois voisin de la route, qu,ils traversent a vingt pas de l,Empereur en renversant et pointant tout ce qu,ils rencontrent sur leur passage. Mais le general Rapp, s,elançant a la tete de deux escadrons de chasseurs et de grenadiers-a-cheval de la garde, qui suivaient constamment l,Empereur, sabre et met en fuite les ennemis. Ce fut dans ce combat que M. Le Couteulx, mon ancien camarade a l,etat-major de Lannes, devenu aide de camp du prince Berthier, s,etant arme de la lance d,un cosaque tue par lui, commit l,imprudence de revenir en brandissant cette arme, imprudence d,autant plue grave que Le Couteulx etait revetu. Aussi, un grenadier-a-cheval de garde le prit pour un officier de cosaques, et le voyant se diriger vers l,Empereur, il le poursuivit et lui pa son enorme sabre au travers du corps! Malgre cette affreuse blessure, M. Le Couteulx, place dans une des voitures de l,Empereur, supporta le froid, les fatigues de la retraite, et parvint a regagner la France). Pendant les campagnes saxonnes et Français de 1813-1814 , en tant qu’aide de camp du maréchal Berthier, il participe aux batailles de Lutzen les 2 mai 1813 , 20-21 mai 1813. à Bautzen, le 26 août 1813 à Dresde, les 16 et 19 octobre 1813 à Leipzig, les 30 et 31 octobre 1813 à Hanau, le 29 janvier 1814 à Brienne ( Brienne-le-Château), 1er février 1814 à La Rothière, 10 février 1814 à Champobert, 11 février 1814 à Montmirail, 12 février 1814 à Château-Thierry, où blessé par balle, le 14 février 1814 à Vauchamps, le 18 février 1814 à Montereau, le 7 mars 1814 à Craonne, le 9 mars 1814 à Laon, et le 21 mars 1814 à Arsis-sur-Aube, il est chef d’escadre le 5 novembre 1813. À la Première Restauration, il est nommé lieutenant du Corps de Volontaires Royaux le 15 mars 1815, il ne participe pas aux événements des 100 Jours et, le 28 octobre 1815, il est chef. Bataillon du 6e Régiment de la Garde Royale, 5 mai 1821 – Colonel du Corps royal d’état-major et aide de camp du duc d’Angoulême (Louis-Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême) ( 1775-1844), a participé à l’expédition espagnole de 1823, après la retraite de la Révolution de Juillet. Il meurt le 21 juin 1844 à Versailles à l’âge de 54 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (12 août 1812), officier de la Légion d’honneur (1er mai 1821), commandeur de la Légion d’honneur (23 mai 1825), chevalier de Saint-Louis (1814). À partir du 24 juin 1819, il épousa Pauline-Marie-Françoise-Augustin Le Gendre d, Onsenbray (1799-1853), avec qui il eut trois enfants : Stéphanie-Pauline-Alphonsine. Le Couteulx de Canteleu) (1820-1866), Auguste-Emmanuel-Barthelemy Le Couteulx de Canteleu) (1822-1862) et Jean-Emmanuel-Hector Le Couteulx de Canteleu (1827-1870).