Greffier conciliaire de la ville d’Uzès vers 1782-1785, greffier de l’hôtel de ville en 1788, alias secrétaire-greffier du consulat d’Uzès. Au printemps 1793, après l’arrestation des députés fédéralistes (« Girondins »), les départements du Rhône, des Bouches-du-Rhône, de la Gironde, du Calvados et du Gard, se dressent contre la Convention. Le 19 juin 1793, Charles-François de Trinquelague (1747 + 1837), ex-maire d’Uzès, et Martin Jacques Euzéby, ex-secrétaire greffier de la municipalité, proclament l’appartenance de la ville au mouvement fédéraliste, puis réunissent en assemblée 246 délégués des communes du district d’Uzès, le dimanche 25 juillet à Uzès, dans l’église des Capucins. Trinquelague est élu président de cette « assemblée fédéraliste du district d’Uzès », et Martin Jacques Euzéby, secrétaire de la dite assemblée. La Garde nationale du district est placée sous leurs ordres. Son engagement fédéraliste vaudra à Euzeby, comme à Trinquelague, d’être incarcéré durant la Terreur comme « fédéraliste », du 5 prairial (24 mai 1794) au 7 fructidor (24 août 1794), à Uzès, la chute de Robespierre le sauvant de la guillotine. Directeur de la poste aux lettres d’Uzès en 1806-1812, après la mort de son fils.