Parents
- François-Hyacinthe Arcambal (1750 - 1821), secrétaire au ministère de la guerre
- Thérèse Deshayes (1760 - 1845)
Famille
- Relation avec Dorothea von Biron (1793 - 1862), princesse de Courlande, dame du palais de l'impératrice Marie-Louise, dont
Julie Zulmé (1826 - 1913)- Antonine (1827 - 1908)
- Marié le 7 mars 1834 à Paris, avec Hélène Foy (1814 - 1891), dont
- Rachel (1835 - 1914)
- Isabelle (1838 - 1901)
- Blanche Élisabeth Louise (1843 - 1852)
Occupations
- pair de France
- ministre plénipotentiaire
- député d'Indre-et-Loire (1832 - 1843, 1849 - 1851)
- conseiller général d'Indre-et-Loire
- maire de Château-la-Vallière
Lien
- Père adoptif : Antonin Piscatory (1760 - ), baron Piscatory
Notes
Thérèse Deshayes était la veuve de Hyacinthe Arcambal (+1821), employé au bureau de la Guerre. Le fils issu de ce mariage, Théobald, fut adopté par Antonin Piscatory le 16 germinal an VIII (bien avant que celui-ci n'épouse Thérèse Deshayes) et prit dès lors le nom de Piscatory. Selon certaines rumeurs, il aurait été en réalité son fils caché. Il lui succéda dans son titre de baron Piscatory. Il eut deux filles de son mariage avec Blanche Foy (1814-1891) : Rachel qui épousa Gustave Trubert (1817-1891), conseiller référendaire à la cour des comptes et Isabelle (1838-1891), épouse de son oncle Foy.
D'après les actes de mariage de ses enfants (1845, 1859), il est toujours nommé Arcambal-Piscatory. Il convient donc de conserver ce double nom.
Théobald Arcambal-Piscatory se fit connaître d'abord par son action au moment de la guerre d'indépendance de la Grèce. Il y participa comme volontaire de 1824 à 1826 et il ramena en France le fils du célèbre Kanakis, "l'enfant grec".
Ce qui le fit connaître plus encore fut sa relation avec la duchesse de Dino.
Il acheta le château de Chérigny, à Chenu, dans la Sarthe, devint maire de Château-la-Vallière en 1830, puis conseiller général en 1837. Après un échec à Tours en 1831, il fut député de Chinon de 1832 à 1843. Il vota avec le groupe des Constitutionnels, mené par Guizot. En 1843, il fut battu par Crémieux.
Il partit alors pour Athènes comme ministre plénipotentiaire auprès du roi Othon. Il chercha habilement à contrecarrer l'influence anglaise et poussa à la création de l'Ecole française d'Athènes (1846).
Il fut nommé le 10 décembre 1847 ambassadeur en Espagne, mais la chute de Louis-Philippe l'empêcha d'occuper effectivement ce poste.
Il protesta courageusement contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte et fut arrêté un moment. Il se retira alors de la vie politique.
Pendant le siège de Paris, âgé de 71 ans, il fut volontaire pour participer à la défense de la ville, mais il prit froid et en mourut quelques jours plus tard.