Robert de Lengaigne

28 Septembre 1663. Contrat de mariage. f° 216. (Oudard Le Vasseur, notaire à Samer).

            Me Robert DE LENGAIGNE, procureur et notaire royal en la ville d’Abbeville, jeune homme à marier, assisté et accompagné de Me Jacques DE LENGAIGNE, recepveur de la terre et sgrye de Quesne, et Marye DE MATRINGHEN, ses père et mère; Claude DE LENGAIGNE, son frère puisné, dmt aud. Quesque; Marye DHOIER sa femme, sa belle-soeur, d’une part; =

            et Françoise PAILLIART, jeune fille à marier, demt au bourcq de Samer, assistée et acompagnée de Me Jean PAILLART, recepveur de l’abbaye dud. Samer, et de Suzanne BOIDART, ses père et mère; de Me Pierre PAILLART, ptre, curé des villages de Minty et Verlingthun, son frère; Jacques PAILLART le jeune, pratisien aussy son frère; Me Jacques PAILLIART, grand bailly au baillage dud. Samer, son oncle, et Anne DAUGNY sa femme, mère grand d’icelle Françoise. [Il faut qu’Anne ait été veuve en 1ères noces d’un BOIDART.] D’autre part. -

            Apport de Robert DE LENGAIGNE : ses père et mère lui donnent, comme à leur fils aisné et héritier apparant : une maison, chambre, grange, estable, court et jardin, circonstan-ces et despendances, scéant au hameau du Verval, paroisse dud. lieu de Quesque, avec 37 mesures ou environ aud. territoire, provenant du chef et héritage d’icelle MATRINGHEN, y compris 3 quarterons qu’ilz ont acquis de Jean DE BONNINGUES; usufruit réservé à lad. MATRINGHEN; ils lui donnent dès maintenant 50 l. par an, à prendre sur les occupeurs de lad. maison. Lesd. Claude DE LENGAIGNE et Marie DHOIER sa femme sont redebvables aud. Robert, leur frère aisné, de 2.000 l. par le contrat de mariage dud. Claude. Les futurs mariants renoncent, au profit dud. Claude, au fond et propriété de la maison et bastiment, jardins, terres, circonstances et despendances, scéant au village et territoire dud. lieu de Quesque, provenant tant du chef et héritage dud. LENGAIGNE père que des acquisitions qu’il a faites avec sad. femme (selon qu’il est porté au contrat de mariage de Claude avec lad. DHOIER). « Lorsque led. Claude DE LENGAIGNE sera en jouissance desd. immeubles, ses frères et soeurs puisnez pourront, et leur sera obligé leur furnir la chambre où led. Claude est demt, un(e) portion des bastimens pour engranger les grains qu’ils despouilleront, le tiers du jardin potager, avecq une estable d’icelle maison de Quesque, avecq la liberté à eux de mettre quelques besteaux dans la cour d’icelle maison, pour en jouir par eux le temps et espace qu’ilz prendront alliance de mariage ou pris effect parfaict. » Le mariant déclare « que les estat et affaires de nottaire et procureur dont il possède à présent luy appartient », avec quelques parties de rentes qu’il a acquises en la ville d’Abbeville et banlieue. -

            Apport de François PAILLART : 2.000 + 2.000 autres livres + 36 l. et 6 ploquins d’avoine de rente fonsière sur la maison et terres du Petit Mollinet, paroisse dud.bourcq, appartenent à Anthoine CARON, pareux (les PAILLART) acquis du Sr DE PAINCTHUN et damlle Jeanne D’ISQUE sa femme, par contrat Le Vasseur à Samer; plus autre rente de 66 l. 11 s. sur la maison du Petit Mollinet, acquise du Sr MUTINOT de Boull. (Contrat le