Raymond Ier de Ginestous

écuyer
seigneur de Ginestous et de Galan
Blason de la famille de Ginestous
  • Né vers 1150
  • Décédé après le 13 septembre 1215

Famille

Notes

Seigneur du château de Galan, près de Sumène, qu'il donna le 13 des calendes de septembre 1215, à son fils (devant Arnaud, Notaire). Le seigneur du château de Galan est également seigneur du bourg de Sumène.

Raymond et son fils sont contemporains de la « croisade » contre les Albigeois, par laquelle Simon de Montfort vainc Raimond-Roger Trencavel (1185 + novembre 1209), vicomte d’Albi, Béziers et Carcassonne (1194), fils de Roger II, s’empare de ses vicomtés et l’assassine. Bien que n'étant pas cathare, Raimond-Roger avait adopté l'attitude permissive et libérale des seigneurs du Languedoc en matière de religion. Il était le plus compromis des grands vassaux de la région. Tolérant, il associait la communauté juive à l’administration de Béziers, sa capitale et son principal fief par ordre d'importance.

(Cf. Thierry Ribaldone. - Le château de Galan à Sumène. Berceau de la famille de Ginestous.- Cévennes Magazine, 2006, n° 1352, p. 3-8)

C'est avec Raymond 1er de Ginestous que débute la filiation de cette famille, dont le nom est connu depuis Benoît de Ginestous, cité le 4 février 988 dans le testament de Fulcran de Lodève.

Tout au long du XIIème siècle et au début du XIIIème des Ginestous sont cités parmi les vassaux de la Maison Trencavel, vicomtes d'Albi, de Carcassonne, d'Agde et de Nîmes. A Albi, Guillaume de Ginestous est témoin vers 1130 dans une charte de donation à la cathédrale, puis Hugues de Ginestous, chevalier, prête serment de fidélité à Roger II Trencavel en 1181. Plus près de Monpellier, Guillaume de Ginestous est cité en 1202 comme frère utérin de Fulcran, vicomte de Mèze. De 1209 à 1243, des Ginestous participent aux phases successives de résistance de la Maison Trencavel, puis de la Maison de Toulouse durant la guerre des Albigeois.