Pierre Cheinel

1697 (1er août et 23 décembre) 2 E 2152 n°20. Testament de Pierre Cheinel, ancien conseiller du roi, lieutenant en la châtellenie de Néronde, devant Pierre Verd, notaire à Néronde. Après divers legs à noble Georges Antoine Cheinel, avocat en parlement à Lyon, son seul fils, institue pour héritiers ses petits enfants à naître à condition que tous ses biens se conservent en entier dans sa descendance. Parmi ces biens figurent des dîmes sur Néronde et Balbigny, des domaines à Chirassimont et dans les partoisses déjà citées, les terres et fiefs de la Noërie et de Marcigny. A défaut, il institue légataires universelles ses quatre filles, Anne, Claude-Marie, Charlotte et Marianne. Legs particuliers à ses filles Anne Cheinel femme de Pierre de La Colonge, Claudine-Marie Cheinel, femme d’Aimé Napolier notaire à Saint-Forgeux ; Charlotte Cheinel femme d’Etienne Donzy lieutenant en la maréchaussée de Roanne ; Marianne Cheinel que le testateur dotera lorsqu’elle se mariera. Le testament est présenté clos aux témoins qui sont priés de le souscrire : François Frédière, praticien à Néronde, Antoine Maqui, chirurgien à Néronde, Claude Antoine Gaulne, bourgeois de Néronde. Lundi 23 décembre 1697 dépôt et ouverture du testament.