René de Ligniville

René-Charles-Elisabeth de Ligniville (René-Charles-Elisabeth de Ligniville) (1760-1813) - Baron de l’Empire (28 octobre 1808), lieutenant général (15 novembre 1792), neveu du capitaine de 1er rang (capitaine de vaisseau) comte Joseph-Mathieu de Ligniville (1734-1804) et de la célèbre « Madame Helvetius » (Anne-Catherine de Ligniville, dite Madame Helvetius) (1722-1800). Il est né le 22 février 1760 à Herbeville, Meurthe-et-Moselle, fils du comte Pierre-Jean de Ligniville (1730- ) et de son épouse Anne-Sophie de Bouchard de Lannoy, issu d’une vieille famille noble de Lorraine, en 1774 à l’âge de 14 ans il entre dans l’armée comme sous-lieutenant de la Compagnie de Beauveau des Gardes du Corps du Roi, en 1777 il est capitaine du Régiment de Noailles-dragons, en 1779 il est nommé adjudant de l’amiral Jean-Baptiste-Charles-Henri-Henri-Hector (Сomte d,Estaing) (1729-1794) et participe aux combats de la guerre d’indépendance des États-Unis, en 1783 - mestre de camp du Royal Regiment-Roussillon -infanterie. - 21 octobre 1791 – Colonel, commandant du 55e régiment d’infanterie de ligne, ancien régiment de Conde-infanterie, 13 janvier 1792 – maréchal de camp (Maréchal de camp) dans l’armée centrale (Armée du Centre) du général Lafayette (Marie-Joseph-Paul-Roch-Gilbert du Motier de La Fayette) (1757-1834), commande la défense de Montmedi (Montmedy, Meuse) du corps auxiliaire autrichien du général Feldzeichmeister (François-Sébastien-Karl-Josef) von Clerfayt) (1733-1798) et pour sa conduite courageuse, reçut le grade de lieutenant général le 25 Brumaire I (15 novembre 1792). Du 29 nivoz au 8e germinal de la première année (du 18 janvier au 28 mars 1793) il commande temporairement l’armée mosellane (Armee de la Moselle), après la trahison du général Dumouriez (Charles-François Dumouriez) (1739-1823) est le 15e germinal de la première année (4 avril 1793) arrêté comme « suspect » et emmené à la prison de l’Abbaye, sur la 7e prairie de la première année (26 mai 1793) acquitté par le Tribunal révolutionnaire (Tribunal révolutionnaire), Le 11e prairial de la première année (30 mai 1793), il fut libéré, mais resta sans nomination officielle et le 29e prairial de la première année (17 juin 1793), il fut privé du grade de général divisionnaire. Le 19 V V (10 octobre 1796), il reprend du service avec promotion au grade de général divisionnaire et est nommé commandant divisionnaire de l’armée de Sambro-Meuse (Armée de Sambre-et-Meuse), se distingue à la bataille du 4e Brumaire de la Cinquième Année (25 octobre 1796) à Hundsruck, 5 Vendémière de la VI année (26 septembre 1797) se retire et émigre en Allemagne. En 1800, il retourna dans son pays natal et du 11e Vantoz de la HUITIÈME année (2 mars 1800) au 1er germinal de la HUITIÈME année (22 mars 1800) fut préfet de la Haute-Marne, du 6e germinal de l’année X (27 mars 1802) au 1er juillet 1807, il fut membre du Corps législatif (Corps législatif) du département de la Haute-Marne, 5 Thermidor de la XIVe année (24 juillet 1806) - Inspecteur général des haras, mis à la retraite le 7 août 1812. Il meurt le 14 septembre 1813 à Boncourt, Meuse, à l’âge de 53 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (3 décembre 1803)a), commandeur de la Légion d’honneur (14 juin 1804), chevalier de Saint-Louis. Le nom du général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.