Il était, a-t-on dit, le petit-neveu de Pierre Cotton, célèbre jésuite, confesseur d'Henri IV. Il entra dans la marine royale comme aspirant en 1779, est nommé garde de la Marine en 1780, et atteint le grade de lieutenant de vaisseau.
En 1791, il émigra et servit dans l'armée des Princes, fit campagne dans ses rangs en Champagne en 1792.
Rentré en France en 1800, il est, jusqu'en 1814, employé dans l'administration des Hôpitaux de Lyon et au conseil général du Rhône.
En 1814, il fut nommé par le comte de Bubna, après la prise de la ville par les Autrichiens, préfet provisoire du Rhône ; la Restauration le fit la même année, chevalier de Saint-Louis et capitaine de Vaisseau honoraire, et le collège de département du Rhône, l'élut député.
Il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, fit partie de la commission de la loi dite d'amnistie, et proposa d'affecter la vente des forêts de l'État au rachat des rentes. Réélu, le , il réclama l'augmentation du budget de la marine, défendit les autorités de Lyon dans les terribles évènements qui ensanglantèrent cette ville, appuya la nouvelle loi électorale, en déclarant « qu'elle devait être adoptée puisqu'elle ne renfermait rien en faveur du peuple », et réclama l'ordre du jour sur une pétition demandant le rappel des bannis.
Le , il est invité, comme député du Rhône, au baptême de Monseigneur le duc de Bordeaux, fixé au 1er mai et fait chevalier de la Légion d'honneur.
Il avait été nommé préfet de Vaucluse, le , et fut réélu député le suivant. Sorti de la Chambre au renouvellement partiel d', il administra sa préfecture d'Avignon, fut nommé préfet de la Drôme, le , et fut admis à la retraite comme préfet, le .