À la fois personnalité mondaine et artiste, Mathilde de Morny se fait remarquer par sa conduite jugée extravagante. Fréquentant les milieux lesbiens et homosexuels parisiens du début du XXe siècle, elle affiche ouvertement ses préférences sexuelles pour les femmes et entretient notamment une relation avec Colette. À cette époque où les amours féminines sont relativement acceptées, elle est pourtant attaquée avec acharnement, surtout en raison de son expression de genre masculine et devient l'archétype de la lesbienne perçue comme déviante. Plusieurs auteurs la décrivent comme un homme transgenre.