François Longeaux

  • Né en 1646
  • Tué le 12 septembre 1684 à Yerevan, à l'âge d'environ 37 ans

Parents

Occupations

  • missionnaire de la compagnie de Jésus, mort en Perse
  • jésuite
  • prêtre

Notes

Catalogue des Martyrs de la compagnie de Jésus

Décrit dans ce catalogue comme ayant été "Tué par les Schismats"

 

" Le même jour encore de l'an 1684, à peu de distance du mont Ararat, mourut, empoisonné par les schismatiques Arméniens, à l'age de trente-huit ans à peine, le P. François Longeaux, l'un des deux
fondateurs de cette mission. Il avait été chargé par Louis XIV de porter au roi de Perse de magnifiques présents. Dans l'audience solennelle qui lui fut accordée par le prince en présence de toute la cour, il en obtint sans peine la permission d'annoncer la foi ; des lettres patentes lui furent même remises, ordonnant au Khan de la Grande Arménie de le recevoir avec les autres religieux latins envoyés par le roi de France, et de le prendre ouvertement sous sa protection. Mais la haine du schisme et de l'hérésie ne tarda pas à lui procurer la gloire de mourir pour l'amour de Jésus-Christ. Telle était la crainte inspirée à tout le peuple par ces ennemis de la foi romaine, que son corps demeura trois jours sans sépulture, jusqu'à ce que le Khan, instruit de ces indignités, fit rendre lui-même au martyr les derniers honneurs.


Les plus belles qualités d'un apôtre se trouvaienl réunies, par une alliance bien rare, dans la personne du P. Longeaux : force et douceur de caractère, connaissances profanes et sacrées, tact et délicatesse merveilleuse qui sur-le-champ lui gagnaient le coeur des personnes du plus haut rang, et en même temps parfaite humilité qui lui faisait trouver son bonheur au milieu des ignorants, des pauvres et des petits. Les dangers auxquels il avait été en butte dans ses courses apostoliques, les maladies, les persécutions qu'il avait souffertes, les saintes rigueurs qu'il y joignait de son propre choix et dont on ne put voir sans émotion les traces vénérables dans tous ses instruments de pénitence teints de son sang, tout montrait avec éclat que la douleur ou la fatigue n'étaient pas capable de l'arrêter, quand il s'agissait de faire connaître et aimer Dieu Notre Seigneur "

Ménologe de la Compagnie de Jésus - Assistance de France, P. Elesban de Guilhermy