- Né en 1648
- Décédé le 26 septembre 1712, à l'âge d'environ 63 ans
- Sépulture à Metz, en la cathédrale Saint-Étienne
Parents
Famille
- Marié avec Anne Françoise d'Elbène (1648 - 1712), dont
Anne- Madeleine (ca 1680 - 1762)
- Marie Charlotte (1687 - 1756)
Occupations
- commandant en Franche-Comté et dans les Trois-Évêchés (1703 - )
- lieutenant-général des armées du Roi (1696 - )
- gouverneur de Charlemont
- lieutenant du Roi au bailliage d'Évreux
- généalogiste
Distinctions
- chevalier de l'ordre de Saint-Louis (1693)
Notes
- 1667 capitaine au régiment de La Reine
- 1672 capitaine au régiment de Bourgogne
- 1673 colonel du régiment de Bourbonnais
- 1685 gouverneur de la forteresse de Charlemont
- 1688 maréchal de camp
- 1696 lieutenant-général des armées
Il a servi dans la Guerre de Dévolution, participant aux sièges de Charleroi, Tournai, Douai et Lille. Il a servi aussi dans la Guerre de Hollande, la Guerre de la Ligue d'Augsbourg et la Guerre de Succession d'Espagne. Il s'est distingué lors de nombreuses batailles et sièges, dont celui de Maastricht en 1676 où il fut blessé.
En 1705, il a mené avec succès le siège de Hombourg, obtenant la capitulation de la ville après seulement quatre jours. Il a ensuite pris Trèves et en a démoli les fortifications.
Il aurait publié anonymement un ouvrage intitulé : Armorial et Nobiliaire de l'Évêché de Saint-Pol-de-Léon, en Bretagne, en 1443.
D'après les mémoires de Saint-Simon : « C’était un très-honnête homme et très-vertueux, avec de l’esprit, parfaitement modeste, d’une grande valeur, avec de la capacité à la guerre. Il était ancien lieutenant général, gouverneur de Charlemont, et commandait à Metz. C’était le plus savant homme de l’Europe en toutes sortes de généalogies, et de tous les pays, depuis les têtes couronnées jusqu’aux simples particuliers, avec une mémoire qui ne se méprenait jamais sur les noms, les degrés ni les branches, sur aucune date, sur les alliances, ni sur ce que chacun était devenu. Il était fort réservé là-dessus, mais sincère quand il faisait tant que de parler. Il se peut dire que sa mémoire épouvantait. […] Il était honorable, mais sobre et fort distrait. Ses valets quelquefois en abusaient, et lui portaient tout de suite des sept ou huit verres de vin qu’il ne demandait point et qu’il avalait sans y penser. Il se grisait de la sorte ; et quand cela était passé, il ne comprenait pas comment cela lui était arrivé. Il était vieux, et laissa une fille mariée au fils unique du comte du Luc, et un fils unique non marié, aussi vertueux que lui, aussi brave, et qui sert d’officier général avec réputation, mais qui, avec la même modestie, n'est pas si généalogiste. »
Pomponne de Refuge est décédé à Metz le 26 septembre 1712, douze jours après son épouse. Ils sont tous deux enterrés dans la cathédrale de Metz.