Compris avec Robert son père, dans les lettres de grâce de 1658, au sujet d'une affaire dans laquelle père et fils tuèrent deux hommes armés qui, réunis à d'autres, étaient venus les attaquer. Ce fut après cette aventure qu'ils entrèrent dans les chevau-légers, sous le maréchal de Turenne, et d'où ils ne sortirent qu'en 1658. Henri de Bernard fut compris au rôle de l'arrière-ban, en 1675, 1689, 1692, 1694 ; il servi en personne dans la campagne de cette dernière année En 1692, les troupes du duc de Savoie, et les Allemands ses alliés et autres troupes, sont entras en Dauphin, où ils pénétrèrent jusqu'à Gap et la Baume, Desarnaud. Henri de Bernard fit marcher les habitants catholiques de Saint-Nazaire, Merlet, Gumiane, Bouvière, Roche-Fourchat et Volvent, au nombre de cent cinquante, hommes, se mit à leur tête, et alla s'opposer au passage du col de Bauver, sous les ordres de Monsieur le marquis de Boissière, commandant des troupes de la province, et fit si bien qu'aidé de quelques autres troupes, il sauva tout le Diois. Maintenu noble à Grenoble en 1699. Il mourut, en 1717, dans sa terre de Volvent qu'il avait achetée, en 1699.
Possédait les fiefs de Volvent et de Saint-Barthélémy dans la Drôme, près de La Motte-Chalançon, et habitait Tulette.
Contrat de mariage, le 27 novembre 1695, pardevant maître Théophile Colombier, notaire de Payols.