Charles Etienne César Gudin

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Cezar-Charles-Etienne Gudin de la Sablonnière César-Charles-Étienne (1768-1812) – Comte de Gudin et de l,Empire (7 juin 1808), général de division (23 mai 1800), neveu du général de division Etienne Gudin (1734-1820). Né le 13 février à Montargis (Loire) dans la famille du médecin royal Louis-Gabriel Gudin de Vallerin (1732- ) et de son épouse Marie-Anne Humery de la Boissière (1745- ), a étudié à l’École militaire de Brienne (L,Ecole militaire de Brienne) avec Napoléon Bonaparte, le 28 octobre 1782 il a commencé à servir activement dans le corps des gendarmes de la Garde du Roi), le 2 juillet 1784, il est transféré au régiment d’Infanterie d’Artois avec le grade de sous-lieutenant. 1er janvier 1791 - Lieutenant du 48e régiment d’infanterie (48e régiment d’infanterie), participe à la répression du soulèvement des Nègres sur l’île de Santo Domingue (Saint-Domingue), le 5 juillet 1792 il rentre en France. En mai 1793, il est nommé aide de camp de son oncle, le général Étienne Guden, servant dans l’armée du Nord à Maubeuge, après l’arrestation du général Guden, il est transféré le 31 octobre 1793 à l’armée des Ardennes avec la nomination d’un adjudant du général Ferrand (Marie-Louis Ferrand). Le 19 avril 1794, il est nommé au quartier général de l’Armée du Nord, le 13 juin 1795 - chef de brigade de l’armée rhin-Moselle (Armee de Rhin-et-Moselle), à partir d’avril 1796 il combat dans la 6e division du général Duhem (Philibert-Guillaume Duhesme), le 14 juillet 1796 il se distingue dans la prise de Wolfach, en novembre 1796 - le chef d’état-major de la division du général Saint-Cyr (Laurent Gouvion Saint-Cyr), puis chef d’état-major de la garnison de Kehl, à partir du 20 avril 1797 il servit dans la division du général Amber (Jean-Jacques Ambert), le 12 janvier 1798 il fut transféré à l’armée britannique (Armée d’Angleterre), et en octobre 1798 à l’armée de Mayence (Armee de Mayence) du général Lefebvre (François-Joseph Lefebvre), le 5 février 1799 - général de brigade, en avril 1799 il dirigea la brigade de la division du général Suam (Joseph Souham) de l’armée du Danube (Arme du Danube), Le 30 avril 1799, il est commandant de brigade de la 4e division d’infanterie de l’Armée d’Helvétie du général Jean de Dieu Soult et se distingue aux batailles d’Oberalp, de Saint-Gothard, de Stockach, de Messkirch et de Memmingen. Le 5 octobre 1800, il est chef d’état-major du corps du général Claude-Jacques Lecourbe de l’armée du Rhin, le 23 mai 1800 il est général divisionnaire (confirmé avec le grade du 28 août 1800), commandant de la 1re division d’infanterie, le 4 juillet 1800 commandant de la 2e division d’infanterie, combat à Hochstadt et Neuburg. Le 22 août 1803, il est affecté au 10e district militaire, le 23 août 1804, il dirige la 3e division d’infanterie du IIIe corps d’armée du maréchal Davout (Louis-Nicolas Davout) dans le camp militaire de Bruges (camp de Bruges) et depuis lors, il est devenu l’un des subordonnés les plus dignes de confiance, ainsi qu’un ami personnel du maréchal. Dans le cadre de la Grande Armée, il participe aux campagnes de 1805, 1806 et 1807, est blessé à la bataille du 14 octobre 1806 à Auerstadt, assiégé et force la reddition de la forteresse de Kustrin, à Pultusk l’arrivée opportune de sa division sur le champ de bataille décide de l’issue de la bataille, combat à Eylau et Friedland, après la fin des hostilités, reçut le poste honorifique de gouverneur du palais impérial de Fontainebleau (Саteau de Fontainbleau). Le 12 octobre 1808, il est affecté à l’armée allemande (Armee d’Allemagne) et, pendant la campagne d’Autriche de 1809, il combat à Thann, Abensberg, Landshut, Eckmul, Ratisbone, Wittenau et Wagram, où il est blessé à quatre reprises. Le 1er avril 1812 - commandant de la 3e division d’infanterie du Ier corps de la Grande Armée, prit part à la campagne de Russie, le 16 août 1812, il se distingua lors de l’assaut sur Smolensk, où il mena personnellement sa division dans une attaque à la baïonnette sur les portes de la ville, le 19 août 1812, à la bataille de valutina Hill, à la tête de sa division, il renversa le centre de la position russe et fut mortellement blessé avec un boulet de canon à la cuisse, après quoi il fut évacué à Smolensk, où il mourut le 28 août 1812 à l’âge de 44 ans, et fut enterré à Saint-Maurice-sur-Aveyron. Dans le 14e Bulletin de la Grande Armée du 23 août 1812, on lit : « Le général Guden était l’un des officiers les plus distingués de l’armée ; il possédait des qualités morales décentes, de la bravoure et de l’intrépidité » (Le général Gudin etait un des officiers les plus distingues de l,armee ; il etait recommandable par ses qualites morales autant que par sa bravoure et son intrepidite), selon l’empereur lui-même : « Guden aurait depuis longtemps reçu la verge du maréchal, s’il était possible de distribuer ces bâtons à tous ceux qui les méritaient » (Gudin il-y-a longtemps a reçu deja la baguette du maréchal, si on pouvait distribuer ces baguettes a tous, qui les a merite). Grand Aigle de la Légion d’honneur (14 août 1809), commandant de l’ordre saxon de Saint-Henri (7 juin 1808). Il était marié à Marie-Jeannette-Caroline-Christine Creutzer (1780-1868), avec qui il eut cinq enfants : César-Charles-Gabriel Gudin (1798-1874), Adèle Gudin (1802-1871), Mélanie Gudin (1803-1874), Pierre Gudin (1808- ) et Aimee Gudin (1812-1877). Le nom du général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.